Kaka, de son vrai nom Ricardo Izecson dos Santos Leite, âgé de 25 ans, succède au palmarès au défenseur italien du Real Madrid Fabio Cannavaro, qui avait lui aussi réussi le doublé l'année dernière. Avec 1.047 points, il devance facilement l'Argentin Lionel Messi, deuxième (504 points), et le Portugais Cristiano Ronaldo, troisième (426 points).
"C'est une journée très spéciale pour moi. Quand j'étais petit, je rêvais d'être professionnel à Sao Paulo et de jouer avec la sélection brésilienne. Mais la Bible dit que la vie donne plus que nous le pouvons, et ça m'est arrivé", a déclaré Kaka après avoir reçu son trophée.
Véritable chef d'orchestre du secteur offensif milanais, le Brésilien, qui devrait prolonger son contrat avec l'AC Milan jusqu'en 2013 selon le club, vient également de remporter le titre de meilleur joueur du Mondial des clubs après la nouvelle victoire des Milanais dimanche contre les Argentins de Boca Juniors 4 à 2.
Vie d'ascète
Il a surtout survolé la Ligue des champions, compétition phare de l'année 2007.
Auteur de dix buts en C1, il a été l'un des grands acteurs de la finale remportée par l'AC Milan face à Liverpool (2-1) avec notamment une passe décisive pour Inzaghi sur le deuxième but des Rossoneri.
Remplaçant lors du dernier sacre mondial du Brésil en 2002 à tout juste 20 ans, Kaka a véritablement acquis la reconnaissance internationale avec son arrivée à l'AC Milan en 2003 en provenance de Sao Paulo. Il remporte son unique titre de champion d'Italie à ce jour dès sa première saison et gagne petit à petit ses galons de titulaire au sein de la Seleçao.
Il fait ainsi partie du carré magique du Brésil (avec Ronaldo, Adriano et Ronaldinho) lors du Mondial-2006 mais échoue en quart de finale, battu par la France de Zidane et Henry (1-0).
Hormis sa technique parfaite et son port altier, Kaka, natif de Brasilia et élevé dans un milieu aisé (père ingénieur, mère enseignante), se distingue du stéréotype des joueurs brésiliens, menant une vie d'ascète et fuyant les mondanités, là où certains de ses illustres compatriotes multiplient les frasques (Ronaldo, Ronaldinho, Adriano).
Chez les dames, c'est une compatriote de Kaka, l'attaquante brésilienne Marta,
21 ans, qui a été sacrée comme en 2006.
Efficacité
Kaka n'est pas seulement beau à regarder jouer. Il impressionne autant par son aisance que par son efficacité redoutable. Alors que les représentants de l'école brésilienne peuvent parfois tomber dans le péché de suffisance, alignant le dribble de trop, ou ratant un but tout fait, lui non. Il perd très peu de ballons, ne rate quasiment jamais une passe, se situe toujours dans le sens du jeu. Et en plus d'une lecture du jeu qui en fait l'un des meilleurs chefs d'orchestre au monde, il marque. Ses dix buts en C1, qui en ont fait le meilleur buteur de la compétition la saison dernière, ne sont pas nés du hasard.
------------------------------------
Le Brésilien n'est pas le joueur le plus impressionnant qui soit physiquement au monde, mais son gabarit (1,83 m, 73 kg) lui permet malgré tout d'être sans conteste l'un des milieux de terrain les plus puissants et les plus rapides.
Au-delà de l'impression de facilité qu'il dégage, Kaka est un véritable athlète. Sa capacité d'accélération est un modèle du genre, comme lors de la demi-finale de Ligue des champions face à Manchester United où il cloua littéralement sur place le pauvre Heinze, d'ordinaire peu enclin à laisser s'échapper ses adversaires, avant d'aller marquer. Un match où il réussit un doublé magnifique d'ailleurs. Quant à sa puissance, il suffit de laisser parler les défenseurs, ou plutôt de regarder leur impuissance.
Peu d'entre eux sont parvenus à le faire vaciller, ou alors illégalement, quand ils n'ont plus le choix.
Contrairement à ses compatriotes, Kaka n'est pas réputé pour être un artiste du ballon rond comme le sont Ronaldinho et Robinho par exemple.
Il n'a pourtant pas grand-chose à leur envier. Son dribble, en clair sa capacité à éliminer l'adversaire, est inversement proportionnel aux gestes inutiles qui parfois entachent le talent. Il préfère la simplicité, le tempo juste.
