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«Notre mot d'ordre est le développement. Rien ne nous arrêtera»

La polémique déclenchée par Miloud Chaâbi à l'encontre de Anas Sefrioui, président-directeur général du groupe Addoha et contre l'Etat ne cesse de faire couler beaucoup d'encre.

«Notre mot d'ordre est le développement. Rien ne nous arrêtera»
Anas Sefrioui, président-directeur général du groupe Addoha
Pour éclaircir l'opinion publique, le Matin Forum a invité, mardi 15 juillet, le patron de Douja Promotion pour débattre de ce sujet épineux. «Franchement je ne connais pas les vrais raisons de Miloud Chaâbi», a-t-il annoncé lors de cette rencontre. Et d'ajouter : «Je n'ai rien à me reprocher et mon groupe n'a jamais bénéficié d'un prix quelconque, au contraire nous avons respecté toutes les procédures lors de l'acquisition des terrains cédés par l'Etat», a déclaré Anas Sefrioui.

Il a insisté également sur le fait que la cession de terrain, dans le cas où le montant d'investissement dépasse 200 millions de DH, se fait toujours avec l'aval de la Commission interministérielle d'investissement qui étudie bien le dossier présenté et statue sur la validité du projet.

Concernant la dérogation que Chaâbi avait qualifiée d'exceptionnelle pour la construction d'un complexe résidentiel de 17 étages à Témara, Sefrioui tient à préciser qu'ils ne sont pas les seuls à en bénéficier, arguant que le building de Maroc Telecom est bâti sur 20 étages et que c'est un choix de la ville de Rabat pour embellir l'entrée de la capitale.

D'autres promoteurs peuvent bénéficier des mêmes dérogations s'ils veulent construire à l'entrée de la ville», a-t-il déclaré. Le président a également annoncé la mise en place d'une nouvelle organisation au sein de son groupe. Le nouvel organigramme sera dévoilé à la rentrée.

Concernant le programme d'emprunts obligataires prévus, ces fonds serviront à accompagner le développement du groupe et l'acquisition de réserves foncières. «Notre mot d'ordre est le développement. Rien ne nous arrêtera, sachant que nous avons des commandes importantes jusqu'en 2010».

Pour conclure, le PDG d'Addoha a annoncé que la Fondation Anas Sefrioui est en cours de mise en place et que la première opération, qui coïncide avec la célébration de l'anniversaire de la ville de Fès, sera dédiée à la réhabilitation de l'ancienne médina pour un coût de 182 millionsde DH.

L'intégralité du débat dans le Matin Eco du jeudi 17 juillet
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