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Le Tournoi international ITF Junior du COC a pris fin samedi avec les deux finales simples filles et garçons dans une ambiance de fête. Le court central a été pris d'assaut par les jeunes et moins jeunes qui ont suivi avec passion les finales. Entamé au début de la semaine, le MED Avenir a fait vibrer le club des "Sang et Or" au rythme de quatre tableaux simple et double. Comme on l'a déjà précisé, ce tournoi a été promu au grade 1, qui est la plus haute distinction pour le COC.
Même si officiellement ce grade ne sera opérationnel que l'an prochain, à l'occasion de la 21ème édition, la Fédération international a exigé que cette compétition soit organisée cette saison dans les mêmes conditions qu'un grade 1. Autrement dit, les tableaux ont changé de consistance avec 64 joueurs et joueuses en simple et 24 en double. Jamais un ITF au Maroc n'a connu une telle animation. Pour le comité d'organisation, il n'y a pas eu trop d'appréhensions dans la mesure où les membres sont rodés à ce genre de manifestation depuis la création de ce tournoi en 1987.
Mieux, c'est un expérimenté Mohamed Ghassoub qui a pris en charge la programmation et il faut avouer qu'il s'en est tiré, comme d'habitude, avec brio. Donc, les tableaux étaient relevés avec des têtes de série qui frôlaient le top 50 à l'image des Marocaines Nadia Lalami et Fatima Zahra Allami respectivement 75ème et 82ème, du Français Alex Michon 80ème et du Zimbabwéen Garanganga Tankanyi 90ème. Sans oublier une belle brochette de jeunes qui ont sillonné le monde et disputé les tournois les plus prestigieux. C'est l'armada des pays de l'Est qui a été la plus suivie.
Normal, quand on connaît la formidable progression du tennis dans ces pays. Comme ces tournois sont organisés pour permettre aux jeunes Marocains de gagner des points à moindre frais, il y a eu une participation massive des Nationaux dans les tableaux qualifs et finaux. Dans ces derniers, neuf filles et autant de garçons y ont figuré. Certains jeunes étaient présents grâce à leur classement comme Nadia Lalami, F.Z Allami et Lina Bennani, Hicham Khaddari et Benkirane Saad. Quant à Youssef Belamine, il est remarquablement sorti de l'enfer des qualifs. Tous les autres ont bénéficié d'une
WildCard. Il y a eu des satisfactions mais aussi des déceptions. On s'y attendait au reste. Il est vrai que nos jeunes ont rarement, pour ne pas dire jamais, disputé un tournoi de cette envergure. Il leur manque l'expérience requise et ils doivent prendre leur mal en patience pour atteindre le niveau d'un grade 1. "Les jeunes étrangers présents à cet évènement sont tous des professionnels en dépit de leur âge", explique Mohamed Ghassoub, le juge-arbitre. Leur principale occupation est le tennis. S'ils sont arrivés à ce stade de la compétition avec un haut niveau, c'est grâce à leur formation et leurs sponsors qui leur permettent d'avoir un coach.
Or, sans un véritable coach derrière soi, il est impossible de se lancer dans une carrière professionnelle de haut niveau. C'est ce qui manque chez nos jeunes, semble t-il. Seuls quelques privilégiés sont soutenus par des partenaires mais les autres doivent dépendre encore de leurs parents qui ne peuvent répondre aux exigences du haut niveau. Ceci dit, les résultats de ce tournoi ont été conformes à la logique, puisque ce sont des têtes de série qui sont montées sur la plus haute marche du podium.
Chez les garçons , en simple, c'est l'Egyptien Mohamed Safwat en tête de série n° 4 qui a levé bien haut sa coupe après avoir remporté la finale face au Roumain Robert Coman, tête de série n° 13 sur le score de 6/2-6/2. Une belle promenade de santé pour le Pharaon qui a passé un beau séjour au Maroc depuis le lancement des ITF. Chez les filles, c'est la Bulgare Tanya Reykova, n° 6 du tableau qui fut déclarée vainqueur en finale contre la Biélorusse Hanna Orlik n°7 (6/3-6/2).
