Après un premier essai en 2003, pas très réussi, avec le réalisateur de «Tigre et dragon» Ang Lee, le producteur récidive en faisant appelle cette fois-ci à un Français : Louis Leterrier. Le résultat n'est pas plus réussi, mais l'effet certain d'un Edward Norton aussi «incroyable» dans le rôle-titre du monstre vert donne plus de piment à cette sauce improbable.
N'empêche que ce blockbuster estival qui a fait ses preuves aux USA et en Europe est un pur divertissement, bien indiqué pour passer une soirée d'été tranquille sans prises de tête. Au menu, tout ce qu'il faut : un comics réussi, une histoire prétexte, une amourette, beaucoup d'action et assez d'effets spéciaux, même trop ! La bonne recette pour se divertir et se rappeler les exploits d'un certain Hulk, bien aimé par le grand public. Tout commence par une expérience ratée du scientifique Bruce Banner, campé par Edward Norton.
La conséquence de cette erreur serait son changement physique en un monstre géant enragé. Son malheur serait une opportunité pour l'armée : les responsables en voient une arme redoutable qui sera utilisée à des fins militaires. Trop idéaliste pour céder à la tentation, il délaisse tout y compris sa dulcinée Betty et s'enfuit en Amérique du Sud. Cinq ans de recherches pour trouver l'antidote aux rayons gamma qui l'ont transformé en monstre. Bruce essaie également de dompter la bête en lui jusqu'au jour où il est localisé par le Général Thunderbolt Ross et son bras droit Blonsky. Et c'est là que les choses se gâtent … et pour notre super héros et pour l'intrigue. Durant sa course-poursuite essoufflée, le gentil scientifique va affronter un nouvel ennemi, aussi puissant que lui. Blonsky, qui a essayé le sérum expérimental, est devenu «L'Abomination», un monstre méchant et incontrôlable avec une force supérieure à celle de Hulk.
Ivre de son nouveau pouvoir, l'Abomination sème la panique partout. Sacré dilemme pour le gentil scientifique qui se trouve obligé de convoquer le monstre qui sommeille en lui... c'est en bref l'histoire qui sert de canevas au film. Des événements qui seront de bons prétextes pour servir beaucoup de scènes d'action dominant tout le récit. Tout ça est boosté par des effets spéciaux parfois saturants surtout lors des apparitions de Hulk et de sa «tronche de monstre». Trop concentré sur le personnage central et sur ses transformations et ses combats, le réalisateur en oublie parfois l'intrigue et son évolution.
Le spectateur se trouve à un certain moment piégé dans une course effrénée où il est pris d'assaut par un trop d'actions et d'effets spéciaux sans grand intérêt pour le déroulement général. Mais peut-on reprocher au réalisateur de vouloir surpasser son prédécesseur (Ang lee) et sortir son grand jeu pour éblouir un public friand du genre ? Légitime, on se risque à dire surtout que le jeu du talentueux Norton sauve un peu la mise. Il comble, à sa façon, ce vide et ce manque de profondeur dans la psychologie des personnages et les fondements du scénario. Sa camarade de jeu Liv Tyler, presque pitoyable dans la peau de Betty, arrive plus au moins à suivre la cadence mais sans grands éclats.
On comprend qu'il revient à Edward Norton, en géant qui se respecte, de porter tout le poids d'une légende qui trouve du mal à renouveler son succès du passé. «Hulk, l'incroyable» reste tout de même un film d'été, impertinent, bien divertissant avec plein d'actions et sans grandes prétentions artistiques. A déguster entre amis ou en famille si vous n'êtes pas trop voyants sur la «qualité».
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Pour la petite anecdote, c'était l'acteur Richard Kiel, un géant de 2m18 qui avait endossé le premier le costume vert de Hulk. Mais voilà que le réalisateur Kenneth Johnson se rend compte, lors de sa première scène d'action, que l'acteur n'était pas assez musclé ! Il décide d'auditionner deux autres acteurs pour le rôle principal : Arnold Schwarzenegger et Lou Ferrigno. Schwarzy était trop petit
avec ses 1m88 et ce fut Lou Ferrigno qui l'obtint, grâce à ses 1m91 et ses muscles bien voyants. Quant à l'ennemi de Hulk, le journaliste Jack McGee, il était inspiré par le personnage Javert, l'ennemi de Jean Valjean dans «Les Misérables».
Au bout de ses premières diffusions, la nouvelle série était décrite par les critiques comme étant «une des séries les plus prometteuses». L'acteur principal
Bill Bixby interdisait à son fils de regarder la série. Il ne voulait pas que ce dernier ait peur en voyant son père se transformer en monstre violent. Quant au maquillage de Lou Ferrigno le transformant en Hulk, il durait 2h30.
