Son promoteur n'est autre que le président, et non moins actionnaire majoritaire de Douja promotion groupe Addoha, Anas Sefrioui. Ce dernier cible deux sites de production, en l'occurrence les régions de Settat et de Beni Mellal. Après avoir défendu le projet face aux membres de la commission interministérielle des investissements, Anas Sefrioui passe à l'acte. Il vient de désigner l'entreprise qui mènera le chantier de construction de ces deux nouvelles entités. Il s'agit de Polysius, une référence en la matière, puisque c'est elle qui a construit presque la majorité des cimenteries installées au Maroc. D'une capacité de production s'élevant à 1,6 million de tonnes par an, la première cimenterie sera implantée à proximité de la ville de Ben Ahmed. Elle sera mise en service en deux phases.
Une phase de broyage prévue au premier semestre 2010, suivie d'une phase clinker au terme du deuxième semestre de la même année. Quant à la deuxième cimenterie, celle de Beni Mellal, elle sera dotée d'une capacité de production similaire, soit 1,6 million de tonnes. Les premières livraisons de ce site sont prévues au cours du quatrième trimestre 2010. En gros, le surplus de la capacité de production nationale du ciment à l'horizon 2010, promis par le seul groupe Sefrioui, est de 3,2 millions de tonnes. On ne peut que s'en féliciter, car il y a juste quelques mois, et bien que les machines fonctionnaient à plein temps, le marché s'est fait l'écho d'une pénurie de matériaux de construction, essentiellement le ciment. Une situation provoquée par la croissance exponentielle de la demande : Le Maroc est un grand chantier à ciel ouvert.
Routes, autoroutes, projets immobiliers et touristiques, le port de Tanger-Med, le chantier de la vallée de Bouregreg…La liste n'est surtout pas exhaustive, mais l'essentiel, c'est que l'offre actuelle de ciment arrive à peine à satisfaire la demande nationale tirée par l'ampleur de ces différents chantiers. La faisabilité et l'opportunité des nouvelles cimenteries du groupe Sefrioui sont donc prouvées. D'ailleurs, elles ne sont pas les seules à avoir reçu l'aval de la Commission des investissements. Outre un opérateur espagnol, le groupe Chaâbi s'apprête, lui aussi, à rejoindre les nouveaux arrivants. Dotée d'un capital de 10 MDH, sa filiale baptisée Ynna Asment, sera spécialisée dans la production du ciment, du granulat, du béton prêt à l'emploi et de tout type de chaux. Sachant qu'une partie de la production de cette entité sera orientée vers l'export afin d'approvisionner les projets immobiliers du groupe lancés en Afrique et au Moyen-Orient.
-------------------------------------------------
Par ricochet, le groupe ne peut pas imposer aux entreprises sous-traitantes de s'approvisionner auprès des Ciments de l'Atlas. Cela dit, l'impact naturel des nouvelles capacités de production sur l'activité du groupe n'est pas à exclure, ne serait-ce qu'en termes de délais de livraison.
Une phase de broyage prévue au premier semestre 2010, suivie d'une phase clinker au terme du deuxième semestre de la même année. Quant à la deuxième cimenterie, celle de Beni Mellal, elle sera dotée d'une capacité de production similaire, soit 1,6 million de tonnes. Les premières livraisons de ce site sont prévues au cours du quatrième trimestre 2010. En gros, le surplus de la capacité de production nationale du ciment à l'horizon 2010, promis par le seul groupe Sefrioui, est de 3,2 millions de tonnes. On ne peut que s'en féliciter, car il y a juste quelques mois, et bien que les machines fonctionnaient à plein temps, le marché s'est fait l'écho d'une pénurie de matériaux de construction, essentiellement le ciment. Une situation provoquée par la croissance exponentielle de la demande : Le Maroc est un grand chantier à ciel ouvert.
Routes, autoroutes, projets immobiliers et touristiques, le port de Tanger-Med, le chantier de la vallée de Bouregreg…La liste n'est surtout pas exhaustive, mais l'essentiel, c'est que l'offre actuelle de ciment arrive à peine à satisfaire la demande nationale tirée par l'ampleur de ces différents chantiers. La faisabilité et l'opportunité des nouvelles cimenteries du groupe Sefrioui sont donc prouvées. D'ailleurs, elles ne sont pas les seules à avoir reçu l'aval de la Commission des investissements. Outre un opérateur espagnol, le groupe Chaâbi s'apprête, lui aussi, à rejoindre les nouveaux arrivants. Dotée d'un capital de 10 MDH, sa filiale baptisée Ynna Asment, sera spécialisée dans la production du ciment, du granulat, du béton prêt à l'emploi et de tout type de chaux. Sachant qu'une partie de la production de cette entité sera orientée vers l'export afin d'approvisionner les projets immobiliers du groupe lancés en Afrique et au Moyen-Orient.
-------------------------------------------------
Intégration industrielle
Pour le groupe Ynna, il s'agira d'un schéma d'intégration industrielle en amont. Contrairement au schéma préconisé par le groupe Sefrioui qui opte pour une diversification industrielle. Le groupe Addoha, lui, n'est pas concerné directement par les cimenteries de Ben Ahmed et de Beni Mellal. Son cœur de métier est dédié exclusivement à la promotion immobilière. Autrement dit, Addoha sous-traite la construction de ses différents programmes d'investissement.Par ricochet, le groupe ne peut pas imposer aux entreprises sous-traitantes de s'approvisionner auprès des Ciments de l'Atlas. Cela dit, l'impact naturel des nouvelles capacités de production sur l'activité du groupe n'est pas à exclure, ne serait-ce qu'en termes de délais de livraison.
