Parmi les coupables, les spécialistes ont très tôt suspecté les graisses alimentaires et plus particulièrement le cholestérol. Depuis très longtemps cette substance fait particulièrement parler d'elle et tout le monde garde sa petite idée sur le sujet... Comment différencier le bon et le mauvais cholestérol ? Quel traitement suivre et que peut causer l'excès de cette substance dans le sang ?
Définie comme la substance lipidique la plus abondante du monde animal et la plus importante d'un point de vue métabolique notamment en tant que précurseur des hormones stéroïdes, le cholestérol est présent dans toutes les cellules humaines.
«Le cholestérol est le constituant indispensable de nos cellules.
C'est le composant fondamental des membranes cellulaires, une partie importante du cholestérol est en effet utilisée pour la constitution de la couche lipidique des membranes plasmiques. Il a également un rôle dans la fluidité des membranes. Sans oublier que cette substance est, entre autres, utilisée par notre organisme pour la fabrication de plusieurs vitamines, notamment la vitamine D», explique
le docteur Mikou Abdelhak, endocrinologue.
Cependant, même si le cholestérol recèle autant d'avantages, son taux élevé peut provoquer des calculs biliaires ou être un facteur de risque de l'athérosclérose.
En effet, il peut se présenter sous deux formes : une forme libre c'est à dire non associée à une autre substance. Et une autre estérifiée c'est à dire liée à un acide gras pour former des stérides. Le caractère faiblement hydrophile qui pouvait exister dans l'autre forme est alors totalement supprimé.
Attention à l'hypercholestérolémie
Il va sans dire que l'excès de cholestérol peut avoir des conséquences graves pour la santé, pourtant, hypercholestérolémie est une maladie insidieuse dont le patient ne ressent généralement aucun symptôme, dans la grande majorité des cas, jusqu'à l'apparition des complications : plaques d'athérome (rétrécissement de l'artère visible à l'échographie), attaques cérébrales (ou accident vasculaire cérébral) ou cardiaques (infarctus), artérite des membres inférieurs…
Autant de troubles qui peuvent occasionner des douleurs ou d'importants handicaps, voire mettre la vie en danger. Un traitement permet d'éviter de telles complications. Encore faut-il le suivre régulièrement. Car le plus souvent, l'augmentation de la quantité de cholestérol dans le sang, ne se détecte pas à l'œil nu. Seule l'analyse de sang peut montrer concrètement l'excès de cholestérol. D'où l'intérêt du diagnostic. «L'excès de cholestérol peut être une maladie héréditaire et son dosage doit être réalisé dès le plus jeune âge. Dans le cas d'hypercholestérolémie acquise, le dosage doit être fait lorsqu'il existe d'autres facteurs de risque cardiovasculaire, en l'occurrence,une obésité, une hypertension artérielle, un diabète, un tabagisme ,une sédentarité et un age avancé. Si ces facteurs de risque existent, il peut être intéressant de faire un bilan lipidique complet.
Le dosage de cholestérol doit également être réalisé avant toute prescription de contraception orale. Si le bilan lipidique est normal, il doit être contrôlé annuellement en présence d'un de ces facteurs de risque. S'il est pathologique, un contrôle trimestriel est prescrit», indique Abdelhak Mikou. Toutefois, dans un petit nombre de cas, l'hypercholestérolémie peut se révéler cliniquement. Cela entraîne des dépôts de cholestérol sur les tendons, que l'on appelle xanthome, et qui peuvent gêner le mouvement s'ils sont très importants. De la même façon, il peut exister des dépôts jaunâtres au coin interne de l'oeil (xanthélasma) ou un arc blanchâtre autour de la cornée (ils vont former un arc que l'on appelle arc cornéen et qui existe aussi de façon physiologique chez les personnes âgées).
Le bon et le mauvais cholestérol
Pour distinguer entre le bon et le mauvais cholestérol, il faut savoir qu'il n'existe pas deux molécules différentes de cholestérol. Contrairement aux idées recues, le cholestérol est véhiculé dans le sang par des systèmes de transport aux rôles très différents: les lipoprotéines LDL (lipoprotéines de petite densité) et HDL (lipoprotéines de haute densité). C'est pour cela qu'on distingue le cholestérol-HDL et le cholestérol-LDL, l'ensemble formant le cholestérol total. Cela dit, les HDL récupèrent le cholestérol dans les organes qui en ont trop pour le véhiculer vers le foie où il est éliminé.