N'empêche que ce blockbuster estival qui a fait ses preuves aux USA et en Europe est un pur divertissement, bien indiqué pour passer une soirée d'été tranquille sans prises de tête. Au menu, tout ce qu'il faut : un comics réussi, une histoire prétexte, une amourette, beaucoup d'action et assez d'effets spéciaux, même trop ! La bonne recette pour se divertir et se rappeler les exploits d'un certain Hulk, bien aimé par le grand public. Tout commence par une expérience ratée du scientifique Bruce Banner, campé par Edward Norton.
La conséquence de cette erreur serait son changement physique en un monstre géant enragé. Son malheur serait une opportunité pour l'armée : les responsables en voient une arme redoutable qui sera utilisée à des fins militaires. Trop idéaliste pour céder à la tentation, il délaisse tout y compris sa dulcinée Betty et s'enfuit en Amérique du Sud. Cinq ans de recherches pour trouver l'antidote aux rayons gamma qui l'ont transformé en monstre. Bruce essaie également de dompter la bête en lui jusqu'au jour où il est localisé par le Général Thunderbolt Ross et son bras droit Blonsky. Et c'est là que les choses se gâtent … et pour notre super héros et pour l'intrigue. Durant sa course-poursuite essoufflée, le gentil scientifique va affronter un nouvel ennemi, aussi puissant que lui. Blonsky, qui a essayé le sérum expérimental, est devenu «L'Abomination», un monstre méchant et incontrôlable avec une force supérieure à celle de Hulk.
Ivre de son nouveau pouvoir, l'Abomination sème la panique partout. Sacré dilemme pour le gentil scientifique qui se trouve obligé de convoquer le monstre qui sommeille en lui... c'est en bref l'histoire qui sert de canevas au film. Des événements qui seront de bons prétextes pour servir beaucoup de scènes d'action dominant tout le récit. Tout ça est boosté par des effets spéciaux parfois saturants surtout lors des apparitions de Hulk et de sa «tronche de monstre». Trop concentré sur le personnage central et sur ses transformations et ses combats, le réalisateur en oublie parfois l'intrigue et son évolution.
Le spectateur se trouve à un certain moment piégé dans une course effrénée où il est pris d'assaut par un trop d'actions et d'effets spéciaux sans grand intérêt pour le déroulement général. Mais peut-on reprocher au réalisateur de vouloir surpasser son prédécesseur (Ang lee) et sortir son grand jeu pour éblouir un public friand du genre ? Légitime, on se risque à dire surtout que le jeu du talentueux Norton sauve un peu la mise. Il comble, à sa façon, ce vide et ce manque de profondeur dans la psychologie des personnages et les fondements du scénario. Sa camarade de jeu Liv Tyler, presque pitoyable dans la peau de Betty, arrive plus au moins à suivre la cadence mais sans grands éclats.
On comprend qu'il revient à Edward Norton, en géant qui se respecte, de porter tout le poids d'une légende qui trouve du mal à renouveler son succès du passé. «Hulk, l'incroyable» reste tout de même un film d'été, impertinent, bien divertissant avec plein d'actions et sans grandes prétentions artistiques. A déguster entre amis ou en famille si vous n'êtes pas trop voyants sur la «qualité».
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Hulk fait des siennes à la télé
«The Incredible Hulk» a eu son heure de gloire à la télé. Au début, c'était une série télévisée américaine de six téléfilms (95 minutes) et de 79 épisodes (47 minutes). Adaptée par Kenneth Johnson d'après la bande dessinée éponyme des Marvel Comics, elle fût diffusée entre novembre 1977 et mai1982 sur le réseau CBS. La musique originale de la série est composée par Joe Harnell. Au Maroc, on a eu le privilège de la découvrir dans les années 80.Pour la petite anecdote, c'était l'acteur Richard Kiel, un géant de 2m18 qui avait endossé le premier le costume vert de Hulk. Mais voilà que le réalisateur Kenneth Johnson se rend compte, lors de sa première scène d'action, que l'acteur n'était pas assez musclé ! Il décide d'auditionner deux autres acteurs pour le rôle principal : Arnold Schwarzenegger et Lou Ferrigno. Schwarzy était trop petit
avec ses 1m88 et ce fut Lou Ferrigno qui l'obtint, grâce à ses 1m91 et ses muscles bien voyants. Quant à l'ennemi de Hulk, le journaliste Jack McGee, il était inspiré par le personnage Javert, l'ennemi de Jean Valjean dans «Les Misérables».
Au bout de ses premières diffusions, la nouvelle série était décrite par les critiques comme étant «une des séries les plus prometteuses». L'acteur principal
Bill Bixby interdisait à son fils de regarder la série. Il ne voulait pas que ce dernier ait peur en voyant son père se transformer en monstre violent. Quant au maquillage de Lou Ferrigno le transformant en Hulk, il durait 2h30.
