Connexion
Conscient du danger que cela représente pour les acquis démocratiques obtenus au prix d'énormes sacrifices, le PPS appelle à un contrat politique nouveau qui redonnerait à l'action partisane ses titres de noblesse.
C'est en substance ce qu'a déclaré Ismaïl Alaoui, le secrétaire général du parti, lors d'un point de presse organisé hier à Rabat pour présenter la conférence nationale du parti qui aura lieu à Bouznika les 15, 16 et 17 février sur le thème "pour un contrat politique nouveau". Selon Ismaïl Alaoui, la conférence nationale vise à approfondir la réflexion sur l'évolution de la situation politique, la question des alliances et l'organisation de l'action du Parti du livre. Il s'agit aussi de "participer au débat sur les réformes que nous devons mener au sein des partis progressistes et démocratiques" pour dépasser cette situation et pour que "notre parti soit encore plus influent dans la société, plus fort et mieux organisé pour affronter les défis électoraux, à commencer par ceux de 2009".
La conférence de Bouznika a été présentée ainsi par Ismaïl Alaoui comme un rendez-vous majeur sur l'agenda du Parti qui veut susciter un débat franc et responsable avec toutes les composantes des forces démocratiques et progressistes. L'enjeu est de mettre le doigt sur les dysfonctionnements qui menacent la transition démocratique marocaine et de trouver les solutions idoines pour y remédier. Le secrétaire général du PPS a indiqué à cet égard qu'un document préparatoire analysant les raisons du faible engagement des citoyens pour l'action politique sera soumis à la conférence nationale, rappelant que la faiblesse du taux de participation aux dernières législatives ainsi que les conditions de formation du gouvernement n'ont pas manqué d'interpeller l'ensemble des militants du PPS.
Faisant le mea-culpa des formations politiques, Ismaïl Alaoui a insisté sur l'incapacité des partis d'allier efficacement leur responsabilité dans la gestion des affaires publiques et leur rôle d'encadrement des revendications des couches populaires et de défense de leurs intérêts.
"Nous n'avons pas été en mesure de nous adapter à l'évolution de la situation politique et sociétale, d'être à l'écoute des attentes de nos concitoyens et de mettre fin à des dissensions stériles qui ont altéré le niveau de mobilisation et d'engagement de nos militants et de nos structures partisanes", a-t-il dit. Compte tenu de ce constat, ce sont la légitimité et la crédibilité des partis politiques qui sont désormais en jeu, selon le même responsable. Celui-ci a appelé par conséquent à une "véritable refondation de notre action, de nos pratiques pour rendre la politique utile et désirable".
Pour lui, le PPS veut fédérer les partis démocratiques autour d'un contrat politique nouveau qui permettrait "d'inaugurer une phase qualitativement supérieure sur les plans institutionnel et politique et créant les conditions du développement économique et d'un progrès social".
Pour rappel, la décision d'organiser cette conférence nationale été prise lors de la réunion du comité central (24-25 novembre et 8-9 décembre 2007). Cette conférence devrait déboucher sur des recommandations qui seront soumises au comité central qui en délibérera. Il s'agit donc de mûrir la réflexion avant que celle-ci ne soit traduite en programme d'action visant à améliorer l'action du PPS, tant au niveau de la présence politique que de la gestion.
-----------------------------------------------
La conférence nationale, qui aura lieu à Bouznika les 15, 16 et 17 février, s'articulera autour de trois ateliers. Le premier s'intitule le nouveau contrat politique et les enjeux de l'action politique. Le second atelier traitera du thème "le nouveau contrat politique et les enjeux économiques et sociaux. Enfin, le dernier atelier aura pour thème "un parti en renouveau, au service du progrès".
Selon Ismaïl Alaoui, l'objectif est que cette conférence participe au débat sur les réformes "que nous devons au sein des partis progressistes et démocratiques. Elle permettra au PPS, toujours selon Ismaïl Alaoui, d'œuvrer pour que "notre parti soit encore plus influent dans la société, plus fort et mieux organisé pour affronter les défis électoraux, à commencer par ceux de 2009".
