La vie des femmes d'aujourd'hui n'est plus la même qu'il y a 20 ans, avec la volonté de s'épanouir professionnellement, les études s'allongent, et une fois dans la vie active, il faut encore se construire une carrière.
La hausse constante du prix de l'immobilier est aussi un facteur qui retarde le moment de faire un enfant, car bon nombre de couples préfèrent être propriétaires d'un toit.
Les contraintes son là, les choix aussi mais la sonnette d'alarme est souvent tirée pour les futures mamans de plus de 35 ans. Tant qu'elles ont encore leurs règles, beaucoup de femmes s'imaginent pouvoir avoir des enfants.
C'est faux ! Les chances de tomber enceintes sont maximales entre 20 et 24 ans, diminuent plus nettement à partir de 35 ans, chutent à 40 ans et deviennent carrément infimes après 45 ans !
C'est un fait que l'horloge biologique ne peut pas être tourné en sens inverse. Le conseil des spécialistes est clair : après 35 ans, il n'y a plus de temps à perdre : les femmes qui veulent un enfant doivent consulter leur gynécologue. Non pas pour se faire prescrire tout de suite un traitement pour améliorer la fertilité, mais pour un check-up et pour être sûres que toutes les chances sont de leur côté.
«Il faut d'abord savoir que ce qui vieillit chez la femme, ce n'est pas l'utérus, c'est l'ovaire. L'utérus d'une femme, fût-elle âgée de 50 ou 60 ans peut accepter un embryon et accueillir une grossesse.
Les ovules sont plus particulièrement sensibles à ce vieillissement. Une femme dispose d'un potentiel d'environ 40.000 follicules à la puberté qui seront libérés après maturation lors de l'ovulation. Avec l'âge, ce capital diminue et peut également se détériorer», explique Dr. Soumaya Guercifi, gynécologue obstétricienne.
Et d'ajouter : «cependant une personne de 35 ans ou plus peut mettre des enfants en aussi bonne santé au monde qu'une autre de 25 ans. Il est important qu'on soit conscient de certains problèmes qui apparaissent plus fréquemment si on a plus de 35 ans et qu'on veuille tomber enceinte».
Les grossesses tardives sont généralement considérées par les professionnels de santé comme comportant des risques. On parle de grossesse tardive dès lors que les femmes en débutent une après 35 ans. Le premier risque est celui d'avoir un enfant avec une anomalie chromosomique, ce qui inquiète la plupart des futures mères.
Et pour cause : «toutes les anomalies des chromosomes, dont la plus connue est la trisomie 21, augmentent avec l'âge et plus particulièrement à partir de la quarantaine», souligne la gynécologue-obstétricienne.
Heureusement qu'avec l'avancée scientifique, des techniques permettent des déceler ces anomalies.
«D'abord, le dépistage prénatal, qui est nécessaire. Il est effectué à la 12e semaine de grossesse, qui compare notre âge aux résultats d'une analyse de sang et d'une échographie. Le but: établir notre profil de risque. La fiabilité du dépistage prénatal est de 85 % à 90 %», note la spécialiste.
D'autres sources d'inquiétude existent notamment, l'hypertension. «Plus une femme est âgée, plus elle est exposée à l'hypertension et à ses complications, telle une pré-éclampsie (syndrome associant hypertension, oedème et présence de protéines dans les urines) ou un décollement du placenta. Une hypertension est à l'origine d'un faible poids de naissance du bébé», précise Dr. Guercifi.
Le diabète aussi représente un risque. «Tout comme dans le cas de l'hypertension, les chances de souffrir d'un diabète de grossesse sont deux fois plus élevées après 35 ans. Ils diminuent si cette maladie est diagnostiquée et traitée», rassure la spécialiste.
Dans les risques pour l'enfant de ces grossesses tardives, la prématurité est un peu plus courante avec l'âge car l'utérus a une moins bonne capacité à supporter le fœtus. La solution : le repos. À cet âge également, les fibromes utérins sont plus nombreux. Mais, dans la grande majorité des cas, ils ne perturbent pas le déroulement de la grossesse. L'accouchement aussi s'avère un peu plus difficile, «Le taux de césarienne est trois fois plus grand dans le cas des femmes qui tombent enceintes tardivement.
