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Cette délégation dispose, en effet, de huit institutions à l'échelle de la province. Ces établissements, dont la mission est d'assurer la protection, d'une part, des enfants orphelins scolarisés ou démunis, et d'autres part des personnes âgées, veillent au bien-être des pensionnaires en leur offrant l'hébergement, l'alimentation, les médicaments et les fournitures scolaires. Ils ont aussi pour rôle d'assurer l'animation éducative, culturelle et sportive. Le nombre des centres d'éducation et de formation existants est de 12. Ils sont répartis sur l'ensemble du territoire provincial. Plus de 687 filles apprenties bénéficient actuellement des services de ces centres dans différents domaines de formation: la coupe et la couture, le tricotage et la broderie dans toutes ses formes…
De même, la délégation de l'Entraide nationale organise des cours d'alphabétisation en faveur des femmes. C'est ainsi que 239 femmes ont bénéficié de cette opération durant l'année 2007. Elle gère également l'institution Ibn Al Baitar pour enfants handicapés physiques.
Ce centre a été crée en 1972 par la Ligue britannique «Save children fun» sous la tutelle de l'Entraide nationale. Le centre Ibn Al Baitar prend en charge actuellement 94 enfants handicapés physiques. L'établissement s'assigne pour objectif l'insertion sociale des enfants handicapés physiques en âge d'être scolarisés, tout en leur offrant hébergement, soins médicaux, distraction et loisirs.
Selon Hamid Tabach, délégué provincial, l'Entraide nationale a pour mission d'apporter l'aide et l'assistance, sous toutes ses formes, au profit des populations déshéritées.
Et d'ajouter qu'elle reste l'outil étatique d'intervention en matière de lutte contre la pauvreté, l'exclusion sociale et la marginalisation et ce par le biais d'un large réseau d'institutions sociales, implantées à travers la province.
Signalons, dans ce sens, que dans le cadre de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), une enveloppe budgétaire d'un million DH a été allouée à la délégation. Ce montant sera distribué aux établissements de bienfaisance de la province.
Cette délégation, qui privilégie le partenariat, a déjà conclu 14 conventions de coopération avec des associations de la société civile en matière de formation des «coopérateurs» de centres sociaux et de protection de l'enfance en difficulté et des handicapés ainsi que pour la lutte contre l'analphabétisme.
Il faut signaler, par ailleurs, que le taux de l'analphabétisme dans la province de Khémisset s'élève à 49,6%. Il existe 200.000 personnes analphabètes (36,1% sont des hommes et 62,49% des femmes).
Rappelons que le Programme national de lutte contre l'analphabétisme vise à réduire le taux de ce problème à moins de 20% à l'horizon 2010 et à l'éradiquer définitivement en 2015.
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Selon des chiffres officiels, l'illettrisme concerne aujourd'hui 38% de la population marocaine (sur un total estimé à 30 millions d'habitants), contre 80% en 1960 et 48% en 1999. Par ailleurs, en 2006, quelque 133.000 écoliers ont pu bénéficier de cours de soutien scolaire. Ce sont essentiellement des enfants démunis qui étaient menacés d'interrompre leur scolarité. Ainsi, 95% d'entre eux ont pu réussir. L'objectif du secrétariat d'Etat chargé de l'Alphabétisation et de l'Education non formelle est d'arriver à dispenser chaque année un soutien scolaire à 200.000 élèves.
De même, la délégation de l'Entraide nationale organise des cours d'alphabétisation en faveur des femmes. C'est ainsi que 239 femmes ont bénéficié de cette opération durant l'année 2007. Elle gère également l'institution Ibn Al Baitar pour enfants handicapés physiques.
Ce centre a été crée en 1972 par la Ligue britannique «Save children fun» sous la tutelle de l'Entraide nationale. Le centre Ibn Al Baitar prend en charge actuellement 94 enfants handicapés physiques. L'établissement s'assigne pour objectif l'insertion sociale des enfants handicapés physiques en âge d'être scolarisés, tout en leur offrant hébergement, soins médicaux, distraction et loisirs.
Selon Hamid Tabach, délégué provincial, l'Entraide nationale a pour mission d'apporter l'aide et l'assistance, sous toutes ses formes, au profit des populations déshéritées.
Et d'ajouter qu'elle reste l'outil étatique d'intervention en matière de lutte contre la pauvreté, l'exclusion sociale et la marginalisation et ce par le biais d'un large réseau d'institutions sociales, implantées à travers la province.
Signalons, dans ce sens, que dans le cadre de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), une enveloppe budgétaire d'un million DH a été allouée à la délégation. Ce montant sera distribué aux établissements de bienfaisance de la province.
Cette délégation, qui privilégie le partenariat, a déjà conclu 14 conventions de coopération avec des associations de la société civile en matière de formation des «coopérateurs» de centres sociaux et de protection de l'enfance en difficulté et des handicapés ainsi que pour la lutte contre l'analphabétisme.
Il faut signaler, par ailleurs, que le taux de l'analphabétisme dans la province de Khémisset s'élève à 49,6%. Il existe 200.000 personnes analphabètes (36,1% sont des hommes et 62,49% des femmes).
Rappelons que le Programme national de lutte contre l'analphabétisme vise à réduire le taux de ce problème à moins de 20% à l'horizon 2010 et à l'éradiquer définitivement en 2015.
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Bilan national
En neuf ans, le nombre des bénéficiaires des programmes d'alphabétisation a pratiquement quadruplé, passant de 181.000 en 1998 à 709.155 en 2007. Un résultat qui rapproche le Maroc des recommandations des Nations unies. En effet, le bilan des cinq dernières années (2002-2007) met en évidence les résultats atteints puisque quelque 2.570.599 personnes ont été alphabétisées, et ce grâce à une vision et une stratégie d'action mises en place par le gouvernement.Selon des chiffres officiels, l'illettrisme concerne aujourd'hui 38% de la population marocaine (sur un total estimé à 30 millions d'habitants), contre 80% en 1960 et 48% en 1999. Par ailleurs, en 2006, quelque 133.000 écoliers ont pu bénéficier de cours de soutien scolaire. Ce sont essentiellement des enfants démunis qui étaient menacés d'interrompre leur scolarité. Ainsi, 95% d'entre eux ont pu réussir. L'objectif du secrétariat d'Etat chargé de l'Alphabétisation et de l'Education non formelle est d'arriver à dispenser chaque année un soutien scolaire à 200.000 élèves.
