Une initiative où les dix-neuf plasticiens font preuve, encore une fois, de leur fidélité et leur respect pour ce peintre qui a enrichi l'univers des arts plastiques marocain. «Feu Kacimi mérite bien cet hommage de la part de ses collègues, parce que c'est un artiste qui a énormément donné et milité pour la cause artistique et culturelle, aussi bien avec sa peinture qu'avec sa poésie. A travers sa carrière, il a pu franchir plusieurs étapes et a su valoriser la peinture marocaine en dehors des frontières. Nous avons beaucoup appris de lui. C'était quelqu'un qui ne parlait pas beaucoup, mais avec le peu qu'il disait, il drainait des idées et des pensées très éclairées», souligne l'un des participants à la prestation, l'artiste-plasticien Aziz Tounsi, ajoutant que cette manifestation représente un témoignage de gratitude et de considération envers ce fervent militant pour l'art, n'ayant jamais arrêté son combat culturel qui a marqué de ses empreintes l'''âme plastique marocaine''.
Dans cette exposition, nous pouvons déceler plusieurs ''écoles plastiques'' dont chacune d'elle reflète le talent et la passion de l'artiste l'ayant adoptée, notamment les peintres Abdelghani Al Harrati, Aziz Tounsi, Fouzia Jaidani, Alia Azzi, Mjid En Nour, Fouad Cherroudi, Khalid Alouaji, Mohamed Benabdellah. Une belle compétition entre différents styles où chacun des peintres a donné le maximum de lui-même, faisant passer ses réflexions à travers une palette riche en couleurs et en créativité. Nous découvrons, ainsi, des potentialités qui ont besoin d'être encouragées en leur donnant plus de chance et d'occasions pour présenter leurs travaux. «En plus de son côté solidaire, cette exposition a pu réunir et donner l'opportunité à plusieurs artistes d'exposer leurs travaux au grand public. Ces mêmes peintres qui n'ont pas souvent l'occasion de les présenter, vu la rareté des galeries. Normalement, cette prestation devait avoir lieu dans l'une des galeries nationales, du fait de sa portée artistique et humanitaire pour honorer la création du disparu. Mais toutes les portes furent fermées devant nous, sauf celle du Club scientifique de l'Association Bouregreg qui nous a ouvert sa grande salle à Bettana», précise le peintre Tounsi.
En effet, c'est un problème auquel est confronté quotidiennement nos artistes-peintres les freinant dans leur élan et parfois même les poussant à abandonner complètement le domaine de l'art. «Dans les années 70 et 80, les artistes devaient travailler uniquement pour se faire valoir dans l'univers plastique et marquer de leur nom l'histoire de la peinture marocaine. C'était leur seul souci. Actuellement, avec le foisonnement du champ pictural, la tâche devient de plus en plus difficile, car il y a d'autres écoles qui sont apparues et beaucoup de peintres qui ont vu le jour. Donc, le combat est plus dur à mener pour défendre son travail et son message. L'artiste a deux paris à gagner: celui de faire passer ses idées et satisfaire tous les publics, puis le second pour ancrer son nom parmi les grands».
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Dans cette exposition, nous pouvons déceler plusieurs ''écoles plastiques'' dont chacune d'elle reflète le talent et la passion de l'artiste l'ayant adoptée, notamment les peintres Abdelghani Al Harrati, Aziz Tounsi, Fouzia Jaidani, Alia Azzi, Mjid En Nour, Fouad Cherroudi, Khalid Alouaji, Mohamed Benabdellah. Une belle compétition entre différents styles où chacun des peintres a donné le maximum de lui-même, faisant passer ses réflexions à travers une palette riche en couleurs et en créativité. Nous découvrons, ainsi, des potentialités qui ont besoin d'être encouragées en leur donnant plus de chance et d'occasions pour présenter leurs travaux. «En plus de son côté solidaire, cette exposition a pu réunir et donner l'opportunité à plusieurs artistes d'exposer leurs travaux au grand public. Ces mêmes peintres qui n'ont pas souvent l'occasion de les présenter, vu la rareté des galeries. Normalement, cette prestation devait avoir lieu dans l'une des galeries nationales, du fait de sa portée artistique et humanitaire pour honorer la création du disparu. Mais toutes les portes furent fermées devant nous, sauf celle du Club scientifique de l'Association Bouregreg qui nous a ouvert sa grande salle à Bettana», précise le peintre Tounsi.
En effet, c'est un problème auquel est confronté quotidiennement nos artistes-peintres les freinant dans leur élan et parfois même les poussant à abandonner complètement le domaine de l'art. «Dans les années 70 et 80, les artistes devaient travailler uniquement pour se faire valoir dans l'univers plastique et marquer de leur nom l'histoire de la peinture marocaine. C'était leur seul souci. Actuellement, avec le foisonnement du champ pictural, la tâche devient de plus en plus difficile, car il y a d'autres écoles qui sont apparues et beaucoup de peintres qui ont vu le jour. Donc, le combat est plus dur à mener pour défendre son travail et son message. L'artiste a deux paris à gagner: celui de faire passer ses idées et satisfaire tous les publics, puis le second pour ancrer son nom parmi les grands».
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