D'autres complications à l'accouchement peuvent aussi survenir plus fréquemment après 35 ans qu'à 25 ans, comme les hémorragies, les embolies ou les phlébites…
Inutile de paniquer, elles ne concernent qu'une infime proportion de femmes», précise la gynécologue-obstétricienne. Les grossesses tardives sont de plus en plus nombreuses, et lorsqu'elles sont bien encadrées, elles se passent tout à fait bien. Parole de spécialiste. Ceci étant même chez les plus jeunes, toute grossesse comporte des risques. Aussi une bonne hygiène de vie, un dépistage des anomalies, une surveillance médicale régulière de la grossesse et de la future maman doivent permettre dans la majorité des cas, de la mener à bien.
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> Fertilité:
Avant la grossesse, le tabagisme entraîne une baisse de la fertilité.
> Fausse-couche:
Le tabagisme augmente les risques de fausse couche de 20% ainsi que celui de grossesse extra-utérine (risque multiplié par 1,5 pour les femmes fumant 10 cigarettes par jour, par 3 pour 20 cigarettes et par 5 pour 30 cigarettes).
> Naissance prématurée:
A l'accouchement, le tabagisme accroît les risques de naissance prématurée de moitié.
> Retard de croissance:
La fumée inhalée pendant la grossesse agit directement sur le f?tus. La nicotine traverse le placenta et provoque une augmentation du rythme cardiaque du fœtus. Le monoxyde de carbone passe lui aussi la barrière placentaire pour se substituer à l'oxygène du sang nécessaire au développement du bébé. Les risques de retard de croissance intra-utérin et de malformations sont ainsi multipliés, en particulier au cours du premier trimestre. Il est par ailleurs clairement démontré qu'en cas de tabagisme maternel, le nouveau-né pèsera en moyenne 300 grammes de moins qu'un bébé né d'une mère non-fumeuse.
> Attention au tabagisme passif:
Un homme qui continue de fumer pendant la grossesse de sa partenaire peut altérer la santé de l'enfant en lui imposant un tabagisme passif. Une fois nés, les nourrissons soumis à un environnement tabagique présentent une plus grande fréquence de troubles respiratoires. L'arrivée du bébé est donc l'occasion de se motiver mutuellement dans cette difficile bataille qu'est l'arrêt de la cigarette.
La hausse constante du prix de l'immobilier est aussi un facteur qui retarde le moment de faire un enfant, car bon nombre de couples préfèrent être propriétaires d'un toit.
Les contraintes son là, les choix aussi mais la sonnette d'alarme est souvent tirée pour les futures mamans de plus de 35 ans. Tant qu'elles ont encore leurs règles, beaucoup de femmes s'imaginent pouvoir avoir des enfants.
C'est faux ! Les chances de tomber enceintes sont maximales entre 20 et 24 ans, diminuent plus nettement à partir de 35 ans, chutent à 40 ans et deviennent carrément infimes après 45 ans !
C'est un fait que l'horloge biologique ne peut pas être tourné en sens inverse. Le conseil des spécialistes est clair : après 35 ans, il n'y a plus de temps à perdre : les femmes qui veulent un enfant doivent consulter leur gynécologue. Non pas pour se faire prescrire tout de suite un traitement pour améliorer la fertilité, mais pour un check-up et pour être sûres que toutes les chances sont de leur côté.
«Il faut d'abord savoir que ce qui vieillit chez la femme, ce n'est pas l'utérus, c'est l'ovaire. L'utérus d'une femme, fût-elle âgée de 50 ou 60 ans peut accepter un embryon et accueillir une grossesse.
Les ovules sont plus particulièrement sensibles à ce vieillissement. Une femme dispose d'un potentiel d'environ 40.000 follicules à la puberté qui seront libérés après maturation lors de l'ovulation. Avec l'âge, ce capital diminue et peut également se détériorer», explique Dr. Soumaya Guercifi, gynécologue obstétricienne.
Et d'ajouter : «cependant une personne de 35 ans ou plus peut mettre des enfants en aussi bonne santé au monde qu'une autre de 25 ans. Il est important qu'on soit conscient de certains problèmes qui apparaissent plus fréquemment si on a plus de 35 ans et qu'on veuille tomber enceinte».
Les grossesses tardives sont généralement considérées par les professionnels de santé comme comportant des risques. On parle de grossesse tardive dès lors que les femmes en débutent une après 35 ans. Le premier risque est celui d'avoir un enfant avec une anomalie chromosomique, ce qui inquiète la plupart des futures mères.
Et pour cause : «toutes les anomalies des chromosomes, dont la plus connue est la trisomie 21, augmentent avec l'âge et plus particulièrement à partir de la quarantaine», souligne la gynécologue-obstétricienne.
