Le monde occidental, Etats-Unis en tête, a rendu un hommage appuyé à l'ancien président russe Boris Eltsine, décédé lundi à l'âge de 76 ans, saluant son rôle «historique» et son «courage» à une époque de grands changements en Russie où les réactions étaient plus mesurées. «Boris Nikolaïevitch Eltsine, le premier président de la Russie, est mort.
C'est avec ce titre qu'il entre pour toujours dans l'histoire de la Russie.
Un homme est mort, grâce à qui toute une époque a pu voir le jour», a déclaré son successeur, Vladimir Poutine.
«Une nouvelle Russie démocratique est née, un Etat libre ouvert au monde», a ajouté le président de la Russie.
M. Eltsine sera inhumé le 25 avril dans un cimetière de Moscou et la Russie observera une journée de deuil le même jour, selon un communiqué du Kremlin.
«Le président Eltsine a été une figure historique qui a servi son pays dans une période de changement fondamental», a souligné le président américain George W. Bush dans un communiqué. «Il a joué un rôle clé lors de la dissolution de l'Union soviétique, a aidé à poser les fondations de la liberté en Russie et était le premier président élu démocratiquement dans l'histoire de ce pays. J'apprécie les efforts que le président Elstine a fait pour construire une relation forte entre la Russie et les Etats-Unis», a ajouté M. Bush.
Pour le Premier ministre britannique Tony Blair, l'ancien président était un «homme remarquable» qui a joué un «rôle vital à un moment crucial» dans l'histoire de la Russie. L'ancien Premier ministre Margaret Thatcher l'a jugé digne «d'être honoré comme un patriote et un libérateur».
«Il était tourné vers l'Europe et il a fait beaucoup pour développer les relations entre nos deux pays (l'Allemagne et la Russie, ndlr) et entre l'Union européenne et la Russie», a souligné le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, dont le pays préside l'UE.
Le chancelier de la réunification allemande, Helmut Kohl, a salué «l'ami fidèle des Allemands» dont les «mérites dans les relations germano-russes et la paix mondiale ne seront jamais assez appréciés».
Le président de la Commission européenne Jose Manuel Barroso a rendu hommage au courage de Boris Eltsine «quand il s'est dressé face au coup d'Etat de ceux qui voulaient restaurer un régime dictatorial en Russie» en 1991.
Pour le président français Jacques Chirac, qui a souligné son «courage et (sa) ténacité», Boris Eltsine a fait «triompher la liberté» et engagé la Russie «sur la voie de la démocratie».
Le secrétaire général de l'Otan, Jaap de Hoop Scheffer, a salué la contribution de Boris Eltsine au rapprochement il y a dix ans des deux anciens blocs après la fin de la Guerre froide.
Boris Eltsine «a été en première ligne pour surmonter l'héritage de la Guerre froide en forgeant une nouvelle relation entre la Russie et l'Alliance de l'Atlantique Nord», a-t-il déclaré dans un message de condoléances à la famille de l'ex-chef d'Etat et au peuple russe. Le président croate Stipe Mesic a assuré que «le nom de Boris Eltsine restera à jamais lié avec l'époque durant laquelle la Fédération de Russie s'est transformée en une société pluraliste et multipartite» et le Premier ministre tchèque, Mirek Topolanek, a rendu hommage au rôle de Boris Eltsine dans le «passage de son pays à la société moderne».
L'homme d'affaires russe Boris Berezovski, actuellement réfugié à Londres, a estimé que la Russie avait perdu «son plus grand réformateur». M. Berezovski, un proche de l'ancien président, a fait fortune grâce aux privatisations très controversées des années 1990.
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Dans les ex-pays de l'URSS, l'Ukraine, par la voix de son président Viktor Iouchtchenko, a salué en Eltsine «un grand démocrate et un homme politique épique dont le nom est lié à toute une époque de l'Histoire mondiale» tandis que les pays baltes ont salué le courage dont il avait fait preuve en les aidant à obtenir leur indépendance vis à vis de Moscou.
