La filiale marocaine du groupe français «Anett» perce progressivement le marché de la location et de l'entretien d'articles textiles et d'hygiène. Après une année d'activité, son portefeuille clients s'enrichit, petit à petit, au fur et à mesure que la confiance s'installe. Pas facile, surtout qu'il s'agit d'un créneau jamais osé au Maroc. Il a fallu mettre les bouchées doubles pour susciter l'intérêt des hôteliers, des industriels et des hospitaliers. Tout l'art est de savoir les convaincre des vertus de l'externalisation de tels services. Aujourd'hui, le management semble satisfait de ses premiers pas au Maroc.
La première année s'achève sur une note positive et 2007 s'annonce sous de bons auspices. A en croire son gérant, Jean-Paul Billy, «Les réalisations, en 2006, sont en ligne avec les prévisions. Le chiffre d'affaires mensuel est en moyenne de 500.000 dirhams, dont 50% sont drainés par l'activité vêtements professionnels, pour l'industrie principalement. L'autre moitié revient au linge plat, notamment pour l'hôtellerie». Une tendance qui serait appelée à s'accélérer durant les prochaines années.
Déjà, les 3 premiers mois de l'année courante annoncent la couleur. «Au terme du premier trimestre 2007, la croissance de l'activité dépasse les 30% par rapport à la même période de l'année dernière», renchérit avec fierté J-P Billy. Un développement que confortent les contrats actuellement en négociation. Certes, nombreux sont les clients qui sont toujours hésitants à franchir le pas, la variable prix et la nature du contrat (le client doit s'engager sur 3 ans), étant les deux principaux points d'achoppement.
Toutefois, les négociations qui aboutissent à la signature d'un contrat sembleraient, pour le moment, donner satisfaction aux managers. Ces derniers ne manquent d'ailleurs pas de souligner que seul le renouvellement des contrats, tous les 3 ans, permettra de rentabiliser l'affaire qui a nécessité un investissement de 30 millions de dirhams. «Une fois qu'on aura amorti les installations et le linge, on va pouvoir espérer un retour sur investissement.
Cela s'inscrit dans la durée», poursuit-il. Pour l'heure, avec 40 clients à son actif, la blanchisserie tourne autour d'une capacité de 4 tonnes par jour. La capacité totale, elle, s'élève à 15 tonnes par jour. Elle sera atteinte, principalement, avec la signature de nouveaux contrats. Les dirigeants semblent confiants quant à l'avenir de leur affaire. «Il y a un gros potentiel.
Car au fil des explications et des arguments, on se rend compte qu'il y a beaucoup de gens qui ont besoin de nos services. Le plus important pour nous est de satisfaire nos premiers clients, pour qu'ils puissent devenir des références». D'ailleurs, les ambitions de la société s'étendent déjà à Tanger. Le potentiel que recèle cette ville a incité les managers à y installer un dépôt qui, à terme, devrait se transformer en un atelier de traitement.
En attendant, ce dépôt va servir de plate-forme de distribution. Un contrat est déjà signé avec un industriel de l'agroalimentaire. En somme, le management se suffit d'un développement en douceur. «On ne doit pas mettre la charrue devant les bœufs. Nous sommes une entreprise familiale, nous devons nous développer, mais à notre rythme, donc chaque étape en son temps», conclut-il.
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Comment se fixe le prix de la prestation ? Pour définir les articles et leurs quantités, un audit est effectué auprès du client. Pour un hôtelier, c'est en fonction du nombre de chambres, de lits et du taux d'occupation. Il faut dire que la grille tarifaire s'adapte à chacun des cas.
Par ailleurs, selon le management, jusqu'à maintenant, des problèmes de paiement n'ont pas été relevés depuis le début de l'activité au Maroc.
Pour rappel, le premier pas au Maroc d'Anett a été facilité par l'acquisition de Tapis Wash, une blanchisserie industrielle qui employait 40 personnes pour un chiffre d'affaires de 10 millions de dirhams.
D'ailleurs, Anett se lance en France, depuis trente ans, dans la location et l'entretien du linge et des vêtements de travail et se hisse vite au rang industriel et prend une envergure nationale avec 17 usines réparties sur l'ensemble du territoire français, avec plus de 1.500 collaborateurs. Le holding familial réalise 40% de son activité en France dans le secteur de la santé, 30% dans l'hôtellerie et la restauration et 30% dans l'industrie.
Chiffres clés
> A taille humaine (50
à 150 personnes), les centres intègrent la totalité des fonctions liées à la prestation de service : logistique, production, stockage, suivi administratif et commercial, développement.
