« Pour cette année, nous avons décidé de projeter des œuvres d'étudiants de la région qui ont prouvé leur grand talent dans la réalisation. En effet, on leur a réservé un espace ouvert de projection pour qu'ils se fassent connaître auprès du petit et du grand public.» a annoncé le directeur du festival, Ahmed el Housni, lors de la conférence de presse tenue mardi soir, à Casablanca.
Conçu sous le signe de la diversité, le programme prouve encore une fois la pertinence et la nécessité de cet événement, qui a su s'inscrire de manière singulière dans le paysage cinématographique et audiovisuel du Maroc et de la région a souligné Nabil Benabdellah, président de la fondation du festival. Il est à relever que cette dernière prend les commandes pour la première fois en organisant seule cette édition.
L'évènement de grande envergure revient donc avec une nouvelle programmation et de nouveaux invités venus des quatre coins du bassin méditerranéen. Acteurs, réalisateurs, cinéphiles, critiques…partageront, sept jours durant, leur amour pour le septième art.
Au total, ce sont 70 films qui seront projetés devant quelque 200 invités et 50.000 spectateurs. Ce qui réunit ces œuvres, outre leur appartenance à la même région, leur double aspect cinéphile et divertissant.
Comme à l'accoutumée, le FICMT présente en plus des séances spéciales, trois sections compétitives dont les longs et les courts métrages sans oublier les films documentaires.
On note la forte présence du Maroc dans les différentes catégories. Ainsi, « les cœurs brûlés» d'Ahmed El Maânouni et «La beauté éparpillée» de Lahcen Zinoun sont en lice pour le palmarès des longs métrages. Ils concourront avec des films venus de Tunisie, de l'Egypte, de la Syrie, de la Turquie, de la Croatie, de la Grèce de l'Espagne et du Kosovo. Sur le choix de ces films, Ahmed El Housni nous déclare «La sélection a été très difficile. Nous avions reçu des dizaines de propositions dont la majorité nous a été soumise par les pays de l'Europe de l'est. On ne peut jamais dépasser dix longs métrages pour ce festival. Cependant, la part du lion est prise par les courts métrages». Dans cette catégorie, on retrouve du côté marocain «Chant funèbre» de Mohamed Mouftakir, «Un formidable voyage» d'Abdeslam Kelai et «Sarah» de la maroco-belge Khadija Leclerc.
Le documentaire national, quant à lui, est représenté par «Nûba d'or et de lumière» d'Izza Genini et «le fil blanc» de Khalil Benkirane. A la tête de ceux qui choisiront les heureux gagnants, l'acteur égyptien Hussein Fahmy qui présidera le jury long métrage. Après avoir présidé le Festival international du film du Caire ainsi que de nombreux jurys dans des festivals arabe et international, le voilà à Tétouan. Les jurys des deux autres catégories, le court métrage et le documentaire, seront présidés respectivement par la réalisatrice marocaine Souad Bouhati et son compatriote Mohamed Kaouti, auteur et producteur. Ouvert sur l'ensemble des pays du bassin méditerranéen sans oublier son pays natal, le festival de Tétouan a pris pour habitude de rendre hommage à certaines des figures du septième art de la région. Pour cette année, quatre personnes ont déjà été choisies pour être célébrés.
On cite Aïcha Mahmah, l'actrice marocaine qui a marqué le petit et le grand écran par ses rôles comiques et légers, le célèbre acteur espagnol Imanol Arias, un grand nom du cinéma ibérique des deux dernières décennies et Mohamed Henidi, figure incontournable de la comédie égyptienne populaire. Les organisateurs du festival attendent toujours la confirmation de la quatrième personne. Le cinéma du pays de l'olivier sera à l'honneur cette année à travers une rétrospective. Le meilleur du septième art tunisien sera ainsi présenté dans une sélection de longs et de courts métrages qui ont marqué 20 ans de cinéma tunisien. Et ce, en présence des réalisateurs et des acteurs. Afin de renforcer son image d'espace de dialogue, de recherche et d'échange, le festival de Tétouan organise deux tables rondes autour des thématiques «Exploitation, distribution et festivals, quel partenariat ?» ainsi que «Tétouan, berceau des écrivains et des cinéastes».
Enfin, le festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan accueille le Festival des Trois Continents F3C de Nantes. En effet, le programme prévoit une carte blanche à l'évènement français qui présente 80 à 100 films d‘Afrique, d'Amérique latine et d'Asie. Le F3C a choisi de présenter à la colombe du nord une sélection de six longs métrages de fiction et de documentaire d'Iran, de Chine, d'Inde, de Pakistan, d'Argentine et du Japon. Avec ce choix, le festival s'ouvre vers de nouveaux territoires géographiques ainsi que de nouvelles formes cinématographiques qui lui garantiront une plus grande richesse.
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Pour cette année, les lycéens apprendront à écrire le scénario et à réaliser un court métrage avec le réalisateur Mohamed Chrif Tribak. Les enseignants et les inspecteurs recevront une formation en écriture de scénario et adaptation d'une séquence d'une œuvre au programme du bac. Les plus jeunes, quant à eux, s'initieront à la fabrication de films d'animations. Ce souci d'organiser des stages scolaires émane de la conviction que le cinéma, à l'instar des autres genres littéraires et artistiques, peut participer à la formation et à l'instruction de l'apprenant et être un moyen qui peut l'inciter à s'exprimer et à créer par l'image et le son.
