Ce rapport faisait suite à une intervention que l'équipe en question dépêchée par la Fondation Mohammed V pour la solidarité avait, en association avec des groupes humanitaires, effectuée auprès des populations des différents douars de Tounfite. Il s'agissait de leur apporter pendant 7 mois un soutien urgent et nécessaire, aux niveaux alimentaire, sanitaire et logistique, de leur assurer une prise en charge dans les moments difficiles, un encadrement pour lutter contre les rigueurs de l'hiver et enfin la précarité causée par les contraintes du rude climat.
En même temps qu'une présence effective de volontaires tous voués au soutien opérationnel aux populations en détresse, l'équipe de la Fondation Mohammed V pour la solidarité s'est attelée à une autre tâche: répertorier les besoins, étudier minutieusement les conditions de vie, établir avec autant que faire se peut le juste diagnostic des problématiques auxquelles sont confrontées les populations des douars et villages de cette province, mettre au point un plan d'action et un programme de projets de développement pour Tounfite et sa région.
Ce travail, qui par sa méthodologie et sa rigueur s'apparente à une véritable exploration socio-ethnologique, a été mené avec un volontarisme que rien ni personne n'a pu altérer. Pas moins de 8 localités ont été visitées et dont les besoins et les problèmes ont été non seulement examinés en détails mais passés au crible: la commune rurale d'Agoudim compte plusieurs villages dont Tagoudite, Noutsafrine, Aït Bouarbi, Tigharmine, Lougagh, Massou et Taararte… Soit près de 800 foyers essaimés ici et là. Celle de Sidi Yahya ou Youssef compte 9 villages: Bouadile, Zaouïa, Asaka, Aït Choa ou Ali, Talate Nouarabe, Tihadarine, Izza Athmane, Bouirghissane, Bouibiridane… Soit quelque 900 foyers.
La commune rurale d'Anemzi compte, quant à elle, 7 structures villageoises qui sont Tamaloute, Aghaddou, Anfgou, Tirghiste, Tighoudine et Ardouz totalisant quelque 785 foyers. La commune rurale de Tounfite s'étale, à son tour, sur 6 douars dont Tounfite centre, Aït Ouchen, Tizin'zou , Aït Lahri , Aït Hassain et Ardouze, soit 2.049 foyers concentrés.
Une véritable cartographie a été dressée, avec les segments pointus aux niveaux des douars, des foyers, des activités économiques et sociales, des moyens dont ils disposent, certes réduits et parfois rudimentaires, ainsi que des équipements de base et de l'accès à l'eau et à l'électricité, à la santé, etc.
L'équipe «Pôle Formation à l'Action de solidarité» a mené un travail de fourmi, parce qu'aucun paramètre de la problématique globale relevant de cette région de Tounfite n'a été laissé au hasard ni écarté. Cependant, au-delà du diagnostic et des constats dressés sans complaisance, les «soldats» du «Pôle Formation à l'Action de solidarité» ont érigé la méthode du «constat critique» accompagné des propositions concrètes, en double colonage en quelque sorte, mettant en exergue, certes, les difficultés mais aussi les forces, l'ampleur de l'intervention à la fois institutionnelle, décrivant avec un luxe de détails ce qu'il en est réellement et objectivement de la situation dans cette région et des opportunités qui y sont inhérentes. Village après village, les besoins sont dressés, commune rurale après commune rurale, les besoins sont passés sous la loupe des sondeurs et explorateurs, qui se sont évertués à faire un travail sociologique de grande d'importance.
Un rapport d'une exhaustivité remarquable que «Le Matin» publiera dans ses prochaines éditions.
En même temps qu'une présence effective de volontaires tous voués au soutien opérationnel aux populations en détresse, l'équipe de la Fondation Mohammed V pour la solidarité s'est attelée à une autre tâche: répertorier les besoins, étudier minutieusement les conditions de vie, établir avec autant que faire se peut le juste diagnostic des problématiques auxquelles sont confrontées les populations des douars et villages de cette province, mettre au point un plan d'action et un programme de projets de développement pour Tounfite et sa région.
Ce travail, qui par sa méthodologie et sa rigueur s'apparente à une véritable exploration socio-ethnologique, a été mené avec un volontarisme que rien ni personne n'a pu altérer. Pas moins de 8 localités ont été visitées et dont les besoins et les problèmes ont été non seulement examinés en détails mais passés au crible: la commune rurale d'Agoudim compte plusieurs villages dont Tagoudite, Noutsafrine, Aït Bouarbi, Tigharmine, Lougagh, Massou et Taararte… Soit près de 800 foyers essaimés ici et là. Celle de Sidi Yahya ou Youssef compte 9 villages: Bouadile, Zaouïa, Asaka, Aït Choa ou Ali, Talate Nouarabe, Tihadarine, Izza Athmane, Bouirghissane, Bouibiridane… Soit quelque 900 foyers.
La commune rurale d'Anemzi compte, quant à elle, 7 structures villageoises qui sont Tamaloute, Aghaddou, Anfgou, Tirghiste, Tighoudine et Ardouz totalisant quelque 785 foyers. La commune rurale de Tounfite s'étale, à son tour, sur 6 douars dont Tounfite centre, Aït Ouchen, Tizin'zou , Aït Lahri , Aït Hassain et Ardouze, soit 2.049 foyers concentrés.
Une véritable cartographie a été dressée, avec les segments pointus aux niveaux des douars, des foyers, des activités économiques et sociales, des moyens dont ils disposent, certes réduits et parfois rudimentaires, ainsi que des équipements de base et de l'accès à l'eau et à l'électricité, à la santé, etc.
L'équipe «Pôle Formation à l'Action de solidarité» a mené un travail de fourmi, parce qu'aucun paramètre de la problématique globale relevant de cette région de Tounfite n'a été laissé au hasard ni écarté. Cependant, au-delà du diagnostic et des constats dressés sans complaisance, les «soldats» du «Pôle Formation à l'Action de solidarité» ont érigé la méthode du «constat critique» accompagné des propositions concrètes, en double colonage en quelque sorte, mettant en exergue, certes, les difficultés mais aussi les forces, l'ampleur de l'intervention à la fois institutionnelle, décrivant avec un luxe de détails ce qu'il en est réellement et objectivement de la situation dans cette région et des opportunités qui y sont inhérentes. Village après village, les besoins sont dressés, commune rurale après commune rurale, les besoins sont passés sous la loupe des sondeurs et explorateurs, qui se sont évertués à faire un travail sociologique de grande d'importance.
Un rapport d'une exhaustivité remarquable que «Le Matin» publiera dans ses prochaines éditions.