Belle prestation également du double Japonais Longhi-Matsuo qui a pris le meilleur sur le duo Français Michon-Inzerillo (6/3-4/6-7/5). Enfin, les Marocaines Allami-Lalami ont créé une agréable surprise en venant à bout de la paire composée de la Mexicaine Pamela Montez et de la Russe Valéria Savinykh sur le score de 6/4-6/2. On ne conclura pas sans souligner l'indignation et la colère des Cocistes à l'égard de la chaîne Arryadia qui n'a pas retransmis, comme promis, la finale du simple.
Et pourtant, les finales des autres ITF ont bien fait l'objet d'une retransmission en direct. Difficile de comprendre de telles décisions.n
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"La présence marocaine a été très remarquable lors de ces tournois et les joueurs ont honoré le tennis national qui est promis bel et bien à un avenir meilleur", a-t-il souligné dans une déclaration à la MAP, se disant très fier de sa performance.
Pour sa part, le président de la Fédération royale marocaine de tennis, Mohamed M'jid s'est félicité des résultats obtenus par les joueurs marocains, des résultats, qui, a-t-il dit, sont le fruit d'un travail collectif permanent des responsables, des entraîneurs et de tous les intervenants.
"Ces résultats prouve également que la relève existe et qu'elle dira son mot dans un proche avenir", a-t-il ajouté, soulignant que l'organisation au Maroc de plusieurs manifestations tennistiques en faveur des différentes catégories est à même de favoriser l'émergence de ce sport.
De son côté, l'Egyptien Môtaz Abou El Khair, vainqueur du concours du double à Carthage avec Chaki, a exprimé sa joie de disputer sa cinquième finale avec son associé marocain et d'en remporter trois (Alger, Hammamet, Carthage).
""Nous sommes en parfaite homogénéité comme si nous jouons ensemble depuis une dizaine d'années et je suis sûr que ce duo sera le plus fort au niveau arabe et africain"", a-t-il estimé.
MAP
Même si officiellement ce grade ne sera opérationnel que l'an prochain, à l'occasion de la 21ème édition, la Fédération international a exigé que cette compétition soit organisée cette saison dans les mêmes conditions qu'un grade 1. Autrement dit, les tableaux ont changé de consistance avec 64 joueurs et joueuses en simple et 24 en double. Jamais un ITF au Maroc n'a connu une telle animation. Pour le comité d'organisation, il n'y a pas eu trop d'appréhensions dans la mesure où les membres sont rodés à ce genre de manifestation depuis la création de ce tournoi en 1987.
Mieux, c'est un expérimenté Mohamed Ghassoub qui a pris en charge la programmation et il faut avouer qu'il s'en est tiré, comme d'habitude, avec brio. Donc, les tableaux étaient relevés avec des têtes de série qui frôlaient le top 50 à l'image des Marocaines Nadia Lalami et Fatima Zahra Allami respectivement 75ème et 82ème, du Français Alex Michon 80ème et du Zimbabwéen Garanganga Tankanyi 90ème. Sans oublier une belle brochette de jeunes qui ont sillonné le monde et disputé les tournois les plus prestigieux. C'est l'armada des pays de l'Est qui a été la plus suivie.
Normal, quand on connaît la formidable progression du tennis dans ces pays. Comme ces tournois sont organisés pour permettre aux jeunes Marocains de gagner des points à moindre frais, il y a eu une participation massive des Nationaux dans les tableaux qualifs et finaux. Dans ces derniers, neuf filles et autant de garçons y ont figuré. Certains jeunes étaient présents grâce à leur classement comme Nadia Lalami, F.Z Allami et Lina Bennani, Hicham Khaddari et Benkirane Saad. Quant à Youssef Belamine, il est remarquablement sorti de l'enfer des qualifs. Tous les autres ont bénéficié d'une
WildCard. Il y a eu des satisfactions mais aussi des déceptions. On s'y attendait au reste. Il est vrai que nos jeunes ont rarement, pour ne pas dire jamais, disputé un tournoi de cette envergure. Il leur manque l'expérience requise et ils doivent prendre leur mal en patience pour atteindre le niveau d'un grade 1. "Les jeunes étrangers présents à cet évènement sont tous des professionnels en dépit de leur âge", explique Mohamed Ghassoub, le juge-arbitre. Leur principale occupation est le tennis. S'ils sont arrivés à ce stade de la compétition avec un haut niveau, c'est grâce à leur formation et leurs sponsors qui leur permettent d'avoir un coach.
