Dans cette même lignée, il a conclu le 21 avril dernier, l'acquisition de 79,15% du capital de la Compagnie bancaire de l'Afrique Occidentale (CBAO) auprès du groupe Mimran. Une opération que le groupe marocain, accompagné par ses actionnaires de référence (ONA, SNI) avait amorcée en novembre 2007, et ce pour un montant qui se hisse à près de 1,5 milliard de dirhams.
Il s'en suit que les organes de gestion opérationnelle de cette banque sont maintenus et assureront son pilotage dans la continuité.
En outre, à la demande du Conseil d'administration, ils auront pour tâche de préparer le rapprochement de la CBAO avec Attijari bank Sénégal.
Ce qui ne pourra que placer le groupe au premier rang des banques de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), d'autant que le Groupe reste ouvert à toutes les opportunités qui peuvent se présenter en termes de croissance externe.
A cet effet, rappelons qu'il a lancé en 2007 deux émissions obligataires subordonnées d'un montant total de 3 milliards de dirhams lesquelles ont permis de renforcer les fonds propres du groupe afin de mener à bien son plan de déploiement particulièrement à l'international.
Celui-ci s'est matérialisé en 2007 par l'acquisition de 66,67% du capital de la Banque sénégalo-tunisienne (BST) et par le rachat de 79,15% de la CBAO.
Par ailleurs, le groupe a obtenu une licence en Mauritanie ; le déploiement de ces activités étant en cours. De même, sa volonté de pénétrer le marché libyen est maintenue bien qu'il ne soit pas retenu pour la privatisation de la banque Al Wahda.
En outre, le Groupe a vraisemblablement mis en œuvre des programmes de développement ambitieux pour l'ensemble desesfiliales en Afrique afin de les hisser aux standards de sa Banque marocaine.
Ainsi, pour son antenne tunisienne et après avoir achevé son assainissement, il a établi un plan de développement " Intilaq " qui devrait se traduire par la mise en place d'une nouvelle organisation commerciale et d'un schéma informatique moderne, ainsi que par l'extension du réseau. Comprenant 240 projets, ce plan a débouché sur l'ouverture de 10 nouvelles agences et l'installation de 23 GAB supplémentaires.
Au niveau du continent européen, Attijariwafa bank Europe, filiale bancaire française à statut européen, a poursuivi le déploiement de son passeport européen avec la création de deux succursales : l'une en Allemagne, l'autre aux Pays-Bas.
Deux nouvelles agences ont également ouvert en France, à Marseille et à Toulouse. Fin 2007, Attijariwafa bank Europe s'est installée dans son nouveau siège parisien, qui consacre l'ampleur des activités du Groupe en Europe.
Pour le moment, il continue d'œuvrer pour l'optimisation des synergies entre la banque et les représentations du Groupe en Europe et au Moyen-Orient.
---------------------------------------
Les parts de marché se fixent, de ce fait, à 26,5% pour les dépôts et à 25,4% pour les crédits. Il en découle un PNB en bonification de 18,6% à 8,8 milliards de dirhams. Le RNPG ressort, quant à lui, à 2,5 milliards de dirhams, en amélioration de 8,2%.
Par pôle d'activité, la Banque au Maroc et en Europe participe à hauteur de 68,7% dans le RNPG, contre 13,7% pour les sociétés de financement spécialisées et seulement 2,3% pour les banques de détail à l'international, le reste émanant du pôle assurance et immobilier. Par ailleurs, du fait du renforcement de la couverture des créances en souffrance compte tenu du niveau élevé de la contentialité de la filiale au Sénégal (35,11%) et de celle basée en Tunisie (16,99%) laquelle a suscité un provisionnement total de son portefeuille contentieux, le coût du risque consolidé augmente sensiblement à 658,6 millions de dirhams, contre seulement 2,5 millions de dirhams, une année auparavant.
