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Le comandant du secteur militaire de la wilaya de Djelfa (275 km au sud d'Alger), a été tué, samedi, dans un attentat à la bombe dans la région Abdelmadjid, relevant de cette wilaya.
Cet officier, à la tête d'un convoi militaire déployé dans le cadre d'une vaste opération de ratissage, a été tué alors qu'un autre officier a été blessé suite à l'explosion d'une bombe artisanale.
Réputé pour être un fief du terrorisme, la région où se trouve le mont Boukhil a été le théâtre, en janvier dernier, d'un accrochage qui avait coûté la vie à quatre militaires.
L'attentat de Djelfa intervient au lendemain de la mort d'un militaire qui a sauté sur une bombe actionnée à distance dans la région de Lakhdaria dans la wilaya de Bouira (120 km à l'est d'Alger).
Un policier a été également assassiné, samedi, dans un faux barrage dressé par un groupe armé à la sortie de la ville de Tigzirt, sur la route qui mène vers Tizi-Ouzou (103 km à l'est d'Alger), indique-t-on de même source.
La victime était à bord d'un fourgon de transports de voyageurs lorsqu'il a été surpris par un groupe armé. Le policier n'était pas directement ciblé, mais son comportement avait éveillé les soupçons du groupe armé qui a fini par découvrir son identité.
Selon les premiers éléments de l'enquête de la police, les membres du groupe armé ont dressé ce faux barrage pour notamment évoquer les derniers combats qui opposent le GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) et l'armée algérienne dans la région de Yakouren (Kabylie).
Dans le contexte de la violence sévissant en Algérie, cinq personnes ont été blessées à Zemmouri, dans la wilaya de Boumerdès (50 km à l'est d'Alger). Une déflagration, qui visait une brigade de la gendarmerie, a atteint un bus transportant des passagers dont cinq ont été blessés. A Bouira (120 km à l'est d'Alger), trois militaires ont été blessés par l'explosion d'une bombe devant les locaux de l'entreprise chinoise "Setik", chargée de la construction de l'autoroute est-ouest. Les militaires montaient la garde autour de l'établissement, souligne-t-on de même source.
Une autre bombe a explosé à Ouled Ali sur les hauteurs à Thénia, dans la wilaya de Boumerdès, faisant un blessé, un vieil homme touché aux jambes. Une bombe à explosé, en outre, à Zemmouri, le même jour, blessant légèrement le chauffeur d'une camionnette transportant des denrées alimentaires pour un cantonnement militaire.
A Alger, une fausse alerte à la bombe à la place Kennedy à El Biar, a semé la panique parmi les habitants, indique la presse, précisant qu'un sac abandonné a été à l'origine d'une véritable cohue, sur cette place, un lieu très fréquenté de la capitale. Cette dernière connaît, ces derniers jours, un renforcement des mesures de sécurité avec une augmentation des barrages de contrôle fonctionnant jour et nuit, ce qui dénote que les menaces d'attentats terroristes proférées par Al Qaïda, sont prises au sérieux par les autorités locales. Une bombe a été, en outre, désamorcée devant le portail du lycée Réda-Houhou à Constantine (431 km à l'est d'Alger). La bombe a été dissimulée dans un sac abandonné devant la porte de l'établissement. L'engin a été désamorcé à temps par des artificiers alors que les lycéens, pris de panique, ont vite quitté les lieux. Une fausse alerte à la bombe a été signalée par ailleurs au lycée Polyvalent de Bejaia (263 km à l'est d'Alger), semant la panique parmi les lycéens.
Dans la wilaya de Tébessa (634 km à l'est d'Alger) quatre bombes ont explosé, vendredi, à Jebel Anoul, tuant un troupeau de moutons. Ces bombes ont été placées par un groupe armé très actif dans cette région pour assurer sa sécurité en cas d'attaque de la part de l'armée algérienne, souligne-t-on de même source.
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L'annonce de cette grève a été faite lors d'une conférence de presse, tenue vendredi, à Alger par l'IAFP et intervient après que le gouvernement soit resté "muet" à l'égard des revendications des fonctionnaires.
L'intersyndicale demande une augmentation des salaires des fonctionnaires par l'abrogation de l'article 87 bis et la revalorisation de la valeur du point indiciaire et son indexation sur un pouvoir d'achat réel.
Elle réclame également la participation effective des syndicats autonomes à l'élaboration des statuts particuliers et des régimes indemnitaires des différents secteurs, l'intégration des enseignants contractuels et la titularisation des vacataires par la création de nouveaux postes budgétaires.
A l'appel des syndicats autonomes, les fonctionnaires de la fonction publique avaient observé une grève nationale du 10 au 12 février dernier.
Ces syndicats, qui sont déterminés à aller jusqu'au bout de leurs revendications, menacent, en outre, de multiplier les actions de protestation si le gouvernement "s'entête" à fermer les portes du dialogue avec les syndicats autonomes, estiment-ils.