Or, sans un véritable coach derrière soi, il est impossible de se lancer dans une carrière professionnelle de haut niveau. C'est ce qui manque chez nos jeunes, semble t-il. Seuls quelques privilégiés sont soutenus par des partenaires mais les autres doivent dépendre encore de leurs parents qui ne peuvent répondre aux exigences du haut niveau. Ceci dit, les résultats de ce tournoi ont été conformes à la logique, puisque ce sont des têtes de série qui sont montées sur la plus haute marche du podium.
Chez les garçons , en simple, c'est l'Egyptien Mohamed Safwat en tête de série n° 4 qui a levé bien haut sa coupe après avoir remporté la finale face au Roumain Robert Coman, tête de série n° 13 sur le score de 6/2-6/2. Une belle promenade de santé pour le Pharaon qui a passé un beau séjour au Maroc depuis le lancement des ITF. Chez les filles, c'est la Bulgare Tanya Reykova, n° 6 du tableau qui fut déclarée vainqueur en finale contre la Biélorusse Hanna Orlik n°7 (6/3-6/2).
Belle prestation également du double Japonais Longhi-Matsuo qui a pris le meilleur sur le duo Français Michon-Inzerillo (6/3-4/6-7/5). Enfin, les Marocaines Allami-Lalami ont créé une agréable surprise en venant à bout de la paire composée de la Mexicaine Pamela Montez et de la Russe Valéria Savinykh sur le score de 6/4-6/2. On ne conclura pas sans souligner l'indignation et la colère des Cocistes à l'égard de la chaîne Arryadia qui n'a pas retransmis, comme promis, la finale du simple.
Et pourtant, les finales des autres ITF ont bien fait l'objet d'une retransmission en direct. Difficile de comprendre de telles décisions.n
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Victoire des Marocains
Le Marocain Rabie Chaki, double vainqueur samedi du tournoi international de tennis de Carthage, en simple et en double, a estimé que la victoire des tennismen marocain dans les "Futures" de Tunisie, disputés à Sousse, Hammamet et Carthage, prouve la montée en puissance de la relève et laisse présager un avenir prometteur."La présence marocaine a été très remarquable lors de ces tournois et les joueurs ont honoré le tennis national qui est promis bel et bien à un avenir meilleur", a-t-il souligné dans une déclaration à la MAP, se disant très fier de sa performance.
Pour sa part, le président de la Fédération royale marocaine de tennis, Mohamed M'jid s'est félicité des résultats obtenus par les joueurs marocains, des résultats, qui, a-t-il dit, sont le fruit d'un travail collectif permanent des responsables, des entraîneurs et de tous les intervenants.
"Ces résultats prouve également que la relève existe et qu'elle dira son mot dans un proche avenir", a-t-il ajouté, soulignant que l'organisation au Maroc de plusieurs manifestations tennistiques en faveur des différentes catégories est à même de favoriser l'émergence de ce sport.
De son côté, l'Egyptien Môtaz Abou El Khair, vainqueur du concours du double à Carthage avec Chaki, a exprimé sa joie de disputer sa cinquième finale avec son associé marocain et d'en remporter trois (Alger, Hammamet, Carthage).
""Nous sommes en parfaite homogénéité comme si nous jouons ensemble depuis une dizaine d'années et je suis sûr que ce duo sera le plus fort au niveau arabe et africain"", a-t-il estimé.
MAP
