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Le contrat relatif à la construction d'un port spécialisé dans les trafics de passagers et roulier faisant partie du complexe portuaire Tanger-Med a été adjugé en faveur du groupement Bouygues travaux publics (France), Saipem (Italie) et Bymaro (Maroc), pour un montant forfaitaire d'environ 1,66 MMDH (milliard de dirhams).
Un communiqué de l'Agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA) précise que ce contrat intègre la réalisation de huit postes d'accostage au lieu de six, prévus dans le cadre d'un premier appel d'offres annulé par l'agence, qui a déclaré «le processus infructueux».
Le premier appel d'offres concernant ce contrat s'est
soldé en juin 2006 par «des propositions techniques ne répondant pas de manière adéquate aux attentes de TMSA et par des offres financières jugées non compétitives, étalées sur une fourchette large entre 1,7 et 2,5 MMDH».
L'option prévue par le nouvel appel d'offres permet d'offrir plus de 30 % de capacité supplémentaire, indique TMSA, ajoutant que dans le cadre d'une configuration contractuelle en très nette amélioration technique et financière par rapport à la situation du premier appel d'offres, le groupement adjudicataire s'engage à construire et à livrer en avril 2009 une infrastructure répondant aux exigences du maître de l'ouvrage.
Cette infrastructure comprendra, notamment une digue principale en caissons (1.299 mètres), une digue secondaire à talus (1.228 m),
un chenal d'accès, un cercle d'évitage à un tirant d'eau de
-13 m et une passe d'entrée de 226 m de largeur.
Outre huit postes d'accostage équipés, le nouveau port comprendra également 23 ha de terre-pleins portuaires adossés aux postes d'accostage et 20 ha de terre-pleins abrités derrière la digue secondaire, réservés à des surfaces de stockage.
Le futur port pourra entrer en service au deuxième semestre 2009 après l'achèvement des autres travaux nécessaires à son exploitation dans les meilleures conditions, note TMSA.
Compte tenu de ses spécifications techniques, ce nouveau port offrira une grande capacité de traitement des trafics de traversée du Détroit pour les passagers et pour le fret, souligne l'Agence ajoutant que cette capacité s'élève à quelque 7 millions de passagers et 700.000 camions TIR, en tenant compte de l'impératif de traitement des pointes saisonnières dans de bonnes conditions de fluidité.
Ce projet est financé en partie par les fonds propres de
TMSA. Le reste sera assuré par des emprunts levés sur le marché financier marocain, indique la même source, rappelant qu'un appel d'offres a été lancé dans ce sens auprès des institutions financières marocaines.
Structurant, ce projet d'importance pour l'ensemble des régions Nord du Royaume, va générer près de 145.000 emplois directs
et indirects, grâce notamment à sa capacité de drainer
les investisseurs étrangers, à faire de la région une plate- forme logistique pour le marché international et européen en particulier, à promouvoir les exportations et le tourismeet à rétablir l'équilibre de l'aménagement du territoire en faveur des régions du Nord du Royaume.
Le total de l'investissement public qui lui a été alloué
ainsi qu'aux infrastructures d'accompagnement atteint quelque 15 MMDH.
Avant même qu'il n'accueille ses premiers bateaux, les autorités compétentes pensent à le conforter avec d'autres projets.
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Les deux sites auraient une capacité totale de plus de
huit millions de conteneurs (trois pour Tanger-Med et cinq pour le nouveau port), ce qui en fera l'un des centres portuaires les plus compétitifs de la Méditerranée.
La construction du nouveau port devrait débuter dans le deuxième trimestre de 2008. Il nécessitera un investissement global de 1,7 million de dollars et sera financé à hauteur de moitié par des investisseurs privés marocains et étrangers.
Doté de 2.500 mètres de quais en eaux profondes, d'un terminal de réception du gaz naturel liquéfié et d'une installation de regazéification, le nouveau port est conç pour profiter des
infrastructures routières qui relient la zone franche de Tanger au reste du Maroc.
Un communiqué de l'Agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA) précise que ce contrat intègre la réalisation de huit postes d'accostage au lieu de six, prévus dans le cadre d'un premier appel d'offres annulé par l'agence, qui a déclaré «le processus infructueux».
Le premier appel d'offres concernant ce contrat s'est
soldé en juin 2006 par «des propositions techniques ne répondant pas de manière adéquate aux attentes de TMSA et par des offres financières jugées non compétitives, étalées sur une fourchette large entre 1,7 et 2,5 MMDH».
L'option prévue par le nouvel appel d'offres permet d'offrir plus de 30 % de capacité supplémentaire, indique TMSA, ajoutant que dans le cadre d'une configuration contractuelle en très nette amélioration technique et financière par rapport à la situation du premier appel d'offres, le groupement adjudicataire s'engage à construire et à livrer en avril 2009 une infrastructure répondant aux exigences du maître de l'ouvrage.
Cette infrastructure comprendra, notamment une digue principale en caissons (1.299 mètres), une digue secondaire à talus (1.228 m),
un chenal d'accès, un cercle d'évitage à un tirant d'eau de
-13 m et une passe d'entrée de 226 m de largeur.
Outre huit postes d'accostage équipés, le nouveau port comprendra également 23 ha de terre-pleins portuaires adossés aux postes d'accostage et 20 ha de terre-pleins abrités derrière la digue secondaire, réservés à des surfaces de stockage.
Le futur port pourra entrer en service au deuxième semestre 2009 après l'achèvement des autres travaux nécessaires à son exploitation dans les meilleures conditions, note TMSA.
Compte tenu de ses spécifications techniques, ce nouveau port offrira une grande capacité de traitement des trafics de traversée du Détroit pour les passagers et pour le fret, souligne l'Agence ajoutant que cette capacité s'élève à quelque 7 millions de passagers et 700.000 camions TIR, en tenant compte de l'impératif de traitement des pointes saisonnières dans de bonnes conditions de fluidité.
Ce projet est financé en partie par les fonds propres de
TMSA. Le reste sera assuré par des emprunts levés sur le marché financier marocain, indique la même source, rappelant qu'un appel d'offres a été lancé dans ce sens auprès des institutions financières marocaines.
Structurant, ce projet d'importance pour l'ensemble des régions Nord du Royaume, va générer près de 145.000 emplois directs
et indirects, grâce notamment à sa capacité de drainer
les investisseurs étrangers, à faire de la région une plate- forme logistique pour le marché international et européen en particulier, à promouvoir les exportations et le tourismeet à rétablir l'équilibre de l'aménagement du territoire en faveur des régions du Nord du Royaume.
Le total de l'investissement public qui lui a été alloué
ainsi qu'aux infrastructures d'accompagnement atteint quelque 15 MMDH.
Avant même qu'il n'accueille ses premiers bateaux, les autorités compétentes pensent à le conforter avec d'autres projets.
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Un second port
La construction d'un second port à conteneurs devrait renforcer la capacité du port de Tanger-Med.Les deux sites auraient une capacité totale de plus de
huit millions de conteneurs (trois pour Tanger-Med et cinq pour le nouveau port), ce qui en fera l'un des centres portuaires les plus compétitifs de la Méditerranée.
La construction du nouveau port devrait débuter dans le deuxième trimestre de 2008. Il nécessitera un investissement global de 1,7 million de dollars et sera financé à hauteur de moitié par des investisseurs privés marocains et étrangers.
Doté de 2.500 mètres de quais en eaux profondes, d'un terminal de réception du gaz naturel liquéfié et d'une installation de regazéification, le nouveau port est conç pour profiter des
infrastructures routières qui relient la zone franche de Tanger au reste du Maroc.