Heureusement qu'avec l'avancée scientifique, des techniques permettent des déceler ces anomalies.
«D'abord, le dépistage prénatal, qui est nécessaire. Il est effectué à la 12e semaine de grossesse, qui compare notre âge aux résultats d'une analyse de sang et d'une échographie. Le but: établir notre profil de risque. La fiabilité du dépistage prénatal est de 85 % à 90 %», note la spécialiste.
D'autres sources d'inquiétude existent notamment, l'hypertension. «Plus une femme est âgée, plus elle est exposée à l'hypertension et à ses complications, telle une pré-éclampsie (syndrome associant hypertension, oedème et présence de protéines dans les urines) ou un décollement du placenta. Une hypertension est à l'origine d'un faible poids de naissance du bébé», précise Dr. Guercifi.
Le diabète aussi représente un risque. «Tout comme dans le cas de l'hypertension, les chances de souffrir d'un diabète de grossesse sont deux fois plus élevées après 35 ans. Ils diminuent si cette maladie est diagnostiquée et traitée», rassure la spécialiste.
Dans les risques pour l'enfant de ces grossesses tardives, la prématurité est un peu plus courante avec l'âge car l'utérus a une moins bonne capacité à supporter le fœtus. La solution : le repos. À cet âge également, les fibromes utérins sont plus nombreux. Mais, dans la grande majorité des cas, ils ne perturbent pas le déroulement de la grossesse. L'accouchement aussi s'avère un peu plus difficile, «Le taux de césarienne est trois fois plus grand dans le cas des femmes qui tombent enceintes tardivement.
D'autres complications à l'accouchement peuvent aussi survenir plus fréquemment après 35 ans qu'à 25 ans, comme les hémorragies, les embolies ou les phlébites…
Inutile de paniquer, elles ne concernent qu'une infime proportion de femmes», précise la gynécologue-obstétricienne. Les grossesses tardives sont de plus en plus nombreuses, et lorsqu'elles sont bien encadrées, elles se passent tout à fait bien. Parole de spécialiste. Ceci étant même chez les plus jeunes, toute grossesse comporte des risques. Aussi une bonne hygiène de vie, un dépistage des anomalies, une surveillance médicale régulière de la grossesse et de la future maman doivent permettre dans la majorité des cas, de la mener à bien.
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Le tabac, votre pire ennemi
Les méfaits du tabac sur la santé ne sont plus à démontrer. Mais pour la femme enceinte, le tabagisme constitue une menace et pour le bon déroulement de la grossesse et pour la santé du bébé. Longtemps supposés, ces risques sont aujourd'hui clairement identifiés. Il faut considérer la grossesse comme l'occasion d'arrêter de fumer. Et il n'est jamais trop tard pour arrêter de fumer, même si la grossesse est déjà amorcée. Le médecin traitant ou le gynécologue peuvent aider.> Fertilité:
Avant la grossesse, le tabagisme entraîne une baisse de la fertilité.
> Fausse-couche:
Le tabagisme augmente les risques de fausse couche de 20% ainsi que celui de grossesse extra-utérine (risque multiplié par 1,5 pour les femmes fumant 10 cigarettes par jour, par 3 pour 20 cigarettes et par 5 pour 30 cigarettes).
> Naissance prématurée:
A l'accouchement, le tabagisme accroît les risques de naissance prématurée de moitié.
> Retard de croissance:
La fumée inhalée pendant la grossesse agit directement sur le f?tus. La nicotine traverse le placenta et provoque une augmentation du rythme cardiaque du fœtus. Le monoxyde de carbone passe lui aussi la barrière placentaire pour se substituer à l'oxygène du sang nécessaire au développement du bébé. Les risques de retard de croissance intra-utérin et de malformations sont ainsi multipliés, en particulier au cours du premier trimestre. Il est par ailleurs clairement démontré qu'en cas de tabagisme maternel, le nouveau-né pèsera en moyenne 300 grammes de moins qu'un bébé né d'une mère non-fumeuse.
> Attention au tabagisme passif:
Un homme qui continue de fumer pendant la grossesse de sa partenaire peut altérer la santé de l'enfant en lui imposant un tabagisme passif. Une fois nés, les nourrissons soumis à un environnement tabagique présentent une plus grande fréquence de troubles respiratoires. L'arrivée du bébé est donc l'occasion de se motiver mutuellement dans cette difficile bataille qu'est l'arrêt de la cigarette.