Ces breuvages dont la texture suscite la polémique en Europe, ciblent toutes la catégories sociales partout au monde. Au Maroc, les boissons énergétistes sont très consommées par les jeunes. En témoigne la présence sur le marché marocain de plusieurs marques internationales. Comme dans la plupart des pays, Red bull est la boisson la plus populaire.
Le hic, c'est que cette dernière a été à un moment interdite à la vente en France. Simple méfiance ou un réel danger sur la santé du consommateur ? Cette boisson énergisante est composée, entre autres, de caféine (30 mg/100 ml) et de taurine, un dérivé d'acide aminé qui serait impliqué dans les connexions neuronales.
L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) avait rendu en novembre 2006 un avis négatif sur la commercialisation du Red Bull. Mais faute de pouvoir prouver la dangerosité de la boisson, l'Afssa n'a pas pu interdire la boisson pendant plus longtemps encore.
Selon les spécialistes, les dangers potentiels de ces boissons sont d'ordre cérébral (hémorragie), neuropsychique (troubles, agitation, tachycardie) et rénal. Il est même déconseillé de boire plus de deux cannettes par jour. Cependant, le vrai danger de ces breuvages est avant tout comportemental. En effet, ils peuvent constituer un produit d'entrée de gamme. Le risque est de passer à l'étape supérieure et de consommer des excitants et des stupéfiants plus nocifs comme l'alcool ou l'ecstasy. Devenus très populaires dans les boîtes de nuit, les breuvages énergétiques servent fréquemment à la préparation de cocktails détonants, coupés par exemple avec de la vodka, de la tequila ou du champagne. Les gens en consomment pour conserver leur énergie toute la nuit ou pour étancher leur soif après un exercice.
Mais, plutôt que de réhydrater le corps, ces boissons peuvent produire le résultat inverse du fait de la caféine. En cas de mauvais mélanges ou de consommation excessive, des effets indésirables (irrégularité du rythme cardiaque par exemple) peuvent également se faire sentir. En 2007, un australien a trépassé suite à une absorption excessive d'une boisson dite énergisante. En Europe, en Irlande, un joueur de basket-ball de 18 ans s'est effondré mort sur le terrain après avoir consommé plusieurs cannettes de boisson énergisante, au Danemark elle est interdite pour cause de problèmes cardiaques engendrés par sa consommation. De même, sa vente pose une sérieuse polémique en France. La boisson est non alcoolisée mais la présence des stimulants qu'elle contient, est jugée préoccupante.
«Une boisson énergisante est à ne pas confondre avec une boisson énergétique. C'est une boisson dont le but est de donner un regain d'énergie à son consommateur. C'est une véritable potion magique qui renferme selon le produit plusieurs ingrédients. Présentée au consommateur en canette de 250 ml et contenant des quantités variables d'ingrédients selon la marque et le format. Au Maroc, cette boisson est largement vendue sur le territoire national et nos jeunes ne cessent d'en consommer», explique Dr Bouazza Kherrati, président de l'Association marocaine de la protection et d'orientation du consommateur (AMPOC). Les départements concernés notamment le ministère de la Santé, doivent se saisir de ce dossier. Les conduites addictives des jeunes à ce genre de produits doivent faire l'objet d'étude approfondie car il en va de la santé des citoyens.
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Le hic, c'est que cette dernière a été à un moment interdite à la vente en France. Simple méfiance ou un réel danger sur la santé du consommateur ? Cette boisson énergisante est composée, entre autres, de caféine (30 mg/100 ml) et de taurine, un dérivé d'acide aminé qui serait impliqué dans les connexions neuronales.
L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) avait rendu en novembre 2006 un avis négatif sur la commercialisation du Red Bull. Mais faute de pouvoir prouver la dangerosité de la boisson, l'Afssa n'a pas pu interdire la boisson pendant plus longtemps encore.
Selon les spécialistes, les dangers potentiels de ces boissons sont d'ordre cérébral (hémorragie), neuropsychique (troubles, agitation, tachycardie) et rénal. Il est même déconseillé de boire plus de deux cannettes par jour. Cependant, le vrai danger de ces breuvages est avant tout comportemental. En effet, ils peuvent constituer un produit d'entrée de gamme. Le risque est de passer à l'étape supérieure et de consommer des excitants et des stupéfiants plus nocifs comme l'alcool ou l'ecstasy. Devenus très populaires dans les boîtes de nuit, les breuvages énergétiques servent fréquemment à la préparation de cocktails détonants, coupés par exemple avec de la vodka, de la tequila ou du champagne. Les gens en consomment pour conserver leur énergie toute la nuit ou pour étancher leur soif après un exercice.
Mais, plutôt que de réhydrater le corps, ces boissons peuvent produire le résultat inverse du fait de la caféine. En cas de mauvais mélanges ou de consommation excessive, des effets indésirables (irrégularité du rythme cardiaque par exemple) peuvent également se faire sentir. En 2007, un australien a trépassé suite à une absorption excessive d'une boisson dite énergisante. En Europe, en Irlande, un joueur de basket-ball de 18 ans s'est effondré mort sur le terrain après avoir consommé plusieurs cannettes de boisson énergisante, au Danemark elle est interdite pour cause de problèmes cardiaques engendrés par sa consommation. De même, sa vente pose une sérieuse polémique en France. La boisson est non alcoolisée mais la présence des stimulants qu'elle contient, est jugée préoccupante.
«Une boisson énergisante est à ne pas confondre avec une boisson énergétique. C'est une boisson dont le but est de donner un regain d'énergie à son consommateur. C'est une véritable potion magique qui renferme selon le produit plusieurs ingrédients. Présentée au consommateur en canette de 250 ml et contenant des quantités variables d'ingrédients selon la marque et le format. Au Maroc, cette boisson est largement vendue sur le territoire national et nos jeunes ne cessent d'en consommer», explique Dr Bouazza Kherrati, président de l'Association marocaine de la protection et d'orientation du consommateur (AMPOC). Les départements concernés notamment le ministère de la Santé, doivent se saisir de ce dossier. Les conduites addictives des jeunes à ce genre de produits doivent faire l'objet d'étude approfondie car il en va de la santé des citoyens.
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