«L'approche genre est au cœur des préoccupations de notre ministère. Le développement est tributaire de la participation de la femme dans les projets menés par l'agence de développement social (ADS)». Ce message émane de la bouche de, Nouzha Skalli, ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité. Il est sans équivoque. «L'absence des femmes dans les décisions au niveau local, dénote un dysfonctionnement majeur de la démocratie. Ce qui constitue un obstacle au développement. L'Education est un secteur très représentatif de cette absence. Il y a quelques temps, 90% des filles n'étaient pas scolarisées. D'où la pertinence de l'approche genre qui doit être appliquée dans tous les domaines», a renchéri la ministre lors d'une rencontre avec la presse.
En effet, dès sa création, l'ADS a pris conscience de l'importance de la participation féminine dans la guerre qu'elle mène contre l'exclusion sociale.
Avec plus ou moins de difficulté, elle a incité les acteurs sociaux à reconsidérer leurs pratiques en vu d'adopter une approche qui consiste à impliquer la femme au même titre que l'homme dans les actions de développement.
Pour ce faire, l'ADS a créé le «Pôle Genre», un dispositif qui a pour mission de mettre en place une stratégie pratique susceptible de mettre en application l'approche genre dans ses projets.
En partenariat avec le ministère de Développement social et la GTZ, elle a initié un projet qui repose sur trois assises. La mise en place d'un pool de formateurs et formatrices, (qui sont au nombre de 12) à l'approche genre au sein de l'agence, l'élaboration de manuels d'intégration pratique de genre dans les projets des ONG soutenues par l'ADS et la mise en place de 6 plans d'action avec 6 ONG porteurs de projets pilote financés par l'ADS.
Il s'agit là d'un choix stratégique opté par l'Agence. «Après mûre réflexion, on a constaté que “l'approche guichet”, qui était au début intéressante, n'a pas tardé à montrer ses limites», a affirmé Mohamed Najib Guedira, Directeur général de l'ADS lors de cette rencontre. Et d'ajouter : «Le développement est tributaire de la participation de la femme dans les projets menés par notre agence. En réalité, nous avons remarqué que certaines régions bougeaient beaucoup grâce au tissu associatif, alors que d'autres ne connaissaient pas la même dynamique. C'est alors que nous avons réorienté notre stratégie en adoptant une “approche territoriale”, tout en insistant sur la formation et le renforcement des capacités et sur une plus grande coordination pour une plus grande synergie avec les partenaires institutionnels».
Tous ces fondements s'inscrivent dans la stratégie 2008-2010, de l'Agence, qui repose sur les axes suivants : formation et renforcement des capacités, encouragement des activités génératrices de revenus et d'emploi, développement social urbain et enfin l'appui aux services sociaux de base. A la fin de cette rencontre avec la presse, les responsables ont procédé à la remise des diplomes à un groupe de formateurs, membres d'ONG de différentes régions du pays, qui était encadré par l'ADS. Il ne leur reste plus qu'à passer le relais.
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En effet, dès sa création, l'ADS a pris conscience de l'importance de la participation féminine dans la guerre qu'elle mène contre l'exclusion sociale.
Avec plus ou moins de difficulté, elle a incité les acteurs sociaux à reconsidérer leurs pratiques en vu d'adopter une approche qui consiste à impliquer la femme au même titre que l'homme dans les actions de développement.
Pour ce faire, l'ADS a créé le «Pôle Genre», un dispositif qui a pour mission de mettre en place une stratégie pratique susceptible de mettre en application l'approche genre dans ses projets.
En partenariat avec le ministère de Développement social et la GTZ, elle a initié un projet qui repose sur trois assises. La mise en place d'un pool de formateurs et formatrices, (qui sont au nombre de 12) à l'approche genre au sein de l'agence, l'élaboration de manuels d'intégration pratique de genre dans les projets des ONG soutenues par l'ADS et la mise en place de 6 plans d'action avec 6 ONG porteurs de projets pilote financés par l'ADS.
Il s'agit là d'un choix stratégique opté par l'Agence. «Après mûre réflexion, on a constaté que “l'approche guichet”, qui était au début intéressante, n'a pas tardé à montrer ses limites», a affirmé Mohamed Najib Guedira, Directeur général de l'ADS lors de cette rencontre. Et d'ajouter : «Le développement est tributaire de la participation de la femme dans les projets menés par notre agence. En réalité, nous avons remarqué que certaines régions bougeaient beaucoup grâce au tissu associatif, alors que d'autres ne connaissaient pas la même dynamique. C'est alors que nous avons réorienté notre stratégie en adoptant une “approche territoriale”, tout en insistant sur la formation et le renforcement des capacités et sur une plus grande coordination pour une plus grande synergie avec les partenaires institutionnels».
Tous ces fondements s'inscrivent dans la stratégie 2008-2010, de l'Agence, qui repose sur les axes suivants : formation et renforcement des capacités, encouragement des activités génératrices de revenus et d'emploi, développement social urbain et enfin l'appui aux services sociaux de base. A la fin de cette rencontre avec la presse, les responsables ont procédé à la remise des diplomes à un groupe de formateurs, membres d'ONG de différentes régions du pays, qui était encadré par l'ADS. Il ne leur reste plus qu'à passer le relais.
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