"C'est une journée très spéciale pour moi. Quand j'étais petit, je rêvais d'être professionnel à Sao Paulo et de jouer avec la sélection brésilienne. Mais la Bible dit que la vie donne plus que nous le pouvons, et ça m'est arrivé", a déclaré Kaka après avoir reçu son trophée.
Véritable chef d'orchestre du secteur offensif milanais, le Brésilien, qui devrait prolonger son contrat avec l'AC Milan jusqu'en 2013 selon le club, vient également de remporter le titre de meilleur joueur du Mondial des clubs après la nouvelle victoire des Milanais dimanche contre les Argentins de Boca Juniors 4 à 2.
Vie d'ascète
Il a surtout survolé la Ligue des champions, compétition phare de l'année 2007.
Auteur de dix buts en C1, il a été l'un des grands acteurs de la finale remportée par l'AC Milan face à Liverpool (2-1) avec notamment une passe décisive pour Inzaghi sur le deuxième but des Rossoneri.
Remplaçant lors du dernier sacre mondial du Brésil en 2002 à tout juste 20 ans, Kaka a véritablement acquis la reconnaissance internationale avec son arrivée à l'AC Milan en 2003 en provenance de Sao Paulo. Il remporte son unique titre de champion d'Italie à ce jour dès sa première saison et gagne petit à petit ses galons de titulaire au sein de la Seleçao.
Il fait ainsi partie du carré magique du Brésil (avec Ronaldo, Adriano et Ronaldinho) lors du Mondial-2006 mais échoue en quart de finale, battu par la France de Zidane et Henry (1-0).
Hormis sa technique parfaite et son port altier, Kaka, natif de Brasilia et élevé dans un milieu aisé (père ingénieur, mère enseignante), se distingue du stéréotype des joueurs brésiliens, menant une vie d'ascète et fuyant les mondanités, là où certains de ses illustres compatriotes multiplient les frasques (Ronaldo, Ronaldinho, Adriano).
Chez les dames, c'est une compatriote de Kaka, l'attaquante brésilienne Marta,
21 ans, qui a été sacrée comme en 2006.
Efficacité
Kaka n'est pas seulement beau à regarder jouer. Il impressionne autant par son aisance que par son efficacité redoutable. Alors que les représentants de l'école brésilienne peuvent parfois tomber dans le péché de suffisance, alignant le dribble de trop, ou ratant un but tout fait, lui non. Il perd très peu de ballons, ne rate quasiment jamais une passe, se situe toujours dans le sens du jeu. Et en plus d'une lecture du jeu qui en fait l'un des meilleurs chefs d'orchestre au monde, il marque. Ses dix buts en C1, qui en ont fait le meilleur buteur de la compétition la saison dernière, ne sont pas nés du hasard.
------------------------------------
Ce qu'il a de plus
Efficace, puissant, rapide, doué : le Brésilien Kaka, auréolé du doublé Ballon d'or-joueur de l'année Fifa lundi à Zurich, possède toutes les qualités exigées par le football moderne, avec la petite touche en plus qui dénote, son profil anachronique de gentil garçon.Le Brésilien n'est pas le joueur le plus impressionnant qui soit physiquement au monde, mais son gabarit (1,83 m, 73 kg) lui permet malgré tout d'être sans conteste l'un des milieux de terrain les plus puissants et les plus rapides.
Au-delà de l'impression de facilité qu'il dégage, Kaka est un véritable athlète. Sa capacité d'accélération est un modèle du genre, comme lors de la demi-finale de Ligue des champions face à Manchester United où il cloua littéralement sur place le pauvre Heinze, d'ordinaire peu enclin à laisser s'échapper ses adversaires, avant d'aller marquer. Un match où il réussit un doublé magnifique d'ailleurs. Quant à sa puissance, il suffit de laisser parler les défenseurs, ou plutôt de regarder leur impuissance.
Peu d'entre eux sont parvenus à le faire vaciller, ou alors illégalement, quand ils n'ont plus le choix.
Contrairement à ses compatriotes, Kaka n'est pas réputé pour être un artiste du ballon rond comme le sont Ronaldinho et Robinho par exemple.
Il n'a pourtant pas grand-chose à leur envier. Son dribble, en clair sa capacité à éliminer l'adversaire, est inversement proportionnel aux gestes inutiles qui parfois entachent le talent. Il préfère la simplicité, le tempo juste.