Cet officier, à la tête d'un convoi militaire déployé dans le cadre d'une vaste opération de ratissage, a été tué alors qu'un autre officier a été blessé suite à l'explosion d'une bombe artisanale.
Réputé pour être un fief du terrorisme, la région où se trouve le mont Boukhil a été le théâtre, en janvier dernier, d'un accrochage qui avait coûté la vie à quatre militaires.
L'attentat de Djelfa intervient au lendemain de la mort d'un militaire qui a sauté sur une bombe actionnée à distance dans la région de Lakhdaria dans la wilaya de Bouira (120 km à l'est d'Alger).
Un policier a été également assassiné, samedi, dans un faux barrage dressé par un groupe armé à la sortie de la ville de Tigzirt, sur la route qui mène vers Tizi-Ouzou (103 km à l'est d'Alger), indique-t-on de même source.
La victime était à bord d'un fourgon de transports de voyageurs lorsqu'il a été surpris par un groupe armé. Le policier n'était pas directement ciblé, mais son comportement avait éveillé les soupçons du groupe armé qui a fini par découvrir son identité.
Selon les premiers éléments de l'enquête de la police, les membres du groupe armé ont dressé ce faux barrage pour notamment évoquer les derniers combats qui opposent le GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) et l'armée algérienne dans la région de Yakouren (Kabylie).
Dans le contexte de la violence sévissant en Algérie, cinq personnes ont été blessées à Zemmouri, dans la wilaya de Boumerdès (50 km à l'est d'Alger). Une déflagration, qui visait une brigade de la gendarmerie, a atteint un bus transportant des passagers dont cinq ont été blessés. A Bouira (120 km à l'est d'Alger), trois militaires ont été blessés par l'explosion d'une bombe devant les locaux de l'entreprise chinoise "Setik", chargée de la construction de l'autoroute est-ouest. Les militaires montaient la garde autour de l'établissement, souligne-t-on de même source.
Une autre bombe a explosé à Ouled Ali sur les hauteurs à Thénia, dans la wilaya de Boumerdès, faisant un blessé, un vieil homme touché aux jambes. Une bombe à explosé, en outre, à Zemmouri, le même jour, blessant légèrement le chauffeur d'une camionnette transportant des denrées alimentaires pour un cantonnement militaire.
A Alger, une fausse alerte à la bombe à la place Kennedy à El Biar, a semé la panique parmi les habitants, indique la presse, précisant qu'un sac abandonné a été à l'origine d'une véritable cohue, sur cette place, un lieu très fréquenté de la capitale. Cette dernière connaît, ces derniers jours, un renforcement des mesures de sécurité avec une augmentation des barrages de contrôle fonctionnant jour et nuit, ce qui dénote que les menaces d'attentats terroristes proférées par Al Qaïda, sont prises au sérieux par les autorités locales. Une bombe a été, en outre, désamorcée devant le portail du lycée Réda-Houhou à Constantine (431 km à l'est d'Alger). La bombe a été dissimulée dans un sac abandonné devant la porte de l'établissement. L'engin a été désamorcé à temps par des artificiers alors que les lycéens, pris de panique, ont vite quitté les lieux. Une fausse alerte à la bombe a été signalée par ailleurs au lycée Polyvalent de Bejaia (263 km à l'est d'Alger), semant la panique parmi les lycéens.
Dans la wilaya de Tébessa (634 km à l'est d'Alger) quatre bombes ont explosé, vendredi, à Jebel Anoul, tuant un troupeau de moutons. Ces bombes ont été placées par un groupe armé très actif dans cette région pour assurer sa sécurité en cas d'attaque de la part de l'armée algérienne, souligne-t-on de même source.
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Grève de la fonction publique
Une grève nationale de la fonction publique aura lieu du 13 au 15 avril prochain en Algérie, à l'appel de l'Intersyndicale autonome de la fonction publique (IAFP).L'annonce de cette grève a été faite lors d'une conférence de presse, tenue vendredi, à Alger par l'IAFP et intervient après que le gouvernement soit resté "muet" à l'égard des revendications des fonctionnaires.
L'intersyndicale demande une augmentation des salaires des fonctionnaires par l'abrogation de l'article 87 bis et la revalorisation de la valeur du point indiciaire et son indexation sur un pouvoir d'achat réel.
Elle réclame également la participation effective des syndicats autonomes à l'élaboration des statuts particuliers et des régimes indemnitaires des différents secteurs, l'intégration des enseignants contractuels et la titularisation des vacataires par la création de nouveaux postes budgétaires.
A l'appel des syndicats autonomes, les fonctionnaires de la fonction publique avaient observé une grève nationale du 10 au 12 février dernier.
Ces syndicats, qui sont déterminés à aller jusqu'au bout de leurs revendications, menacent, en outre, de multiplier les actions de protestation si le gouvernement "s'entête" à fermer les portes du dialogue avec les syndicats autonomes, estiment-ils.