C'est avec ce titre qu'il entre pour toujours dans l'histoire de la Russie.
Un homme est mort, grâce à qui toute une époque a pu voir le jour», a déclaré son successeur, Vladimir Poutine.
«Une nouvelle Russie démocratique est née, un Etat libre ouvert au monde», a ajouté le président de la Russie.
M. Eltsine sera inhumé le 25 avril dans un cimetière de Moscou et la Russie observera une journée de deuil le même jour, selon un communiqué du Kremlin.
«Le président Eltsine a été une figure historique qui a servi son pays dans une période de changement fondamental», a souligné le président américain George W. Bush dans un communiqué. «Il a joué un rôle clé lors de la dissolution de l'Union soviétique, a aidé à poser les fondations de la liberté en Russie et était le premier président élu démocratiquement dans l'histoire de ce pays. J'apprécie les efforts que le président Elstine a fait pour construire une relation forte entre la Russie et les Etats-Unis», a ajouté M. Bush.
Pour le Premier ministre britannique Tony Blair, l'ancien président était un «homme remarquable» qui a joué un «rôle vital à un moment crucial» dans l'histoire de la Russie. L'ancien Premier ministre Margaret Thatcher l'a jugé digne «d'être honoré comme un patriote et un libérateur».
«Il était tourné vers l'Europe et il a fait beaucoup pour développer les relations entre nos deux pays (l'Allemagne et la Russie, ndlr) et entre l'Union européenne et la Russie», a souligné le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, dont le pays préside l'UE.
Le chancelier de la réunification allemande, Helmut Kohl, a salué «l'ami fidèle des Allemands» dont les «mérites dans les relations germano-russes et la paix mondiale ne seront jamais assez appréciés».
Le président de la Commission européenne Jose Manuel Barroso a rendu hommage au courage de Boris Eltsine «quand il s'est dressé face au coup d'Etat de ceux qui voulaient restaurer un régime dictatorial en Russie» en 1991.
Pour le président français Jacques Chirac, qui a souligné son «courage et (sa) ténacité», Boris Eltsine a fait «triompher la liberté» et engagé la Russie «sur la voie de la démocratie».
Le secrétaire général de l'Otan, Jaap de Hoop Scheffer, a salué la contribution de Boris Eltsine au rapprochement il y a dix ans des deux anciens blocs après la fin de la Guerre froide.
Boris Eltsine «a été en première ligne pour surmonter l'héritage de la Guerre froide en forgeant une nouvelle relation entre la Russie et l'Alliance de l'Atlantique Nord», a-t-il déclaré dans un message de condoléances à la famille de l'ex-chef d'Etat et au peuple russe. Le président croate Stipe Mesic a assuré que «le nom de Boris Eltsine restera à jamais lié avec l'époque durant laquelle la Fédération de Russie s'est transformée en une société pluraliste et multipartite» et le Premier ministre tchèque, Mirek Topolanek, a rendu hommage au rôle de Boris Eltsine dans le «passage de son pays à la société moderne».
L'homme d'affaires russe Boris Berezovski, actuellement réfugié à Londres, a estimé que la Russie avait perdu «son plus grand réformateur». M. Berezovski, un proche de l'ancien président, a fait fortune grâce aux privatisations très controversées des années 1990.
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Des réactions mesurées
En Russie, les réactions étaient plus mesurées, voire mitigées. Pour l'ancien président soviétique et père de la perestroïka Mikhaïl Gorbatchev, Eltsine a connu «un destin tragique», celui d'«un homme qui a porté sur ses épaules beaucoup de grandes avancées pour le pays et des fautes graves».Dans les ex-pays de l'URSS, l'Ukraine, par la voix de son président Viktor Iouchtchenko, a salué en Eltsine «un grand démocrate et un homme politique épique dont le nom est lié à toute une époque de l'Histoire mondiale» tandis que les pays baltes ont salué le courage dont il avait fait preuve en les aidant à obtenir leur indépendance vis à vis de Moscou.
