Depuis trois jours, le personnel de la fonction publique a observé une grève en Algérie à l'appel des syndicats autonomes regroupés au sein d'une coordination nationale. Les syndicats projetaient d'observer un sit in mardi devant le siège du gouvernement mais la police les a empêchés de s'approcher des lieux avant de les «bastonner», titre à la Une le quotidien El Watan qui illustre son article d'une photo montrant des manifestants roués de coups par un policier.
Le Front des forces socialistes (FFS, opposition), a dénoncé l'empêchement du rassemblement de protestation des syndicats autonomes et condamné «la répression violente» et «sauvage» contre les militants syndicalistes qui revendiquent leurs droits sociaux, indique un communiqué de ce parti dont copie est parvenue à MAP-Alger.
Le FFS, qui fait part de sa solidarité du combat pour les libertés et les droits syndicaux, se dit convaincu que des partis libres, des syndicats autonomes sont nécessaires pour construire la démocratie en Algérie, ajoute le communiqué.
Même solidarité avec les militants syndicaux, affichée par le mouvement démocratique et social (MDS) et la ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH), qui réaffirment leur soutien aux fonctionnaires.
Le gouvernement algérien ne peut pas présenter un rapport «idyllique» sur la situation des droits de l'homme en Algérie devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève et en même temps empêcher l'exercice de ces libertés par «la répression, l'intimidation, l'interdiction et les pressions de toutes sortes», dénonce la LADDH.
Les syndicats autonomes demandent la révision de la nouvelle grille des salaires et la définition d'un nouveau régime indemnitaire pour faire face à l'érosion du pouvoir d'achat. Les enseignants, les médecins et les infirmiers ont largement suivi le mouvement de grève et affichent leur détermination à poursuivre leur action jusqu'à la satisfaction de leurs revendications.
------------------------------------------------------
Cette date historique marque «la rupture» avec le pouvoir algérien et révèle la prise de conscience de la Kabylie sur son identité berbère, a souligné,
M. Mehenni dont les propos sont reproduits mardi par le quotidien El Watan.
Le Front des forces socialistes (FFS, opposition), a dénoncé l'empêchement du rassemblement de protestation des syndicats autonomes et condamné «la répression violente» et «sauvage» contre les militants syndicalistes qui revendiquent leurs droits sociaux, indique un communiqué de ce parti dont copie est parvenue à MAP-Alger.
Le FFS, qui fait part de sa solidarité du combat pour les libertés et les droits syndicaux, se dit convaincu que des partis libres, des syndicats autonomes sont nécessaires pour construire la démocratie en Algérie, ajoute le communiqué.
Même solidarité avec les militants syndicaux, affichée par le mouvement démocratique et social (MDS) et la ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH), qui réaffirment leur soutien aux fonctionnaires.
Le gouvernement algérien ne peut pas présenter un rapport «idyllique» sur la situation des droits de l'homme en Algérie devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève et en même temps empêcher l'exercice de ces libertés par «la répression, l'intimidation, l'interdiction et les pressions de toutes sortes», dénonce la LADDH.
Les syndicats autonomes demandent la révision de la nouvelle grille des salaires et la définition d'un nouveau régime indemnitaire pour faire face à l'érosion du pouvoir d'achat. Les enseignants, les médecins et les infirmiers ont largement suivi le mouvement de grève et affichent leur détermination à poursuivre leur action jusqu'à la satisfaction de leurs revendications.
------------------------------------------------------
Une marche à Bejaia
Le Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK) a appelé à une marche, le 20 avril à Bejaia, en Kabylie (263 km à l'est d'Alger), pour commémorer le 28e anniversaire du printemps berbère. Dans une déclaration, lundi lors d'une conférence qu'il a animée à Tizi Ouzou (103 km à l'est d'Alger), le leader du MAK, Ferhat Mehenni, a mis en relief l'importance de cette date «historique» (20 avril 1980), qui reflète «le combat identitaire pour la cause amazighe».Cette date historique marque «la rupture» avec le pouvoir algérien et révèle la prise de conscience de la Kabylie sur son identité berbère, a souligné,
M. Mehenni dont les propos sont reproduits mardi par le quotidien El Watan.
