Un public élitique a eu, ainsi, le privilège de les contempler depuis le 6 août, découvrant le talent inné et le professionnalisme acquis chez les deux artistes, considérés parmi les ténors de la peinture gadirie. En effet, ce sont des peintres qui ont déjà accompli une longue et belle carrière, se forgeant un style bien propre à eux, les propulsant à un niveau respectable au sein de l'univers des arts plastiques. Pour ceux qui les connaissent, Belkadi et Sanoussi sont, également, des artistes très producteurs, dont les travaux sont en évolution progressive. C'est le cas de Sanoussi qui rompt, dans cette nouvelle prestation, avec son style d'antan, réalisant des travaux exceptionnels, comme l'ont constaté certains critiques d'art. Un véritable tournant dans sa carrière et un tour de force très palpable qui a donné naissance à une série de superbes toiles. Toutes des créations récentes d'un style plus libre et plus dynamique.
«Ces œuvres accrochées sont loin de ses habituels signes et symboles berbères qui dominaient souvent ses tableaux et les rendaient un peu uniformes. Ce sont des créations finement gestuelles, libres et tracées avec inspiration et rapidité, qui les ont remplacées. Des coups de pinceaux débridés créant des oeuvres surréalistes et forcément oniriques en même temps, atteignant une grande maturité. C'est un autre Sanoussi qui nous surprend par cette exposition méritant beaucoup de considération», affirme Frédéric Damgaard, critique et historien d'art.
Qualifié de peintre profond, Sanoussi baigne dans une abstraction chaude à effets chromatiques qui reproduit la sensation de la couleur comme fonction expressive, de la matière et de la combinaison des plans et des formes. Sa peinture se présente comme un agencement solidaire entre la matière, la couleur, les formes, les tracés et les signes, baignant dans l'activité imaginative de l'artiste pour réaliser l'accord entre ces catégories dans une logique de mouvements.
Dans la seconde salle réservée, également, pour les expositions d'arts plastiques, sont accrochés les travaux de Mustapha Belkadi, dont des groupes de femmes habillées en haïk ou autres vêtements traditionnels, des Kasbahs, des Marabouts, des cavaliers, entre autres. «On peut qualifier ses peintures de figuratives et abstraites ou encore mieux d'un style qui lui est personnel : du figuratif-abstrait. Des œuvres qui ont beaucoup de caractère et beaucoup de force, sans aucune monotonie. Des sujets variés traités dans des couleurs et des styles diversifiés, une palette agréable avec une foisonnante inspiration et une intense créativité, bien que ses thèmes de prédilection sont souvent inspirés des traditions marocaines, tels moussems, fantasia, habits…», commente F. Damgaard.
Signant ses tableaux par le diminutif Belka, Mustapha Belkadi a derrière lui une longue et riche carrière professionnelle, dont les prestations ne se comptent plus, qu'elles soient individuelles ou collectives, couronnées par l'obtention de prix honorifiques de mérite. Un parcours exemplaire, dont la créativité est fondée sur plusieurs sources et plusieurs élans, en quête des rapports entre corps, espaces et volumes chromatiques. L'exposition se poursuivra jusqu'au 30 août 2008.
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«Ces œuvres accrochées sont loin de ses habituels signes et symboles berbères qui dominaient souvent ses tableaux et les rendaient un peu uniformes. Ce sont des créations finement gestuelles, libres et tracées avec inspiration et rapidité, qui les ont remplacées. Des coups de pinceaux débridés créant des oeuvres surréalistes et forcément oniriques en même temps, atteignant une grande maturité. C'est un autre Sanoussi qui nous surprend par cette exposition méritant beaucoup de considération», affirme Frédéric Damgaard, critique et historien d'art.
Qualifié de peintre profond, Sanoussi baigne dans une abstraction chaude à effets chromatiques qui reproduit la sensation de la couleur comme fonction expressive, de la matière et de la combinaison des plans et des formes. Sa peinture se présente comme un agencement solidaire entre la matière, la couleur, les formes, les tracés et les signes, baignant dans l'activité imaginative de l'artiste pour réaliser l'accord entre ces catégories dans une logique de mouvements.
Dans la seconde salle réservée, également, pour les expositions d'arts plastiques, sont accrochés les travaux de Mustapha Belkadi, dont des groupes de femmes habillées en haïk ou autres vêtements traditionnels, des Kasbahs, des Marabouts, des cavaliers, entre autres. «On peut qualifier ses peintures de figuratives et abstraites ou encore mieux d'un style qui lui est personnel : du figuratif-abstrait. Des œuvres qui ont beaucoup de caractère et beaucoup de force, sans aucune monotonie. Des sujets variés traités dans des couleurs et des styles diversifiés, une palette agréable avec une foisonnante inspiration et une intense créativité, bien que ses thèmes de prédilection sont souvent inspirés des traditions marocaines, tels moussems, fantasia, habits…», commente F. Damgaard.
Signant ses tableaux par le diminutif Belka, Mustapha Belkadi a derrière lui une longue et riche carrière professionnelle, dont les prestations ne se comptent plus, qu'elles soient individuelles ou collectives, couronnées par l'obtention de prix honorifiques de mérite. Un parcours exemplaire, dont la créativité est fondée sur plusieurs sources et plusieurs élans, en quête des rapports entre corps, espaces et volumes chromatiques. L'exposition se poursuivra jusqu'au 30 août 2008.
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