> Anett Casa, c'est 800 tonnes de linge traités chaque année, 5000 personnes habillées tous les jours et plus de 35 clients en location entretien.
La première année s'achève sur une note positive et 2007 s'annonce sous de bons auspices. A en croire son gérant, Jean-Paul Billy, «Les réalisations, en 2006, sont en ligne avec les prévisions. Le chiffre d'affaires mensuel est en moyenne de 500.000 dirhams, dont 50% sont drainés par l'activité vêtements professionnels, pour l'industrie principalement. L'autre moitié revient au linge plat, notamment pour l'hôtellerie». Une tendance qui serait appelée à s'accélérer durant les prochaines années.
Déjà, les 3 premiers mois de l'année courante annoncent la couleur. «Au terme du premier trimestre 2007, la croissance de l'activité dépasse les 30% par rapport à la même période de l'année dernière», renchérit avec fierté J-P Billy. Un développement que confortent les contrats actuellement en négociation. Certes, nombreux sont les clients qui sont toujours hésitants à franchir le pas, la variable prix et la nature du contrat (le client doit s'engager sur 3 ans), étant les deux principaux points d'achoppement.
Toutefois, les négociations qui aboutissent à la signature d'un contrat sembleraient, pour le moment, donner satisfaction aux managers. Ces derniers ne manquent d'ailleurs pas de souligner que seul le renouvellement des contrats, tous les 3 ans, permettra de rentabiliser l'affaire qui a nécessité un investissement de 30 millions de dirhams. «Une fois qu'on aura amorti les installations et le linge, on va pouvoir espérer un retour sur investissement.
Cela s'inscrit dans la durée», poursuit-il. Pour l'heure, avec 40 clients à son actif, la blanchisserie tourne autour d'une capacité de 4 tonnes par jour. La capacité totale, elle, s'élève à 15 tonnes par jour. Elle sera atteinte, principalement, avec la signature de nouveaux contrats. Les dirigeants semblent confiants quant à l'avenir de leur affaire. «Il y a un gros potentiel.
Car au fil des explications et des arguments, on se rend compte qu'il y a beaucoup de gens qui ont besoin de nos services. Le plus important pour nous est de satisfaire nos premiers clients, pour qu'ils puissent devenir des références». D'ailleurs, les ambitions de la société s'étendent déjà à Tanger. Le potentiel que recèle cette ville a incité les managers à y installer un dépôt qui, à terme, devrait se transformer en un atelier de traitement.
En attendant, ce dépôt va servir de plate-forme de distribution. Un contrat est déjà signé avec un industriel de l'agroalimentaire. En somme, le management se suffit d'un développement en douceur. «On ne doit pas mettre la charrue devant les bœufs. Nous sommes une entreprise familiale, nous devons nous développer, mais à notre rythme, donc chaque étape en son temps», conclut-il.
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Grille tarifaire flexible
Au Maroc, le prix est l'un des leviers de la négociation. Les prix varient d'un contrat à l'autre. Tout est fonction des types d'articles et des prix unitaires de chaque article. C'est une négociation de gré à gré à partir d'une tarification, d'un volume, de la distance. Ainsi, il est difficile d'instaurer une fourchette.Comment se fixe le prix de la prestation ? Pour définir les articles et leurs quantités, un audit est effectué auprès du client. Pour un hôtelier, c'est en fonction du nombre de chambres, de lits et du taux d'occupation. Il faut dire que la grille tarifaire s'adapte à chacun des cas.
Par ailleurs, selon le management, jusqu'à maintenant, des problèmes de paiement n'ont pas été relevés depuis le début de l'activité au Maroc.
Pour rappel, le premier pas au Maroc d'Anett a été facilité par l'acquisition de Tapis Wash, une blanchisserie industrielle qui employait 40 personnes pour un chiffre d'affaires de 10 millions de dirhams.
D'ailleurs, Anett se lance en France, depuis trente ans, dans la location et l'entretien du linge et des vêtements de travail et se hisse vite au rang industriel et prend une envergure nationale avec 17 usines réparties sur l'ensemble du territoire français, avec plus de 1.500 collaborateurs. Le holding familial réalise 40% de son activité en France dans le secteur de la santé, 30% dans l'hôtellerie et la restauration et 30% dans l'industrie.
Chiffres clés
> A taille humaine (50
à 150 personnes), les centres intègrent la totalité des fonctions liées à la prestation de service : logistique, production, stockage, suivi administratif et commercial, développement.
> Anett Casa, c'est 800 tonnes de linge traités chaque année, 5000 personnes habillées tous les jours et plus de 35 clients en location entretien.