Le taux de contentialité des activités au Maroc se limite, quant à lui, à 5,53%.
Il s'en suit que les organes de gestion opérationnelle de cette banque sont maintenus et assureront son pilotage dans la continuité.
En outre, à la demande du Conseil d'administration, ils auront pour tâche de préparer le rapprochement de la CBAO avec Attijari bank Sénégal.
Ce qui ne pourra que placer le groupe au premier rang des banques de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), d'autant que le Groupe reste ouvert à toutes les opportunités qui peuvent se présenter en termes de croissance externe.
A cet effet, rappelons qu'il a lancé en 2007 deux émissions obligataires subordonnées d'un montant total de 3 milliards de dirhams lesquelles ont permis de renforcer les fonds propres du groupe afin de mener à bien son plan de déploiement particulièrement à l'international.
Celui-ci s'est matérialisé en 2007 par l'acquisition de 66,67% du capital de la Banque sénégalo-tunisienne (BST) et par le rachat de 79,15% de la CBAO.
Par ailleurs, le groupe a obtenu une licence en Mauritanie ; le déploiement de ces activités étant en cours. De même, sa volonté de pénétrer le marché libyen est maintenue bien qu'il ne soit pas retenu pour la privatisation de la banque Al Wahda.
En outre, le Groupe a vraisemblablement mis en œuvre des programmes de développement ambitieux pour l'ensemble desesfiliales en Afrique afin de les hisser aux standards de sa Banque marocaine.
Ainsi, pour son antenne tunisienne et après avoir achevé son assainissement, il a établi un plan de développement " Intilaq " qui devrait se traduire par la mise en place d'une nouvelle organisation commerciale et d'un schéma informatique moderne, ainsi que par l'extension du réseau. Comprenant 240 projets, ce plan a débouché sur l'ouverture de 10 nouvelles agences et l'installation de 23 GAB supplémentaires.
Au niveau du continent européen, Attijariwafa bank Europe, filiale bancaire française à statut européen, a poursuivi le déploiement de son passeport européen avec la création de deux succursales : l'une en Allemagne, l'autre aux Pays-Bas.
Deux nouvelles agences ont également ouvert en France, à Marseille et à Toulouse. Fin 2007, Attijariwafa bank Europe s'est installée dans son nouveau siège parisien, qui consacre l'ampleur des activités du Groupe en Europe.
Pour le moment, il continue d'œuvrer pour l'optimisation des synergies entre la banque et les représentations du Groupe en Europe et au Moyen-Orient.
---------------------------------------
Contentialité élevée
Au terme de l'exercice 2007, le groupe Attijariwafa bank a affiché des réalisations probantes avec une progression notable des dépôts et des crédits consolidés lesquels se sont hissés de 13,2% à 151,7 milliards de dirhams et de 30% à 119,1 milliards de dirhams respectivement.Les parts de marché se fixent, de ce fait, à 26,5% pour les dépôts et à 25,4% pour les crédits. Il en découle un PNB en bonification de 18,6% à 8,8 milliards de dirhams. Le RNPG ressort, quant à lui, à 2,5 milliards de dirhams, en amélioration de 8,2%.
Par pôle d'activité, la Banque au Maroc et en Europe participe à hauteur de 68,7% dans le RNPG, contre 13,7% pour les sociétés de financement spécialisées et seulement 2,3% pour les banques de détail à l'international, le reste émanant du pôle assurance et immobilier. Par ailleurs, du fait du renforcement de la couverture des créances en souffrance compte tenu du niveau élevé de la contentialité de la filiale au Sénégal (35,11%) et de celle basée en Tunisie (16,99%) laquelle a suscité un provisionnement total de son portefeuille contentieux, le coût du risque consolidé augmente sensiblement à 658,6 millions de dirhams, contre seulement 2,5 millions de dirhams, une année auparavant.
Le taux de contentialité des activités au Maroc se limite, quant à lui, à 5,53%.
