C'est ce qu'ont affirmé les responsables de cette centrale et de l'ONE qui ont organisé, mercredi, une visite à la Centrale au profit de la presse, des autorités locales, des élus de la ville de Mohammedia et des universitaires et chercheurs de l'Université Hassan II. Il est à noter que cette mise à niveau environnementale concerne les deux tranches fonctionnant au charbon comme combustible de base (la centrale en compte deux autres fonctionnant au fuel).
En fait, a fait savoir Noureddine Fetian, directeur de la Direction exploitation thermique Mohammedia (DTM), ce projet de rénovation desdites tranches, dont les études ont été lancées en 2002 et qui est entamé en 2007, touche à sa fin. Ainsi, la tranche 3 sera achevée et entrera en activité cette année et la tranche 4 sera prête dans un an (juin-juillet 2009).
Ce projet, qui s'inscrit dans le cadre de la politique de préservation de l'environnement de l'ONE, a pour objectif la mise en conformité environnementale avec les normes européennes les plus strictes en la matière, a-t-il fait valoir.
Les valeurs cibles pour les rejets atmosphériques sont celles de la directive européenne, relative aux installations thermiques de puissance inférieure à 500 MWth.
Cette mise en conformité concerne les rejets solides, liquides et gazeux et consiste en une rénovation totale des installations de filtrage et de manutention des cendres volantes et lourdes issues de la combustion du charbon.
Les objectifs de ce projet, a-t-il souligné, sont essentiellement la réduction des rejets atmosphériques (gaz et poussières), la récupération et la valorisation des cendres avec un taux d'imbrûlés dans les cendres inférieur à 5%, ainsi que l'amélioration des performances économiques des unités de production, en termes de disponibilité et de consommation spécifique pour être conformes aux standards internationaux.
Pour ce faire, explique Ali Sadqi, responsable du projet, on procède notamment la révision générale des deux groupes turboalternateurs et de leurs postes d'eau, la rénovation des lignes de combustion, la remise en état des silos à charbon, la mise en service de nouvelles installations de récupération et stockage des cendres volantes et cendres lourdes ainsi que l'aménagement de la salle commande et de certains locaux électriques.
D'un montant global de 1,3 milliard DH, ce projet est financé par la Banque européenne d'investissement (BEI), la Banque islamique de développement (BID) et les fonds propres de l'ONE.
Par ailleurs, cette rénovation est largement justifiée selon A. Sadqi. En fait, explique-t-il, en plus des exigences environnementales, la flambée du pétrole rend le charbon de plus en plus compétitif et fait, par conséquent, du maintien de ces tranches à charbon une solution viable économiquement, surtout que ces unités ont encore une durée de vie résiduelle d'une vingtaine d'années.
De même, poursuit-il, cette rénovation est appelée à remédier à la dégradation et au vieillissement de ces installations basées sur une technologie qui date des années 70, dont le rendement est de plus en plus faible. D'ailleurs, ajoute-t-il, la rénovation des tranches similaires est devenue une tendance mondiale.
En outre, cette mise à niveau environnementale de la centrale thermique de Mohammedia ne manquera pas d'atténuer sa contribution à la pollution de l'environnement aussi bien dans la ville qu'au niveau des autres agglomérations environnantes, même si les dirigeants de cette unité de production ont tenu à minimiser sa responsabilité dans la dégradation de l'environnement.
La centrale thermique de Mohammedia est située en bordure du littoral atlantique à proximité de la raffinerie de la SAMIR (25 km au nord de Casablanca) et implantée au sein de la zone de consommation électrique la plus importante au Maroc.
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Ces projets concernent l'extension et le renforcement du réseau de transport et de distribution de l'électricité, la promotion des lampes à basse consommation, le soutien à l'ONE dans l'amélioration du cadre contractuel dans le secteur de l'électricité à travers l'assistance technique et la promotion de l'énergie éolienne. Ce prêt est remboursable en 25 ans dont 5 années de grâce.
Par ailleurs, il est à rappeler qu'une nouvelle station de dispatching national de l'électricité de l'ONE a été mise en place en avril dernier. Cette station de contrôle, qui « constitue un équipement hautement stratégique dans la gestion du système électrique national », devra remplacer le dispatching de ""Roches Noires"" à Casablanca, opérationnel depuis 1985. Ce nouvel équipement permettra d'assurer l'équilibre entre l'offre et la demande, tout en optimisant l'exploitation des moyens de production, de transport et d'interconnexion, a ajouté la ministre.
Cette station de contrôle, dont le coût global s'élève à 130 millions de DH, assurera la sûreté du système électrique et permettra, notamment, de traiter près de 13.000 informations en temps réel.
