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La commune rurale Lhaouza, située à 10 km au nord de la ville de Smara, s'enorgueillit aujourd'hui d'un peuplement d'acacias des plus denses de tous les provinces du Sud, formant un creuset de vie où se développent une faune et une flore diversifiées, protégées par d'infranchissables barrières de broussailles épineuses. Ces massifs d'acacias, appelé "talh" en arabe, sont loin d'être des repoussoirs, puisqu'ils offrent un asile protégé pour la reproduction d'autres espèces, mises à mal sous les effets négatifs des vents violents et secs, des tempêtes de sable, de la sécheresse, de l'érosion éolienne qui assèchent la végétation et affectent la régénération naturelle des vastes zones steppiques avoisinantes.
Dans la vaste étendue des steppes arides et semi-arides des provinces du Sud où les effets conjugués du vent et du sable entraînent une concurrence spatiale entre le désert et la flore, il n'est pas rare de trouver d'autres peuplements de "talh", entourés d'une végétation assez dense où vivent plusieurs espèces de mammifères et d'oiseaux migrateurs (flamants roses, limicoles, bécasses, pélicans) notamment près de Laâyoune, Guelmim, Assa-Zag et Dakhla.
En revanche, il est à constater que des lieux aux sols nus et sablonneux portent encore des noms dérivés de l'appellation arabe (talh), du temps où ces lieux accueillaient de vastes forêts d'acacias, avant qu'elles ne soient balayées par les tempêtes de sable accentuées par les effets négatifs du vent et la diminution de la pluviométrie qui constituent les facteurs principaux de la désertification dans cette région du Sud marocain.
Bien adapté aux conditions climatiques du désert en raison de ses capacités de résistance à l'aridité du sol et à la sécheresse, l'acacia ‘'raddiana'' représente la première essence forestière dans les provinces du Sud, couvrant plus de 60% de la superficie forestière, le reste étant réparti sur d'autres espèces ‘'Rhus Tripartitum'' et ‘'Tarfa'' (Tamarix Sp) et d'autres végétations ligneuses et herbacées qui sont localisées dans les oueds et les dépressions.
Sur le plan local, l'acacia est d'une valeur écologique importante assurant la stabilisation et la fertilité des sols, formant un rempart essentiel pour protéger les zones de pâturages contre la désertification, l'ensablement et les inondations dans cette région marquée par une aridité accentuée par des températures élevées durant l'année et une rareté et irrégularité des précipitations (moins de 100 mm), ce qui confère davantage de valeur aux végétaux de la région et notamment aux arbres tels que l'acacia dont les racines permettent de tirer profit de la moindre trace d'humidité.
Arbre à l'ombre rafraîchissante, ses branches et feuillages dentelés formant de véritables voûtes vertes, contribuant à l'abaissement de la température ambiante et favorisant la repousse d'un couvert végétal important offrant un broutage nutritif pendant la saison sèche, l'acacia sert de brise-vent naturel et un refuge aux heures les plus chaudes de la journée. L'acacia est d'une importance 116io-économique indéniable à en juger par la priorité qui lui est accordée dans les programmes de reboisement pour la reconstruction des zones arides et semi-arides du Sud et la lutte contre l'aridité du sol et la faible fertilité de ces zones.
D'importants programmes de réhabilitation des terres arides ont été établis en faveur des provinces du Sud visant l'aménagement de ceintures vertes, peuplées notamment d'acacias, a indiqué D. Misbah, en précisant que le département des Eaux et Forêts a mis en place un plan de reboisement important, s'étalant jusqu'à l'année 2014 et portant sur l'implantation chaque année de 200 hectares en acacias, outre des travaux d'entretien et d'arrosage des anciennes plantations dans les différentes régions du Sud du Royaume.
L'acacia sert à divers usages. Il est ainsi utilisé comme bois de feu, se caractérisant par une combustion lente avec de faibles éma110ns de fumées et d'étincelles. Facile à traiter, à sécher et résistant aux insectes, peu perméable aux liquides et possédant d'autres propriétés exigées des bois servant à des usages domestiques, le bois de l'acacia est apprécié dans la fabrication d'une large gamme de produits ménagers (écuelles, outils de tissage, manches d'outils, instruments de musique et des sculptures).
Le bois d'acacia est également apprécié dans l'artisanat pour la confection d'objets locaux comme "Ignine" ou "Taychat" (chaise à porteur placé sur le dos du dromadaire), "Tassoufra" ou "Tiziaten" (coffre-fort de bois), "Babanes" (piliers de la tente).
Les acacias arborent une multitude de fleurs, de pollen et de nectar, mais leur miel, qui a de nombreuses vertus médicinales, reste une denrée sous-exploitée dont la production devrait être encouragée.
L'écorce de l'acacia est connue comme source de tanin essentiellement utilisé dans les tanneries locales et le traitement des peaux de chèvre donnant un cuir souple et ferme.
De par ses caractéristiques végétales, l'acacia a un rôle de plante pionnière dans la reconstruction des zones steppiques du Sud. Très apprécié par les populations locales, offrant ombre, fourrage, bois de feu, il est source de revenus importants, générateurs de plusieurs activités économiques et constitue une barrière protectrice contre l'avancée du désert et un moyen efficace pour faire face aux problèmes de l'ensablement et de salinisation des sols.
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On s'en sert également pour la fabrication de l'encre (s'makh). As116iée à de l'encens et brûlée, elle dégage une odeur agréable. Cette résine est également utilisée comme colle et dans la préparation de produits cosmétiques. Elle sert à aussi stopper les écoulements de sang et hémorragies résultant de petites blessures et comme remède contre l'asthme. Ses fruits (petites graines) et feuilles sont également utilisés en médecine traditionnelle. Ils entrent dans la préparation de médicaments destinés à calmer les maux de tête, la fièvre, la toux et la diarrhée.