C'est en substance ce qu'a déclaré Ismaïl Alaoui, le secrétaire général du parti, lors d'un point de presse organisé hier à Rabat pour présenter la conférence nationale du parti qui aura lieu à Bouznika les 15, 16 et 17 février sur le thème "pour un contrat politique nouveau". Selon Ismaïl Alaoui, la conférence nationale vise à approfondir la réflexion sur l'évolution de la situation politique, la question des alliances et l'organisation de l'action du Parti du livre. Il s'agit aussi de "participer au débat sur les réformes que nous devons mener au sein des partis progressistes et démocratiques" pour dépasser cette situation et pour que "notre parti soit encore plus influent dans la société, plus fort et mieux organisé pour affronter les défis électoraux, à commencer par ceux de 2009".
La conférence de Bouznika a été présentée ainsi par Ismaïl Alaoui comme un rendez-vous majeur sur l'agenda du Parti qui veut susciter un débat franc et responsable avec toutes les composantes des forces démocratiques et progressistes. L'enjeu est de mettre le doigt sur les dysfonctionnements qui menacent la transition démocratique marocaine et de trouver les solutions idoines pour y remédier. Le secrétaire général du PPS a indiqué à cet égard qu'un document préparatoire analysant les raisons du faible engagement des citoyens pour l'action politique sera soumis à la conférence nationale, rappelant que la faiblesse du taux de participation aux dernières législatives ainsi que les conditions de formation du gouvernement n'ont pas manqué d'interpeller l'ensemble des militants du PPS.
Faisant le mea-culpa des formations politiques, Ismaïl Alaoui a insisté sur l'incapacité des partis d'allier efficacement leur responsabilité dans la gestion des affaires publiques et leur rôle d'encadrement des revendications des couches populaires et de défense de leurs intérêts.
"Nous n'avons pas été en mesure de nous adapter à l'évolution de la situation politique et sociétale, d'être à l'écoute des attentes de nos concitoyens et de mettre fin à des dissensions stériles qui ont altéré le niveau de mobilisation et d'engagement de nos militants et de nos structures partisanes", a-t-il dit. Compte tenu de ce constat, ce sont la légitimité et la crédibilité des partis politiques qui sont désormais en jeu, selon le même responsable. Celui-ci a appelé par conséquent à une "véritable refondation de notre action, de nos pratiques pour rendre la politique utile et désirable".
Pour lui, le PPS veut fédérer les partis démocratiques autour d'un contrat politique nouveau qui permettrait "d'inaugurer une phase qualitativement supérieure sur les plans institutionnel et politique et créant les conditions du développement économique et d'un progrès social".
Pour rappel, la décision d'organiser cette conférence nationale été prise lors de la réunion du comité central (24-25 novembre et 8-9 décembre 2007). Cette conférence devrait déboucher sur des recommandations qui seront soumises au comité central qui en délibérera. Il s'agit donc de mûrir la réflexion avant que celle-ci ne soit traduite en programme d'action visant à améliorer l'action du PPS, tant au niveau de la présence politique que de la gestion.
-----------------------------------------------
Ateliers thématiques
La conférence nationale vise, selon Ismaïl Alaoui, à rassembler tous ceux et celles qui ont à cœur de défendre le projet démocratique national, la modernité et le progrès social que tout le monde appelle de ses vœux.La conférence nationale, qui aura lieu à Bouznika les 15, 16 et 17 février, s'articulera autour de trois ateliers. Le premier s'intitule le nouveau contrat politique et les enjeux de l'action politique. Le second atelier traitera du thème "le nouveau contrat politique et les enjeux économiques et sociaux. Enfin, le dernier atelier aura pour thème "un parti en renouveau, au service du progrès".
Selon Ismaïl Alaoui, l'objectif est que cette conférence participe au débat sur les réformes "que nous devons au sein des partis progressistes et démocratiques. Elle permettra au PPS, toujours selon Ismaïl Alaoui, d'œuvrer pour que "notre parti soit encore plus influent dans la société, plus fort et mieux organisé pour affronter les défis électoraux, à commencer par ceux de 2009".
