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Tout un festival dédié au 9e art

La 5e édition du Festival international de la bande dessinée (BD), initiée par l'Institut national des Beaux-Arts (INBA) de Tétouan, a débuté jeudi, avec la participation d'une vingtaine de jeunes artistes du Maroc, du Maghreb arabe, d'Europe et d'Amérique Latine.

Tout un festival dédié au 9e art
Cette édition, qui s'achève aujourd'hui, samedi 31 mai, s'inscrit dans le cadre du "Projet Promotion de la bande dessinée au Maroc" cofinancé par l'Union européenne en partenariat avec la délégation de Wallonie Bruxelles, l'Institut Cervantès à Tétouan, l'Institut français de Tétouan et d'autres associations artistiques et culturelles locales.
Intervenant à l'ouverture du Festival, le secrétaire général du ministère de la Culture, Ahmed Kouitaa, a indiqué qu'en plus de la compétition officielle, cette édition est marquée par la programmation d'une rencontre avec l'invité d'honneur du festival, l'écrivain Mohamed Anekkar, professeur à la faculté des lettres de Tétouan. Le ministère de la Culture est soucieux de promouvoir et de développer l'ensemble des manifestations artistiques et culturelles, a-t-il affirmé, faisant part de la volonté du département de renforcer le Festival international de la bande dessinée par davantage de partenariats, afin d'en faire un exemple vivant des initiatives réussies ayant pour vocation de libérer le potentiel de création et d'innovation chez les jeunes et de le mettre au profit du développement économique, social et culturel.

De son côté, le directeur de l'INBA de Tétouan, Abdelkrim Ouazzani, a souligné la mise en place, pour la première fois, du prix du public, qui sera décerné à la planche BD ayant réuni le plus grand nombre de votes. A cette occasion, M. Ouazzani a annoncé que le Festival international de la bande dessinée, qui met en valeur plusieurs genres artistiques tels l'art plastique, le théâtre et la musique, sera converti en un nouveau festival international baptisé "le printemps de la gravure", qui se tiendra tous les deux ans.
Le Festival international de la bande dessinée, qui vise à créer un espace d'échange et de dialogue entre jeunes artistes et fans de la BD des deux rives de la Méditerranée, a pour objectif de promouvoir la bande dessinée et les techniques du cinéma d'animation en tant que moyens d'expression culturelle et artistique, d'aide à la formation et de diffusion de l'information au Maroc.

Un hommage spécial sera rendu, lors de cette édition, à la Suisse par l'exposition "la Suisse, pays BD". Des spectacles artistiques animeront les soirées du festival, outre deux tables rondes qui seront tenues vendredi sur "la BD et l'animation comme supports pédagogiques" et samedi sur "l'état de la BD au Maroc", ainsi qu'une conférence qui sera donnée par Alain Bricard, consul général de France à Tanger, sur le thème "l'âge d'or de la BD francophone, 1950-1970".
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À propos de la bédé

La bande dessinée (appelée encore par l'acronyme BD, ou bédé) est un art (souvent appelé le neuvième art) défini par l'auteur et théoricien Scott McCloud comme la « juxtaposition volontaire d'images picturales et autres en séquences destinées à transmettre des informations et/ou à provoquer une réaction esthétique chez le lecteur. » Par métonymie, le terme désigne aussi souvent l'album de bande dessinée. Les noms donnés à la bande dessinée selon les pays d'origine ou les époques brouillent encore un peu les pistes. Dans le champ culturel anglo-saxon, on a longtemps parlé de comics («comiques») et de funnies («amusants»), deux mots qui évoquent un registre thématique bien précis et non un «médium». Les premières BD américaines étant humoristiques, le mot est resté, même après l'apparition de bandes d'aventures, telles que Buck Rogers, Flash Gordon ou Secret Agent X-9.

Le mot comic strip («bande comique») donne une idée plus restreinte de ce qu'est la bande dessinée de manière formelle, se référant à un format particulier très courant dans la presse quotidienne ou hebdomadaire US. Les mêmes Anglo-saxons ont proposé au cours des années 1980 deux locutions permettant de faire sortir la bande dessinée du registre léger : Graphic Novel et Sequential Art («roman graphique» et «art séquentiel »). Il semble que les deux locutions soient des créations de Will Eisner. Le terme graphic novel semble de plus servir à opposer des formats créés dans les années 80 (recueils plus épais, en noir et blanc ou en couleurs, sans publicité et à dos carré) au fascicule, forme dominante du marché.
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