De sa richesse en eau (92 %), l'aubergine tire une abondance remarquable de minéraux. Outre la quantité intéressante de magnésium et de zinc qu'elle apporte, elle a l'avantage d'être diurétique grâce à sa forte teneur en potassium (260 mg/100).
C'est également un légume fruit bien pourvu en fibres, qui est particulièrement digeste cuit à la vapeur ou à l'étuvée, car il devient alors tendre et moelleux. C'est là aussi que ses fibres sont les plus efficaces sur le transit intestinal. Pour peu que vous lui ajoutiez un soupçon d'huile d'olive et une pointe d'ail, vous l'aurez transformée en véritable aliment-santé, emprunté à la fameuse diète méditerranéenne, si réputée pour ses vertus sur la santé de nos artères. Par ailleurs, de récentes études américaines et autrichiennes ont mis en avant sa capacité à freiner l'augmentation du cholestérol. Certains des composants de l'aubergine permettent, en effet, d'entraîner ces lipides dans la circulation sanguine avant qu'ils ne soient absorbés par l'organisme.
Certaines personnes peuvent être tentées de peler l'aubergine. Pourtant, sa pelure est comestible et contient même une grande quantité d'antioxydants, surtout lorsqu'elle a une couleur très prononcée. L'aubergine est considérée comme ayant un potentiel antioxydant bien élevé et on commence à en analyser les bienfaits potentiels. Des études in vitro et chez l'animal ayant utilisé un mélange d'antioxydants de l'aubergine ont obtenu comme résultats une diminution de l'oxydation du «mauvais» cholestérol et une diminution de la concentration des lipides sanguins. D'autres chercheurs se sont penchés plus spécifiquement sur certains antioxydants de l'aubergine, mais pour l'instant, les résultats demeurent préliminaires et ne s'appliquent pas encore à l'organisme humain.
Pour bien la déguster, il faut la choisir bien ferme, avec une peau lisse et brillante. Ainsi, elle ne contiendra pas trop de graines, amères. Elle doit avoir une jolie couleur violette, pas trop claire mais pas trop foncée pour autant. Conservez-la jusqu'à une semaine dans le bac à légumes du réfrigérateur. Autre possibilité pour les épris de tradition italienne, qui ont du temps devant eux, la conserve en bocal dans de l'huile d'olive avec une bonne dose d'ail et d'épices et du basilic, bien sûr. Consommez-la cuite à la vapeur ou à l'étuvée, de cette façon elle ne s'imbibe pas de graisses. Elle est tout de même savoureuse frite à la poêle ou en beignets (de temps en temps). Elle se mêle parfaitement à la ratatouille et autres compotés de légumes du soleil. Elle est l'accompagnement idéal du mouton et de la volaille.
On peut la transformer en caviar, cuite au four, entière, incisée d'ail en lamelles ; à la chair, qui a confit dans cette peau qui se détache toute seule, il suffit d'ajouter un filet d'huile et un assaisonnement relevé. Pour tremper bâtonnets de crudités. Enfin, l'aubergine est l'ingrédient essentiel de la moussaka des Grecs (avec du boeuf, de la tomate et de la béchamel) ainsi que de la Parmiggiana des Italiens (des tomates, de la mozzarella et des lamelles d'aubergines grillées qui se superposent). Et pour faire simple, en lamelles, passées quelques minutes sous le gril du four, elle croustille délicieusement...
Source : www.linternaute.com et www.passeportsante.net/fr
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Dans ce pays, on apprendra vite à l'apprécier, mais ailleurs en Europe, on s'en méfiera longtemps, probablement à cause de sa ressemblance avec les plantes toxiques (mandragore, datura, belladone) de la famille des solanacées. Par corruption du nom italien melanzena, on l'appellera mala insana (littéralement «pomme malsaine») et on l'accusera de rendre fous ceux qui la consomment. Pour les Turcs, rêver de trois aubergines est signe de très grand bonheur. Les Espagnols l'introduiront en Amérique latine au XVIe siècle, mais elle n'apparaîtra en Amérique du Nord que 150 ans plus tard.
Jusque dans les années 1950, on ne produira pour la consommation humaine que les variétés à gros fruits pourpres, les autres étant réservées au jardin ornemental. Aujourd'hui, on la cultive dans toutes les régions chaudes et tempérées de la planète. Vieille amie des Arabes, elle est indispensable à la cuisine du Moyen-Orient, où on l'appelle «caviar du pauvre». Les Turcs se vantent d'avoir créé mille recettes permettant de la mettre en valeur.
