La célébration de ce grand événement est l'occasion d'évoquer les entraves à l'application des accords conclus par les pays membres. Car, il n'est pas certain que la concrétisation, dans le réel, du processus d'intégration régionale de l'Union du Maghreb Arabe -au point mort depuis de nombreuses années- soit bientôt réalisée. Dix- neuf ans après, l'UMA peine à prendre son envol et l'envergure d'un réel groupement économique intégré et capable de répondre aux aspirations des peuples au développement dans la complémentarité. Dans un contexte marqué de contradictions, on ne peut jamais parler d'établir des liens de compréhension et de coopération avec des groupements similaires, tels les Etats-Unis et l'Union européenne, alors que la base de l'entente, de l'intérêt commun et du respect mutuel n'est pas encore respectée par l'Algérie. L'UMA est encore déchirée par la position algérienne totalement hostile au Maroc sur tous les plans et dans tous les domaines. En optant pour la conquête du leadership régional au lieu de s'engager dans la construction d'un Maghreb uni et solidaire, l'Algérie adhère toujours contre le processus pacifique dans lequel le Maroc s'est engagé pour parachever son intégrité territoriale, arguant la défense des «peuples opprimés dans le monde».
A travers un soutien logistique et militaire des polisariens, les dirigeants de ce pays s'obstinent à envenimer davantage les relations avec le Maroc et à créer un climat de tension dans la région.
La construction du Maghreb est énormément conditionnée par le règlement de la question du Sahara et le contentieux algéro-marocain.
Si les pays de l'Union du Maghreb arabe sont déterminés à poursuivre leur action visant à édifier un groupement régional où prévalent paix, sécurité et développement, ils doivent d'abord régler ce conflit qui oppose le Maroc à l'Algérie et qui bloque toute normalisation de leurs relations bilatérales.
Pour le Maroc, cette édification du Maghreb arabe qui constitue toujours un choix stratégique répondant aux aspirations des peuples frères de la région, est réalisable.
A condition que les termes du Traité de Marrakech, et à leur tête le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale des pays membres, soient respectés par tous.
Toutefois, le Maroc, pays fondateur de l'UMA, ne cesse d'intensifier les efforts en vue de redynamiser les structures de l'Union et de traduire dans les faits les appels incessants à sa relance pour sortir son action de la morosité.
Le Maroc est, plus que jamais, conscient que l'édification de cette structure est indispensable et incontournable, face aux profondes mutations intervenues sur la scène internationale. Le Royaume demeure mobilisé pour aller de l'avant en vue de renforcer les institutions maghrébines communes.
Dans ce cadre, il a toujours pris part aux différentes réunions aux niveaux ministériel et technique, sur l'accélération de la cadence de l'intégration économique et industrielle, le développement du commerce inter-maghrébin, le renforcement des infrastructures et des capacités humaines de l'UMA. Sachant que le niveau de ce commerce ne dépasse guère 5 à 6% du volume total du commerce extérieur des cinq pays membres. L'édification de telle structure régionale permet d'aplanir les difficultés et de mettre sur pied un marché maghrébin pour plus de 100 millions de consommateurs potentiels dans les cinq pays membres de l'UMA, qui sera appelé à s'élargir pour englober un marché arabe de libre-échange.
Fort d'une économie de plus de 224 milliards de dollars de PNB, ce groupement, qui recèle d'importantes ressources naturelles et énergétiques, est en droit de se targuer de sa proximité géographique de l'UE, un marché de 450 millions de consommateurs.
En s'unissant, le Maghreb est capable de s'imposer face aux autres ensembles plus puissants dont l'Union européenne.
A travers un soutien logistique et militaire des polisariens, les dirigeants de ce pays s'obstinent à envenimer davantage les relations avec le Maroc et à créer un climat de tension dans la région.
La construction du Maghreb est énormément conditionnée par le règlement de la question du Sahara et le contentieux algéro-marocain.
Si les pays de l'Union du Maghreb arabe sont déterminés à poursuivre leur action visant à édifier un groupement régional où prévalent paix, sécurité et développement, ils doivent d'abord régler ce conflit qui oppose le Maroc à l'Algérie et qui bloque toute normalisation de leurs relations bilatérales.
Pour le Maroc, cette édification du Maghreb arabe qui constitue toujours un choix stratégique répondant aux aspirations des peuples frères de la région, est réalisable.
A condition que les termes du Traité de Marrakech, et à leur tête le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale des pays membres, soient respectés par tous.
Toutefois, le Maroc, pays fondateur de l'UMA, ne cesse d'intensifier les efforts en vue de redynamiser les structures de l'Union et de traduire dans les faits les appels incessants à sa relance pour sortir son action de la morosité.
Le Maroc est, plus que jamais, conscient que l'édification de cette structure est indispensable et incontournable, face aux profondes mutations intervenues sur la scène internationale. Le Royaume demeure mobilisé pour aller de l'avant en vue de renforcer les institutions maghrébines communes.
Dans ce cadre, il a toujours pris part aux différentes réunions aux niveaux ministériel et technique, sur l'accélération de la cadence de l'intégration économique et industrielle, le développement du commerce inter-maghrébin, le renforcement des infrastructures et des capacités humaines de l'UMA. Sachant que le niveau de ce commerce ne dépasse guère 5 à 6% du volume total du commerce extérieur des cinq pays membres. L'édification de telle structure régionale permet d'aplanir les difficultés et de mettre sur pied un marché maghrébin pour plus de 100 millions de consommateurs potentiels dans les cinq pays membres de l'UMA, qui sera appelé à s'élargir pour englober un marché arabe de libre-échange.
Fort d'une économie de plus de 224 milliards de dollars de PNB, ce groupement, qui recèle d'importantes ressources naturelles et énergétiques, est en droit de se targuer de sa proximité géographique de l'UE, un marché de 450 millions de consommateurs.
En s'unissant, le Maghreb est capable de s'imposer face aux autres ensembles plus puissants dont l'Union européenne.