Elles ont la faculté de nettoyer nos artères de tous les dépôts lipidiques de mauvaise qualité et de réduire le risque de voir apparaître une plaque athéromateuse. On parle donc du «bon cholestérol». Dans le même sens, les LDL déposent quant à eux, le cholestérol sur les parois des artères. Il se forme alors, petit à petit, de véritables plaques de graisse, appelées athéromes. On parle dans ce cas de «mauvais cholestérol». Les études épidémiologiques ont permis de montrer que l'excès de «mauvais cholestérol» et le manque de «bon cholestérol» étaient des facteurs de risque de maladie cardio-vasculaire.
Autant prendre ses précautions et «éviter les graisses d'origine animale, favoriser une alimentation équilibrée, consommer beaucoup de fruits et de légumes, maintenir un poids convenable pour la taille, enfin prévenir tous les autres facteurs de risque cardiovasculaires en maintenant une bonne hygiène de vie: pratique sportive, ne pas fumer etc…» conclut notre spécialiste. A bon entendeur salut !
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Concernant son impact sur les attaques cardiaques et infarctus, Le cholestérol en excès se dépose sur les parois des artères notamment celles du coeur (artères coronaires), formant des plaques graisseuses qui s'épaississent au fil des ans (athérosclérose). Le passage du sang devient de plus en plus difficile et cette réduction du calibre des vaisseaux favorise la formation de caillot (thrombose). Quand le sang ne passe plus, c'est l'infarctus du myocarde.
Cependant, Si certains facteurs de risques cardiovasculaires comme l'âge ou le sexe ne sont pas modifiables, les sujets peuvent agir sur d'autres paramètres, en particulier sur le taux de cholestérol, l'hypertension et le tabagisme. Par contre, afin de connaître son état de santé, toute personne doit effectuer un «bilan lipidique» qui demeurera le meilleur moyen de prévention.
Définie comme la substance lipidique la plus abondante du monde animal et la plus importante d'un point de vue métabolique notamment en tant que précurseur des hormones stéroïdes, le cholestérol est présent dans toutes les cellules humaines.
«Le cholestérol est le constituant indispensable de nos cellules.
C'est le composant fondamental des membranes cellulaires, une partie importante du cholestérol est en effet utilisée pour la constitution de la couche lipidique des membranes plasmiques. Il a également un rôle dans la fluidité des membranes. Sans oublier que cette substance est, entre autres, utilisée par notre organisme pour la fabrication de plusieurs vitamines, notamment la vitamine D», explique
le docteur Mikou Abdelhak, endocrinologue.
Cependant, même si le cholestérol recèle autant d'avantages, son taux élevé peut provoquer des calculs biliaires ou être un facteur de risque de l'athérosclérose.
En effet, il peut se présenter sous deux formes : une forme libre c'est à dire non associée à une autre substance. Et une autre estérifiée c'est à dire liée à un acide gras pour former des stérides. Le caractère faiblement hydrophile qui pouvait exister dans l'autre forme est alors totalement supprimé.
Attention à l'hypercholestérolémie
Il va sans dire que l'excès de cholestérol peut avoir des conséquences graves pour la santé, pourtant, hypercholestérolémie est une maladie insidieuse dont le patient ne ressent généralement aucun symptôme, dans la grande majorité des cas, jusqu'à l'apparition des complications : plaques d'athérome (rétrécissement de l'artère visible à l'échographie), attaques cérébrales (ou accident vasculaire cérébral) ou cardiaques (infarctus), artérite des membres inférieurs…
Autant de troubles qui peuvent occasionner des douleurs ou d'importants handicaps, voire mettre la vie en danger. Un traitement permet d'éviter de telles complications. Encore faut-il le suivre régulièrement. Car le plus souvent, l'augmentation de la quantité de cholestérol dans le sang, ne se détecte pas à l'œil nu. Seule l'analyse de sang peut montrer concrètement l'excès de cholestérol. D'où l'intérêt du diagnostic. «L'excès de cholestérol peut être une maladie héréditaire et son dosage doit être réalisé dès le plus jeune âge. Dans le cas d'hypercholestérolémie acquise, le dosage doit être fait lorsqu'il existe d'autres facteurs de risque cardiovasculaire, en l'occurrence,une obésité, une hypertension artérielle, un diabète, un tabagisme ,une sédentarité et un age avancé. Si ces facteurs de risque existent, il peut être intéressant de faire un bilan lipidique complet.
