Menu
Search
Lundi 29 Décembre 2025
S'abonner
close
Lundi 29 Décembre 2025
Menu
Search

La Fête nationale française célébrée à Casablanca dans la communion

«La relation entre la France et le Maroc s'inscrit dans une histoire ancienne et riche et une réalité vivante dont vous êtes les acteurs et se construit autour du principe simple, mais combien fort : aider le Maroc, c'est aider notre pays, c'est nous aider nous mêmes».

La Fête nationale française célébrée à Casablanca dans la communion
C'est en ces termes que Pierre Voillery, Consul général de France à Casablanca a mis en exergue l'amitié entre les deux pays, à l'occasion de la célébration de la Fête nationale française le lundi 14 Juillet. Une célébration qui a pris une dimension particulière, cette année, alors que le Sommet de l'Union pour la Méditerranée se tenait à Paris, rassemblant les 40 pays de la région. Dans les jardins du Consulat général de France qui donnent sur la Place Mohammed V et sur l'esplanade de la wilaya, au pied de la célèbre et impressionnante statue du maréchal Lyautey sur son cheval, en présence de Mohamed Kabbaj, wali du Grand Casablanca, de Mohamed Sajid, maire de la ville, de Abdelilah Benakki, commandant de la Place d'armes, ce sont quelques centaines de Français, Marocains et autres nationalités qui étaient rassemblés pour célébrer la Fête nationale française.

Cette cérémonie traditionnelle réunissait toutes les catégories sociales, elle était agrémentée par un immense feu d'artifice qui a illuminé la ville de Casablanca. Moment de communion, elle symbolisait aussi le partage et l'amitié franco-marocaine, reflétée à travers l'histoire commune, la coopération exemplaire et les grands chantiers mis œuvre entre les deux pays. L'appui apporté par le Maroc au projet de l'Union pour la Méditerranée s'inscrit dans cet esprit. Cependant, il convient de souligner que la France est, depuis des années, l'avocat impénitent pour la mise en œuvre de l'Accord d'association privilégié avec le Maroc, ce qu'on appelle le Statut avancé.

M. Pierre Voillery a tenu à le rappeler en soulignant que « la France a la volonté de faire évoluer le partenariat du Maroc avec l'Union européenne vers un partenariat privilégié, allant au-delà de l'association actuelle». Et le Consul général de France, du haut du patio du Consulat de rappeler avec force : «Comment ne pas rappeler que la France est le premier partenaire économique du Maroc, alors que nous sommes à Casablanca dans le premier pôle économique du pays ?». Selon lui, quelque 100.000 Français environ séjournent chaque jour et qu'au niveau du tourisme, ils sont 1,5 million à se rendre dans notre pays. Il a ensuite rappelé les visites du président de la République au Maroc en octobre dernier, celle de François Fillon, Premier ministre en avril, la toute dernière il y a vingt jours de Rachida Dati, Garde des Sceaux, visites qui pérennisent une amitié inscrite dans la durée.

Pierre Voillery a aussi souligné que 16.000 citoyens de nationalité française sont inscrits au Consulat général de France de Casablanca, métropole qui abrite les plus importantes infrastructures scolaires françaises, de bourses et d'aides sociales. «Notre dispositif scolaire au Maroc, le premier au monde, a-t-il affirmé, compte 15.000 élèves dont la moitié sous la tutelle, je n'ose dire la férule, la tutelle bienveillante du proviseur du Lycée Lyautey et l'engagement d'équipes motivées. Puisque je parle d'école et d'éducation, je me dois de citer l'action de l'OSUI qui, en créant le nouveau lycée Massignon, ajoute 1.500 places aux 15.000 existantes».
-------------------------------------------------------------

Consule générale adjointe

Rendant hommage aux diverses institutions, aux personnes et aux équipes qui travaillent dans le cadre du Consulat général de France et de ses prolongements à El Jadida par exemple, le Consul général de France a cité Bernard Paquelier, la Chambre française de commerce et d'industrie, l'EFA, le CNAM, Bernard Digoit, Mme Peric, Mme Ronxin, Jean-Jacques Beucler pour «avoir fait du Centre culturel français de Casablanca non seulement un lieu de culture et d'accueil mais un espace de rencontre». Et dans la foulée, il a annoncé la nomination d'une nouvelle consule générale adjointe au mois de septembre, tout en rendant un hommage à Brigitte Balay qui a, pendant six mois, assuré l'intérim avec efficacité.

Pierre Voillery n'avait pas assez de mots, mélange d'émotion et de spontanéité, pour mettre en exergue l'exceptionnelle relation entre le Maroc et la France. Il s'adresse aux invités marocains en ces termes: «Chers amis marocains, comme je l'ai dit voici quelques instants, aider le Maroc pour un Français, c'est s'aider soi-même et nous sommes à vos côtés dans votre combat pour le développement et pour la stabilité de votre pays». Et d'ajouter avec le même élan : « Or, pour un Français, aider le Maroc, c'est s'enrichir de la différence, de la tolérance, d'une culture, d'une histoire millénaire que je découvre avec émerveillement depuis mon arrivée. (…) Je comprends mieux l'admiration que vous suscitez dans mon pays et, je dois le reconnaître, je commence à y succomber». De tels propos, lancés à l'ombre de la grande statue de bronze du maréchal Lyautey qui vouait un fort et quasi passionnel attachement au Maroc, avaient valeur de symbole. Le Consul général de France aura donné la réelle dimension de l'amitié franco-marocaine.
Lisez nos e-Papers