Certains athlètes parmi les 57 convoqués, début octobre pour un stage de préparation à Rabat, dans le cadre des préparatifs des équipes nationales aux échéances régionales, continentales et internationales programmées pour la saison 2008-2009, n'ont pas répondu présent, apprend-on auprès de source fiable au sein de la fédération. Selon la même source, les autres athlètes qui se sont présentés pour participer à ce stage n'ont pas apprécié les méthodes de préparation imposées par le DTN qui a décrété des séances de musculation pour l'ensemble des athlètes sans aucune considération pour la spécialisation des uns et des autres. Ce n'est pas tout. La même source indique que le DTN s'est mal comporté avec certains athlètes au point de chasser l'un d'entre eux de l'Institut national de l'athlétisme comme un «malpropre». La série noire ne s'arrête pas là, En effet, on apprend la naturalisation de deux athlètes de l'équipe nationale juniors spécialisés dans l'épreuve de 1.500 m qui ont opté pour la nationalité qatarie.
Un troisième athlète a été, semble-t-il, également contacté par les Qataris qui cherchent absolument à l'enrôler sous leurs couleurs. Si le rythme de fuite de nos athlètes se poursuit de la sorte, il ne resterait plus aucun athlète capable de défendre les couleurs nationales, indique-t-on. Contacté à ce sujet, Saïd Aouita, a nié en bloc toutes ces informations assurant que le climat est serein au sein de l'équipe nationale. « Tout ce qui se dit n'est que des spéculations pour déstabiliser notre travail. Tous les athlètes convoqués sont entrés en stage à l'exception de Abdelati Iguidir », a-t-il précisé. Concernant la naturalisation des athlètes, Aouita a indiqué qu'un dénommé Zerighnat, ancien athlète, exerce du chantage sur la fédération menaçant de faire fuir les athlètes au Qatar en cas où il n'est pas retenu comme entraîneur. «On ne peut pas prendre tout le monde. J'ai pris les meilleurs pour préparer les prochaines échéances. Ceux que nous avons pris ont un profil adéquat pour relever le challenge que nous avons fixé. A ce que je sache Zerignat n'est pas Khalid Sekkah ou Moulay Brahim Boutaïb ou autres», a-t-il assuré.
A l'heure où nous mettions sous presse, on n'a pas pu prendre la version de Zerignat à ce sujet. Aouita a indiqué qu'il tiendra une conférence de presse, jeudi prochain, pour donner mettre la lumière sur tous ces affaires. Il est à signaler qu'Aouita, après sa nomination à la tête de la direction technique nationale, a annoncé le projet «Champion olympique». Il s'agit d'une stratégie qui vise à préparer les athlètes spécialement pour les Jeux Olympiques. Elle concerne des jeunes de 14 à 17 ans qui seront soums à un régime d'entraînement spécifique, sous la conduite de cadres spécialisés. Il a également indiqué vouloir travailler à la jamaïcaine.
La position géographique du Maroc et la morphologie de ses athlètes permettront de choisir les disciplines sur lesquelles il faudrait miser en premier lieu. La stratégie préconisée s'appuie sur deux piliers fondamentaux : d'une part, les clubs et les ligues, et d'autre part, les écoles.
Aouita ne rentre pas dans les détails, mais estime que la qualité des encadreurs actuels est un gage de réussite. Il ne compte pas non plus tout raser et repartir à zéro. Ce serait suicidaire, car cela équivaut à la dilapidation de l'acquis. Pour lui, les athlètes qui ont participé aux J.O. de Pékin n'étaient pas mauvais, mais c'était plutôt l'approche qui était inadéquate. «Le Maroc pouvait revenir avec trois médailles au moins. Les J.O., il faudrait savoir les préparer et cela se fait des années auparavant». Et c'est justement l'objectif principal de son projet qui, d'après lui, devrait rapporter au Maroc de nombreuses médailles aux J.O. de Londres en 2012.
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Un troisième athlète a été, semble-t-il, également contacté par les Qataris qui cherchent absolument à l'enrôler sous leurs couleurs. Si le rythme de fuite de nos athlètes se poursuit de la sorte, il ne resterait plus aucun athlète capable de défendre les couleurs nationales, indique-t-on. Contacté à ce sujet, Saïd Aouita, a nié en bloc toutes ces informations assurant que le climat est serein au sein de l'équipe nationale. « Tout ce qui se dit n'est que des spéculations pour déstabiliser notre travail. Tous les athlètes convoqués sont entrés en stage à l'exception de Abdelati Iguidir », a-t-il précisé. Concernant la naturalisation des athlètes, Aouita a indiqué qu'un dénommé Zerighnat, ancien athlète, exerce du chantage sur la fédération menaçant de faire fuir les athlètes au Qatar en cas où il n'est pas retenu comme entraîneur. «On ne peut pas prendre tout le monde. J'ai pris les meilleurs pour préparer les prochaines échéances. Ceux que nous avons pris ont un profil adéquat pour relever le challenge que nous avons fixé. A ce que je sache Zerignat n'est pas Khalid Sekkah ou Moulay Brahim Boutaïb ou autres», a-t-il assuré.
A l'heure où nous mettions sous presse, on n'a pas pu prendre la version de Zerignat à ce sujet. Aouita a indiqué qu'il tiendra une conférence de presse, jeudi prochain, pour donner mettre la lumière sur tous ces affaires. Il est à signaler qu'Aouita, après sa nomination à la tête de la direction technique nationale, a annoncé le projet «Champion olympique». Il s'agit d'une stratégie qui vise à préparer les athlètes spécialement pour les Jeux Olympiques. Elle concerne des jeunes de 14 à 17 ans qui seront soums à un régime d'entraînement spécifique, sous la conduite de cadres spécialisés. Il a également indiqué vouloir travailler à la jamaïcaine.
La position géographique du Maroc et la morphologie de ses athlètes permettront de choisir les disciplines sur lesquelles il faudrait miser en premier lieu. La stratégie préconisée s'appuie sur deux piliers fondamentaux : d'une part, les clubs et les ligues, et d'autre part, les écoles.
Aouita ne rentre pas dans les détails, mais estime que la qualité des encadreurs actuels est un gage de réussite. Il ne compte pas non plus tout raser et repartir à zéro. Ce serait suicidaire, car cela équivaut à la dilapidation de l'acquis. Pour lui, les athlètes qui ont participé aux J.O. de Pékin n'étaient pas mauvais, mais c'était plutôt l'approche qui était inadéquate. «Le Maroc pouvait revenir avec trois médailles au moins. Les J.O., il faudrait savoir les préparer et cela se fait des années auparavant». Et c'est justement l'objectif principal de son projet qui, d'après lui, devrait rapporter au Maroc de nombreuses médailles aux J.O. de Londres en 2012.
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