Le juge d'instruction de N'Djamena, chargé du dossier de la tentative de tran114 de 103 enfants du Tchad vers la France, a entamé samedi les auditions d'Européens et Tchadiens inculpés dans ce dossier, tandis qu'une cellule de crise était réunie autour du président Idriss Deby.
Ces auditions pourraient aboutir à un élargissement des journalistes français et des hôtesses de l'air espagnoles de l'avion qui devait tran114er les enfants depuis Abéché (est du Tchad).
Le président Deby avait "souhaité" jeudi que les journalistes et hôtesses "soient libérés". Il a réuni samedi matin à la présidence à N'Djamena une "cellule de crise", comprenant notamment le Premier ministre et le ministre de la Justice pour faire le point sur cette affaire.
Le consul d'Espagne au Cameroun, Vicente Mas, s'est d'ailleurs dit samedi confiant que les sept Espagnols accusés de "complicité d'enlèvement de mineurs" dans l'affaire de l'Arche de Zoé, seraient rapidement remis en liberté.
Une partie des 21 inculpés, qui ont passé la nuit à la nouvelle maison d'arrêt de N'Djamena, sont arrivés au palais de justice samedi matin "pour être entendus par le juge d'instruction", selon une source
judiciaire.
Il s'agit des trois journalistes français, quatre hôtesses espagnoles, et du président de l'Arche de Zoé, Eric Breteau,
ainsi que trois des quatre Tchadiens inculpés dans
cette affaire.
Ce groupe est arrivé dans une fourgonnette avant d'être introduit rapidement dans l'enceinte du palais de justice, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les autres inculpés pourraient venir ultérieurement pour être également entendus.
"Ces auditions sur le fond ont pour objectif d'arriver à la manifestation de la vérité et déterminer qui est impliqué dans cette affaire et qui ne l'est pas", selon une source judiciaire.
Tous les inculpés avaient été regroupés vendredi à N'Djamena, après que la juridiction d'Abéché eut été dessaisie du dossier par la Cour suprême.
Neuf Français - des membres de l'as116iation et trois journalistes - arrêtés le 25 octobre à Abéché alors que l'Arche de Zoé allait embarquer les enfants dans un avion pour la France, ont été inculpés et écroués le 29 octobre pour "enlèvement de mineurs" et "escroquerie".
Les sept Espagnols de l'équipage de cet avion ainsi que quatre responsables tchadiens de la localité de Tiné, à la frontière avec le Soudan, sont poursuivis pour "complicité".
Ils ont rejoint dans la capitale un pilote belge qui avait acheminé une partie des enfants à Abéché depuis la frontière tchado-soudanaise.
Arrêté le 28 octobre, puis inculpé, il a été incarcéré mercredi à N'Djamena pour "complicité d'enlèvement de mineurs".
Les 21 inculpés, au total, encourent cinq à vingt ans de travaux forcés.
Une source judiciaire avait indiqué vendredi qu'avec cette nouvelle procédure entreprise à N'Djamena les avocats des journalistes et des hôtesses allaient pouvoir introduire "une demande de libération provisoire" qui serait "probablement acceptée", dans l'attente d'un éventuel non-lieu.
Vendredi, le porte-parole de la présidence française, David Martinon avait également estimé que les propos du président Deby souhaitant leur libération étaient "un signe encourageant".
Le reporter Marc Garmirian (agence Capa) et le photographe Jean-Daniel Guillou (agence Synchro X) étaient en reportage pour couvrir l'opération.
Le cas de Marie-Agnès Peleran, journaliste de France 3, est plus délicat, car elle était en "congé humanitaire de solidarité".
Le sort des bénévoles de l'as116iation reste en revanche incertain.
L'Arche de Zoé affirme que les 103 enfants étaient des "orphelins" du Darfour, ce que contredisent les premiers éléments d'une
enquête menée par des organisations humanitaires
111110nales.
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"A partir de maintenant, le juge d'instruction de N'Djamena pourra prendre une décision rapidement, qui pourrait se traduire pour les (sept) membres de l'équipage par une libération sans charge ou la liberté sous caution", a ajouté le diplomate, dépêché au Tchad pour s'occuper du sort des sept Espagnols.
"De ce que nous savons, et le gouvernement dispose de beaucoup d'informations, il n'y a aucun lien entre la compagnie aérienne espagnole et l'ONG française", a affirmé de son côté le sous-secrétaire d'Etat espagnol du ministère des Affaires étrangères, Bernadino Leon, cité samedi par le quotidien madrilène El Pais. Une porte-parole du ministère espagnol des Affaires étrangères, 111rogée samedi par l'AFP, s'est félicitée de la rapide comparution des Espagnols - qui a débuté samedi - devant un juge d'instruction à N'Djamena, précisant que Madrid espérait recevoir bientôt une "nouvelle satisfaisante". 17 Européens, dont des journalistes français et sept Espagnols, et 4 Tchadiens ont été inculpés au Tchad dans l'enquête sur la tentative de tran114 de 103 enfants de la région vers la France par l'as116iation l'Arche de Zoé.
Les sept Espagnols sont les membres de l'équipage de l'avion qui devait tran114er les enfants vers la France.