C'est également un légume fruit bien pourvu en fibres, qui est particulièrement digeste cuit à la vapeur ou à l'étuvée, car il devient alors tendre et moelleux. C'est là aussi que ses fibres sont les plus efficaces sur le transit intestinal. Pour peu que vous lui ajoutiez un soupçon d'huile d'olive et une pointe d'ail, vous l'aurez transformée en véritable aliment-santé, emprunté à la fameuse diète méditerranéenne, si réputée pour ses vertus sur la santé de nos artères. Par ailleurs, de récentes études américaines et autrichiennes ont mis en avant sa capacité à freiner l'augmentation du cholestérol. Certains des composants de l'aubergine permettent, en effet, d'entraîner ces lipides dans la circulation sanguine avant qu'ils ne soient absorbés par l'organisme.
Certaines personnes peuvent être tentées de peler l'aubergine. Pourtant, sa pelure est comestible et contient même une grande quantité d'antioxydants, surtout lorsqu'elle a une couleur très prononcée. L'aubergine est considérée comme ayant un potentiel antioxydant bien élevé et on commence à en analyser les bienfaits potentiels. Des études in vitro et chez l'animal ayant utilisé un mélange d'antioxydants de l'aubergine ont obtenu comme résultats une diminution de l'oxydation du «mauvais» cholestérol et une diminution de la concentration des lipides sanguins. D'autres chercheurs se sont penchés plus spécifiquement sur certains antioxydants de l'aubergine, mais pour l'instant, les résultats demeurent préliminaires et ne s'appliquent pas encore à l'organisme humain.
Pour bien la déguster, il faut la choisir bien ferme, avec une peau lisse et brillante. Ainsi, elle ne contiendra pas trop de graines, amères. Elle doit avoir une jolie couleur violette, pas trop claire mais pas trop foncée pour autant. Conservez-la jusqu'à une semaine dans le bac à légumes du réfrigérateur. Autre possibilité pour les épris de tradition italienne, qui ont du temps devant eux, la conserve en bocal dans de l'huile d'olive avec une bonne dose d'ail et d'épices et du basilic, bien sûr. Consommez-la cuite à la vapeur ou à l'étuvée, de cette façon elle ne s'imbibe pas de graisses. Elle est tout de même savoureuse frite à la poêle ou en beignets (de temps en temps). Elle se mêle parfaitement à la ratatouille et autres compotés de légumes du soleil. Elle est l'accompagnement idéal du mouton et de la volaille.
On peut la transformer en caviar, cuite au four, entière, incisée d'ail en lamelles ; à la chair, qui a confit dans cette peau qui se détache toute seule, il suffit d'ajouter un filet d'huile et un assaisonnement relevé. Pour tremper bâtonnets de crudités. Enfin, l'aubergine est l'ingrédient essentiel de la moussaka des Grecs (avec du boeuf, de la tomate et de la béchamel) ainsi que de la Parmiggiana des Italiens (des tomates, de la mozzarella et des lamelles d'aubergines grillées qui se superposent). Et pour faire simple, en lamelles, passées quelques minutes sous le gril du four, elle croustille délicieusement...
Source : www.linternaute.com et www.passeportsante.net/fr
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Historique
Bien que l'aubergine ait été domestiquée en Inde où l'on pense qu'elle est consommée depuis 2500 ans à 4000 ans, il se peut que son ancêtre sauvage vienne d'Afrique, où il existe de multitudes d'espèces de Solanum aux caractéristiques très proches de celles de l'aubergine cultivée. Depuis l'Inde, elle s'est diffusée en Chine (autour de 700 ans avant notre ère) où l'on a produit des variétés à petits fruits de couleur verte, blanche, rouge et lavande. C'est d'ailleurs dans un traité chinois datant de 500 ans avant notre ère qu'elle est mentionnée pour la première fois. Elle sera introduite dans le monde arabe dès le IXe siècle, migrant jusqu'en Égypte à l'ouest, et en Turquie au nord. Elle fera son apparition en Espagne entre le VIIIe et le XIe siècle.Dans ce pays, on apprendra vite à l'apprécier, mais ailleurs en Europe, on s'en méfiera longtemps, probablement à cause de sa ressemblance avec les plantes toxiques (mandragore, datura, belladone) de la famille des solanacées. Par corruption du nom italien melanzena, on l'appellera mala insana (littéralement «pomme malsaine») et on l'accusera de rendre fous ceux qui la consomment. Pour les Turcs, rêver de trois aubergines est signe de très grand bonheur. Les Espagnols l'introduiront en Amérique latine au XVIe siècle, mais elle n'apparaîtra en Amérique du Nord que 150 ans plus tard.
Jusque dans les années 1950, on ne produira pour la consommation humaine que les variétés à gros fruits pourpres, les autres étant réservées au jardin ornemental. Aujourd'hui, on la cultive dans toutes les régions chaudes et tempérées de la planète. Vieille amie des Arabes, elle est indispensable à la cuisine du Moyen-Orient, où on l'appelle «caviar du pauvre». Les Turcs se vantent d'avoir créé mille recettes permettant de la mettre en valeur.