Le dosage de cholestérol doit également être réalisé avant toute prescription de contraception orale. Si le bilan lipidique est normal, il doit être contrôlé annuellement en présence d'un de ces facteurs de risque. S'il est pathologique, un contrôle trimestriel est prescrit», indique Abdelhak Mikou. Toutefois, dans un petit nombre de cas, l'hypercholestérolémie peut se révéler cliniquement. Cela entraîne des dépôts de cholestérol sur les tendons, que l'on appelle xanthome, et qui peuvent gêner le mouvement s'ils sont très importants. De la même façon, il peut exister des dépôts jaunâtres au coin interne de l'oeil (xanthélasma) ou un arc blanchâtre autour de la cornée (ils vont former un arc que l'on appelle arc cornéen et qui existe aussi de façon physiologique chez les personnes âgées).
Le bon et le mauvais cholestérol
Pour distinguer entre le bon et le mauvais cholestérol, il faut savoir qu'il n'existe pas deux molécules différentes de cholestérol. Contrairement aux idées recues, le cholestérol est véhiculé dans le sang par des systèmes de transport aux rôles très différents: les lipoprotéines LDL (lipoprotéines de petite densité) et HDL (lipoprotéines de haute densité). C'est pour cela qu'on distingue le cholestérol-HDL et le cholestérol-LDL, l'ensemble formant le cholestérol total. Cela dit, les HDL récupèrent le cholestérol dans les organes qui en ont trop pour le véhiculer vers le foie où il est éliminé.
Elles ont la faculté de nettoyer nos artères de tous les dépôts lipidiques de mauvaise qualité et de réduire le risque de voir apparaître une plaque athéromateuse. On parle donc du «bon cholestérol». Dans le même sens, les LDL déposent quant à eux, le cholestérol sur les parois des artères. Il se forme alors, petit à petit, de véritables plaques de graisse, appelées athéromes. On parle dans ce cas de «mauvais cholestérol». Les études épidémiologiques ont permis de montrer que l'excès de «mauvais cholestérol» et le manque de «bon cholestérol» étaient des facteurs de risque de maladie cardio-vasculaire.
Autant prendre ses précautions et «éviter les graisses d'origine animale, favoriser une alimentation équilibrée, consommer beaucoup de fruits et de légumes, maintenir un poids convenable pour la taille, enfin prévenir tous les autres facteurs de risque cardiovasculaires en maintenant une bonne hygiène de vie: pratique sportive, ne pas fumer etc…» conclut notre spécialiste. A bon entendeur salut !
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Les principaux risques
L'augmentation du taux de cholestérol dans le sang est à l'origine de maladies coronariennes (angine de poitrine, infarctus du myocarde). C'est l'un des principaux facteurs de risque de ces maladies avec le tabac, l'hypertension artérielle et le diabète.Concernant son impact sur les attaques cardiaques et infarctus, Le cholestérol en excès se dépose sur les parois des artères notamment celles du coeur (artères coronaires), formant des plaques graisseuses qui s'épaississent au fil des ans (athérosclérose). Le passage du sang devient de plus en plus difficile et cette réduction du calibre des vaisseaux favorise la formation de caillot (thrombose). Quand le sang ne passe plus, c'est l'infarctus du myocarde.
Cependant, Si certains facteurs de risques cardiovasculaires comme l'âge ou le sexe ne sont pas modifiables, les sujets peuvent agir sur d'autres paramètres, en particulier sur le taux de cholestérol, l'hypertension et le tabagisme. Par contre, afin de connaître son état de santé, toute personne doit effectuer un «bilan lipidique» qui demeurera le meilleur moyen de prévention.