Ces auditions pourraient aboutir à un élargissement des journalistes français et des hôtesses de l'air espagnoles de l'avion qui devait tran114er les enfants depuis Abéché (est du Tchad).
Le président Deby avait "souhaité" jeudi que les journalistes et hôtesses "soient libérés". Il a réuni samedi matin à la présidence à N'Djamena une "cellule de crise", comprenant notamment le Premier ministre et le ministre de la Justice pour faire le point sur cette affaire.
Le consul d'Espagne au Cameroun, Vicente Mas, s'est d'ailleurs dit samedi confiant que les sept Espagnols accusés de "complicité d'enlèvement de mineurs" dans l'affaire de l'Arche de Zoé, seraient rapidement remis en liberté.
Une partie des 21 inculpés, qui ont passé la nuit à la nouvelle maison d'arrêt de N'Djamena, sont arrivés au palais de justice samedi matin "pour être entendus par le juge d'instruction", selon une source
judiciaire.
Il s'agit des trois journalistes français, quatre hôtesses espagnoles, et du président de l'Arche de Zoé, Eric Breteau,
ainsi que trois des quatre Tchadiens inculpés dans
cette affaire.
Ce groupe est arrivé dans une fourgonnette avant d'être introduit rapidement dans l'enceinte du palais de justice, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les autres inculpés pourraient venir ultérieurement pour être également entendus.
"Ces auditions sur le fond ont pour objectif d'arriver à la manifestation de la vérité et déterminer qui est impliqué dans cette affaire et qui ne l'est pas", selon une source judiciaire.
Tous les inculpés avaient été regroupés vendredi à N'Djamena, après que la juridiction d'Abéché eut été dessaisie du dossier par la Cour suprême.
Neuf Français - des membres de l'as116iation et trois journalistes - arrêtés le 25 octobre à Abéché alors que l'Arche de Zoé allait embarquer les enfants dans un avion pour la France, ont été inculpés et écroués le 29 octobre pour "enlèvement de mineurs" et "escroquerie".
Les sept Espagnols de l'équipage de cet avion ainsi que quatre responsables tchadiens de la localité de Tiné, à la frontière avec le Soudan, sont poursuivis pour "complicité".
Ils ont rejoint dans la capitale un pilote belge qui avait acheminé une partie des enfants à Abéché depuis la frontière tchado-soudanaise.
Arrêté le 28 octobre, puis inculpé, il a été incarcéré mercredi à N'Djamena pour "complicité d'enlèvement de mineurs".
Les 21 inculpés, au total, encourent cinq à vingt ans de travaux forcés.
Une source judiciaire avait indiqué vendredi qu'avec cette nouvelle procédure entreprise à N'Djamena les avocats des journalistes et des hôtesses allaient pouvoir introduire "une demande de libération provisoire" qui serait "probablement acceptée", dans l'attente d'un éventuel non-lieu.
Vendredi, le porte-parole de la présidence française, David Martinon avait également estimé que les propos du président Deby souhaitant leur libération étaient "un signe encourageant".
Le reporter Marc Garmirian (agence Capa) et le photographe Jean-Daniel Guillou (agence Synchro X) étaient en reportage pour couvrir l'opération.
Le cas de Marie-Agnès Peleran, journaliste de France 3, est plus délicat, car elle était en "congé humanitaire de solidarité".
Le sort des bénévoles de l'as116iation reste en revanche incertain.
L'Arche de Zoé affirme que les 103 enfants étaient des "orphelins" du Darfour, ce que contredisent les premiers éléments d'une
enquête menée par des organisations humanitaires
111110nales.
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Les Espagnols pourraient être relâchés
Le consul d'Espagne au Cameroun, Vicente Mas, a dit espérer que les sept Espagnols retenus au Tchad et accusés de complicité d'enlèvement de mineurs dans l'affaire de l'Arche de Noé, seraient rapidement remis en liberté, dans des déclarations samedi à la Radio 110nale espagnole."A partir de maintenant, le juge d'instruction de N'Djamena pourra prendre une décision rapidement, qui pourrait se traduire pour les (sept) membres de l'équipage par une libération sans charge ou la liberté sous caution", a ajouté le diplomate, dépêché au Tchad pour s'occuper du sort des sept Espagnols.
"De ce que nous savons, et le gouvernement dispose de beaucoup d'informations, il n'y a aucun lien entre la compagnie aérienne espagnole et l'ONG française", a affirmé de son côté le sous-secrétaire d'Etat espagnol du ministère des Affaires étrangères, Bernadino Leon, cité samedi par le quotidien madrilène El Pais. Une porte-parole du ministère espagnol des Affaires étrangères, 111rogée samedi par l'AFP, s'est félicitée de la rapide comparution des Espagnols - qui a débuté samedi - devant un juge d'instruction à N'Djamena, précisant que Madrid espérait recevoir bientôt une "nouvelle satisfaisante". 17 Européens, dont des journalistes français et sept Espagnols, et 4 Tchadiens ont été inculpés au Tchad dans l'enquête sur la tentative de tran114 de 103 enfants de la région vers la France par l'as116iation l'Arche de Zoé.
Les sept Espagnols sont les membres de l'équipage de l'avion qui devait tran114er les enfants vers la France.