Dans la vaste étendue des steppes arides et semi-arides des provinces du Sud où les effets conjugués du vent et du sable entraînent une concurrence spatiale entre le désert et la flore, il n'est pas rare de trouver d'autres peuplements de "talh", entourés d'une végétation assez dense où vivent plusieurs espèces de mammifères et d'oiseaux migrateurs (flamants roses, limicoles, bécasses, pélicans) notamment près de Laâyoune, Guelmim, Assa-Zag et Dakhla.
En revanche, il est à constater que des lieux aux sols nus et sablonneux portent encore des noms dérivés de l'appellation arabe (talh), du temps où ces lieux accueillaient de vastes forêts d'acacias, avant qu'elles ne soient balayées par les tempêtes de sable accentuées par les effets négatifs du vent et la diminution de la pluviométrie qui constituent les facteurs principaux de la désertification dans cette région du Sud marocain.
Bien adapté aux conditions climatiques du désert en raison de ses capacités de résistance à l'aridité du sol et à la sécheresse, l'acacia ‘'raddiana'' représente la première essence forestière dans les provinces du Sud, couvrant plus de 60% de la superficie forestière, le reste étant réparti sur d'autres espèces ‘'Rhus Tripartitum'' et ‘'Tarfa'' (Tamarix Sp) et d'autres végétations ligneuses et herbacées qui sont localisées dans les oueds et les dépressions.
Sur le plan local, l'acacia est d'une valeur écologique importante assurant la stabilisation et la fertilité des sols, formant un rempart essentiel pour protéger les zones de pâturages contre la désertification, l'ensablement et les inondations dans cette région marquée par une aridité accentuée par des températures élevées durant l'année et une rareté et irrégularité des précipitations (moins de 100 mm), ce qui confère davantage de valeur aux végétaux de la région et notamment aux arbres tels que l'acacia dont les racines permettent de tirer profit de la moindre trace d'humidité.
Arbre à l'ombre rafraîchissante, ses branches et feuillages dentelés formant de véritables voûtes vertes, contribuant à l'abaissement de la température ambiante et favorisant la repousse d'un couvert végétal important offrant un broutage nutritif pendant la saison sèche, l'acacia sert de brise-vent naturel et un refuge aux heures les plus chaudes de la journée. L'acacia est d'une importance 116io-économique indéniable à en juger par la priorité qui lui est accordée dans les programmes de reboisement pour la reconstruction des zones arides et semi-arides du Sud et la lutte contre l'aridité du sol et la faible fertilité de ces zones.
D'importants programmes de réhabilitation des terres arides ont été établis en faveur des provinces du Sud visant l'aménagement de ceintures vertes, peuplées notamment d'acacias, a indiqué D. Misbah, en précisant que le département des Eaux et Forêts a mis en place un plan de reboisement important, s'étalant jusqu'à l'année 2014 et portant sur l'implantation chaque année de 200 hectares en acacias, outre des travaux d'entretien et d'arrosage des anciennes plantations dans les différentes régions du Sud du Royaume.
L'acacia sert à divers usages. Il est ainsi utilisé comme bois de feu, se caractérisant par une combustion lente avec de faibles éma110ns de fumées et d'étincelles. Facile à traiter, à sécher et résistant aux insectes, peu perméable aux liquides et possédant d'autres propriétés exigées des bois servant à des usages domestiques, le bois de l'acacia est apprécié dans la fabrication d'une large gamme de produits ménagers (écuelles, outils de tissage, manches d'outils, instruments de musique et des sculptures).
Le bois d'acacia est également apprécié dans l'artisanat pour la confection d'objets locaux comme "Ignine" ou "Taychat" (chaise à porteur placé sur le dos du dromadaire), "Tassoufra" ou "Tiziaten" (coffre-fort de bois), "Babanes" (piliers de la tente).
Les acacias arborent une multitude de fleurs, de pollen et de nectar, mais leur miel, qui a de nombreuses vertus médicinales, reste une denrée sous-exploitée dont la production devrait être encouragée.
L'écorce de l'acacia est connue comme source de tanin essentiellement utilisé dans les tanneries locales et le traitement des peaux de chèvre donnant un cuir souple et ferme.
De par ses caractéristiques végétales, l'acacia a un rôle de plante pionnière dans la reconstruction des zones steppiques du Sud. Très apprécié par les populations locales, offrant ombre, fourrage, bois de feu, il est source de revenus importants, générateurs de plusieurs activités économiques et constitue une barrière protectrice contre l'avancée du désert et un moyen efficace pour faire face aux problèmes de l'ensablement et de salinisation des sols.
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Des vertus thérapeutiques
La résine sécrétée (A'alk) par les acacias pour panser les déchirures ou les entailles sur leur écorce a plusieurs usages. Cette substance visqueuse, sous forme de gouttelettes, de couleur jaune ou brune, qui durcit au contact de l'air, est utilisée, notamment dans le thé ou diluée dans l'eau, elle sert comme boisson (saghna) qui donne plus de vigueur à l'estomac.On s'en sert également pour la fabrication de l'encre (s'makh). As116iée à de l'encens et brûlée, elle dégage une odeur agréable. Cette résine est également utilisée comme colle et dans la préparation de produits cosmétiques. Elle sert à aussi stopper les écoulements de sang et hémorragies résultant de petites blessures et comme remède contre l'asthme. Ses fruits (petites graines) et feuilles sont également utilisés en médecine traditionnelle. Ils entrent dans la préparation de médicaments destinés à calmer les maux de tête, la fièvre, la toux et la diarrhée.
