Le cancer bronchique est une tumeur maligne originaire de la muqueuse tapissant les bronches.
On parle également de cancer primitif du poumon ou plus communément du cancer du poumon. Les tumeurs évoluent souvent rapidement. Vu l'absence de moyens pour établir un dépistage précoce, elles sont découvertes à un stade avancé.
Le pronostic de ce cancer est très sévère, puisque la survie à 5 ans est de seulement 30% chez les malades. Plus le diagnostic du cancer du poumon est tardif, moins le pronostic de la maladie est bon.
De l'avis de certains pneumologues, l'incidence du cancer du poumon au Maroc reste très inférieure par rapport à d'autres pays industrialisés. Cependant, les chiffres actuels ne reflètent pas la réalité du cancer du poumon au Maroc. En effet, 500 nouveaux cas seulement ont été recensés en 2004 à Casablanca. Néanmoins, ces chiffres sont à prendre avec réserve car il existe sûrement des malades potentiels qui n'ont pas été diagnostiqués. Le tabagisme reste la cause principale du cancer du poumon. En fait, le risque du cancer bronchique lié au tabac est en rapport avec le nombre des cigarettes fumées par jour et avec la durée d'exposition.
Les études épidémiologiques ont montré qu'un fumeur moyen avait environ 14 fois plus de risque d'avoir un cancer bronchique.
Le risque diminue pendant plusieurs années après l'arrêt du tabagisme mais ne disparaît pas. Il existe d'autres facteurs de risques liés à certaines activités professionnelles. Ainsi, l'exposition à l'amiante et aux hydrocarbures provenant du charbon et du pétrole peut être à l'origine de cette pathologie chronique.
Les médecins spécialisés ont identifié plusieurs «stades» en cas d'un cancer bronchique. Un «stade» de la maladie sert à indiquer le degré d'extension du cancer pour atteindre les tissus avoisinants et les autres organes. Il est habituellement défini par un système appelé «le système TNM» qui décrit l'extension de la tumeur primitive. En effet, la survenue d'un cancer bronchique se fait en plusieurs étapes et souvent plus de 20 ans après l'exposition à un agent tel que le tabac ou l'amiante.
Plusieurs méthodes de détection du cancer du poumon sont utilisées actuellement, notamment la radiographie thoracique, le scanner thoracique et la broncho-fibroscopie. Malheureusement, en dépit des progrès réalisés dans les domaines thérapeutiques, le traitement des tumeurs cancérogènes responsables de cette pathologie reste très difficile. Globalement, le taux de survie de ce cancer à cinq ans dépasse à peine 10%.
Si la chirurgie seule peut guérir certains rares cas de cancers dits “à petites cellules” ou lorsque la tumeur est découverte à un stade très limité, pour les tumeurs plus évoluées, les espoirs reposent sur l'association de différents traitements.
Des travaux de recherches sont en cours pour tenter de déterminer les modalités optimales de traitement pour chaque type de tumeurs.
De nouveaux traitements seront probablement dévoilés lors du sommet mondial sur le cancer qui démarre la semaine prochaine.
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En effet, sa consommation, on ne le dira jamais assez, reste le plus grand risque évitable de cancer.
Dans le monde au cours du vingtième siècle, environ 100 millions de personnes sont mortes de maladies liées au tabagisme (cancer, pneumopathies chroniques, maladies cardio-vasculaires, accident cérébro-vasculaire). La moitié des fumeurs réguliers meurt de cette habitude. Un quart des fumeurs mourront prématurément (entre 35 et 69 ans). La situation du tabagisme est particulièrement inquiétante dans les pays d'Europe centrale et orientale et dans de nombreux pays en développement ou récemment industrialisés. Au Maroc, le nombre des fumeurs augmente considérablement. Les Marocains consommeraient annuellement plus de 15 milliards de cigarettes.
On parle également de cancer primitif du poumon ou plus communément du cancer du poumon. Les tumeurs évoluent souvent rapidement. Vu l'absence de moyens pour établir un dépistage précoce, elles sont découvertes à un stade avancé.
Le pronostic de ce cancer est très sévère, puisque la survie à 5 ans est de seulement 30% chez les malades. Plus le diagnostic du cancer du poumon est tardif, moins le pronostic de la maladie est bon.
De l'avis de certains pneumologues, l'incidence du cancer du poumon au Maroc reste très inférieure par rapport à d'autres pays industrialisés. Cependant, les chiffres actuels ne reflètent pas la réalité du cancer du poumon au Maroc. En effet, 500 nouveaux cas seulement ont été recensés en 2004 à Casablanca. Néanmoins, ces chiffres sont à prendre avec réserve car il existe sûrement des malades potentiels qui n'ont pas été diagnostiqués. Le tabagisme reste la cause principale du cancer du poumon. En fait, le risque du cancer bronchique lié au tabac est en rapport avec le nombre des cigarettes fumées par jour et avec la durée d'exposition.
Les études épidémiologiques ont montré qu'un fumeur moyen avait environ 14 fois plus de risque d'avoir un cancer bronchique.
Le risque diminue pendant plusieurs années après l'arrêt du tabagisme mais ne disparaît pas. Il existe d'autres facteurs de risques liés à certaines activités professionnelles. Ainsi, l'exposition à l'amiante et aux hydrocarbures provenant du charbon et du pétrole peut être à l'origine de cette pathologie chronique.
Les médecins spécialisés ont identifié plusieurs «stades» en cas d'un cancer bronchique. Un «stade» de la maladie sert à indiquer le degré d'extension du cancer pour atteindre les tissus avoisinants et les autres organes. Il est habituellement défini par un système appelé «le système TNM» qui décrit l'extension de la tumeur primitive. En effet, la survenue d'un cancer bronchique se fait en plusieurs étapes et souvent plus de 20 ans après l'exposition à un agent tel que le tabac ou l'amiante.
Plusieurs méthodes de détection du cancer du poumon sont utilisées actuellement, notamment la radiographie thoracique, le scanner thoracique et la broncho-fibroscopie. Malheureusement, en dépit des progrès réalisés dans les domaines thérapeutiques, le traitement des tumeurs cancérogènes responsables de cette pathologie reste très difficile. Globalement, le taux de survie de ce cancer à cinq ans dépasse à peine 10%.
Si la chirurgie seule peut guérir certains rares cas de cancers dits “à petites cellules” ou lorsque la tumeur est découverte à un stade très limité, pour les tumeurs plus évoluées, les espoirs reposent sur l'association de différents traitements.
Des travaux de recherches sont en cours pour tenter de déterminer les modalités optimales de traitement pour chaque type de tumeurs.
De nouveaux traitements seront probablement dévoilés lors du sommet mondial sur le cancer qui démarre la semaine prochaine.
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La cigarette tue…
L'OMS n'en finit d'interpeller régulièrement les gouvernements du monde entier sur le danger du tabac.En effet, sa consommation, on ne le dira jamais assez, reste le plus grand risque évitable de cancer.
Dans le monde au cours du vingtième siècle, environ 100 millions de personnes sont mortes de maladies liées au tabagisme (cancer, pneumopathies chroniques, maladies cardio-vasculaires, accident cérébro-vasculaire). La moitié des fumeurs réguliers meurt de cette habitude. Un quart des fumeurs mourront prématurément (entre 35 et 69 ans). La situation du tabagisme est particulièrement inquiétante dans les pays d'Europe centrale et orientale et dans de nombreux pays en développement ou récemment industrialisés. Au Maroc, le nombre des fumeurs augmente considérablement. Les Marocains consommeraient annuellement plus de 15 milliards de cigarettes.