Conçu sous le signe de la diversité, le programme prouve encore une fois la pertinence et la nécessité de cet événement, qui a su s'inscrire de manière singulière dans le paysage cinématographique et audiovisuel du Maroc et de la région a souligné Nabil Benabdellah, président de la fondation du festival. Il est à relever que cette dernière prend les commandes pour la première fois en organisant seule cette édition.
L'évènement de grande envergure revient donc avec une nouvelle programmation et de nouveaux invités venus des quatre coins du bassin méditerranéen. Acteurs, réalisateurs, cinéphiles, critiques…partageront, sept jours durant, leur amour pour le septième art.
Au total, ce sont 70 films qui seront projetés devant quelque 200 invités et 50.000 spectateurs. Ce qui réunit ces œuvres, outre leur appartenance à la même région, leur double aspect cinéphile et divertissant.
Comme à l'accoutumée, le FICMT présente en plus des séances spéciales, trois sections compétitives dont les longs et les courts métrages sans oublier les films documentaires.
On note la forte présence du Maroc dans les différentes catégories. Ainsi, « les cœurs brûlés» d'Ahmed El Maânouni et «La beauté éparpillée» de Lahcen Zinoun sont en lice pour le palmarès des longs métrages. Ils concourront avec des films venus de Tunisie, de l'Egypte, de la Syrie, de la Turquie, de la Croatie, de la Grèce de l'Espagne et du Kosovo. Sur le choix de ces films, Ahmed El Housni nous déclare «La sélection a été très difficile. Nous avions reçu des dizaines de propositions dont la majorité nous a été soumise par les pays de l'Europe de l'est. On ne peut jamais dépasser dix longs métrages pour ce festival. Cependant, la part du lion est prise par les courts métrages». Dans cette catégorie, on retrouve du côté marocain «Chant funèbre» de Mohamed Mouftakir, «Un formidable voyage» d'Abdeslam Kelai et «Sarah» de la maroco-belge Khadija Leclerc.
Le documentaire national, quant à lui, est représenté par «Nûba d'or et de lumière» d'Izza Genini et «le fil blanc» de Khalil Benkirane. A la tête de ceux qui choisiront les heureux gagnants, l'acteur égyptien Hussein Fahmy qui présidera le jury long métrage. Après avoir présidé le Festival international du film du Caire ainsi que de nombreux jurys dans des festivals arabe et international, le voilà à Tétouan. Les jurys des deux autres catégories, le court métrage et le documentaire, seront présidés respectivement par la réalisatrice marocaine Souad Bouhati et son compatriote Mohamed Kaouti, auteur et producteur. Ouvert sur l'ensemble des pays du bassin méditerranéen sans oublier son pays natal, le festival de Tétouan a pris pour habitude de rendre hommage à certaines des figures du septième art de la région. Pour cette année, quatre personnes ont déjà été choisies pour être célébrés.
On cite Aïcha Mahmah, l'actrice marocaine qui a marqué le petit et le grand écran par ses rôles comiques et légers, le célèbre acteur espagnol Imanol Arias, un grand nom du cinéma ibérique des deux dernières décennies et Mohamed Henidi, figure incontournable de la comédie égyptienne populaire. Les organisateurs du festival attendent toujours la confirmation de la quatrième personne. Le cinéma du pays de l'olivier sera à l'honneur cette année à travers une rétrospective. Le meilleur du septième art tunisien sera ainsi présenté dans une sélection de longs et de courts métrages qui ont marqué 20 ans de cinéma tunisien. Et ce, en présence des réalisateurs et des acteurs. Afin de renforcer son image d'espace de dialogue, de recherche et d'échange, le festival de Tétouan organise deux tables rondes autour des thématiques «Exploitation, distribution et festivals, quel partenariat ?» ainsi que «Tétouan, berceau des écrivains et des cinéastes».
Enfin, le festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan accueille le Festival des Trois Continents F3C de Nantes. En effet, le programme prévoit une carte blanche à l'évènement français qui présente 80 à 100 films d‘Afrique, d'Amérique latine et d'Asie. Le F3C a choisi de présenter à la colombe du nord une sélection de six longs métrages de fiction et de documentaire d'Iran, de Chine, d'Inde, de Pakistan, d'Argentine et du Japon. Avec ce choix, le festival s'ouvre vers de nouveaux territoires géographiques ainsi que de nouvelles formes cinématographiques qui lui garantiront une plus grande richesse.
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Des stages... aussi
Afin d'affirmer la volonté du festival de s'inscrire dans une logique pérenne et d'assurer au public de demain une sensibilisation et un apprentissage des moyens filmiques, le festival de Tétouan revient avec ses traditionnels stages scolaires de cinéma. Après quatre expériences réussies, ces ateliers sont en passe de devenir un des moments forts du Festival. Les enseignants, les élèves et les étudiants qui en bénéficieront pourront parfaire leur connaissance de l'image (mobile et fixe) et se doter d'outils stratégiques pour une meilleure appréhension de ses divers sens et significations.Pour cette année, les lycéens apprendront à écrire le scénario et à réaliser un court métrage avec le réalisateur Mohamed Chrif Tribak. Les enseignants et les inspecteurs recevront une formation en écriture de scénario et adaptation d'une séquence d'une œuvre au programme du bac. Les plus jeunes, quant à eux, s'initieront à la fabrication de films d'animations. Ce souci d'organiser des stages scolaires émane de la conviction que le cinéma, à l'instar des autres genres littéraires et artistiques, peut participer à la formation et à l'instruction de l'apprenant et être un moyen qui peut l'inciter à s'exprimer et à créer par l'image et le son.