En fait, a fait savoir Noureddine Fetian, directeur de la Direction exploitation thermique Mohammedia (DTM), ce projet de rénovation desdites tranches, dont les études ont été lancées en 2002 et qui est entamé en 2007, touche à sa fin. Ainsi, la tranche 3 sera achevée et entrera en activité cette année et la tranche 4 sera prête dans un an (juin-juillet 2009).
Ce projet, qui s'inscrit dans le cadre de la politique de préservation de l'environnement de l'ONE, a pour objectif la mise en conformité environnementale avec les normes européennes les plus strictes en la matière, a-t-il fait valoir.
Les valeurs cibles pour les rejets atmosphériques sont celles de la directive européenne, relative aux installations thermiques de puissance inférieure à 500 MWth.
Cette mise en conformité concerne les rejets solides, liquides et gazeux et consiste en une rénovation totale des installations de filtrage et de manutention des cendres volantes et lourdes issues de la combustion du charbon.
Les objectifs de ce projet, a-t-il souligné, sont essentiellement la réduction des rejets atmosphériques (gaz et poussières), la récupération et la valorisation des cendres avec un taux d'imbrûlés dans les cendres inférieur à 5%, ainsi que l'amélioration des performances économiques des unités de production, en termes de disponibilité et de consommation spécifique pour être conformes aux standards internationaux.
Pour ce faire, explique Ali Sadqi, responsable du projet, on procède notamment la révision générale des deux groupes turboalternateurs et de leurs postes d'eau, la rénovation des lignes de combustion, la remise en état des silos à charbon, la mise en service de nouvelles installations de récupération et stockage des cendres volantes et cendres lourdes ainsi que l'aménagement de la salle commande et de certains locaux électriques.
D'un montant global de 1,3 milliard DH, ce projet est financé par la Banque européenne d'investissement (BEI), la Banque islamique de développement (BID) et les fonds propres de l'ONE.
Par ailleurs, cette rénovation est largement justifiée selon A. Sadqi. En fait, explique-t-il, en plus des exigences environnementales, la flambée du pétrole rend le charbon de plus en plus compétitif et fait, par conséquent, du maintien de ces tranches à charbon une solution viable économiquement, surtout que ces unités ont encore une durée de vie résiduelle d'une vingtaine d'années.
De même, poursuit-il, cette rénovation est appelée à remédier à la dégradation et au vieillissement de ces installations basées sur une technologie qui date des années 70, dont le rendement est de plus en plus faible. D'ailleurs, ajoute-t-il, la rénovation des tranches similaires est devenue une tendance mondiale.
En outre, cette mise à niveau environnementale de la centrale thermique de Mohammedia ne manquera pas d'atténuer sa contribution à la pollution de l'environnement aussi bien dans la ville qu'au niveau des autres agglomérations environnantes, même si les dirigeants de cette unité de production ont tenu à minimiser sa responsabilité dans la dégradation de l'environnement.
La centrale thermique de Mohammedia est située en bordure du littoral atlantique à proximité de la raffinerie de la SAMIR (25 km au nord de Casablanca) et implantée au sein de la zone de consommation électrique la plus importante au Maroc.
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Un prêt de 150 M de dollars de la BM
L'ONE et la Banque mondiale ont signé, récemment à Rabat, un contrat de prêt de 150 millions de dollars. Approuvé le 10 juin par le conseil d'administration de la Banque, ce prêt est destiné à assister l'ONE dans les projets d'amélioration de l'efficacité et de la fiabilité de la fourniture d'électricité aux consommateurs.Ces projets concernent l'extension et le renforcement du réseau de transport et de distribution de l'électricité, la promotion des lampes à basse consommation, le soutien à l'ONE dans l'amélioration du cadre contractuel dans le secteur de l'électricité à travers l'assistance technique et la promotion de l'énergie éolienne. Ce prêt est remboursable en 25 ans dont 5 années de grâce.
Par ailleurs, il est à rappeler qu'une nouvelle station de dispatching national de l'électricité de l'ONE a été mise en place en avril dernier. Cette station de contrôle, qui « constitue un équipement hautement stratégique dans la gestion du système électrique national », devra remplacer le dispatching de ""Roches Noires"" à Casablanca, opérationnel depuis 1985. Ce nouvel équipement permettra d'assurer l'équilibre entre l'offre et la demande, tout en optimisant l'exploitation des moyens de production, de transport et d'interconnexion, a ajouté la ministre.
Cette station de contrôle, dont le coût global s'élève à 130 millions de DH, assurera la sûreté du système électrique et permettra, notamment, de traiter près de 13.000 informations en temps réel.
