LE MATIN : "Allo Canada", le film dont vous avez écrit le scénario et que vous deviez réaliser, vient d'être diffusé à 2M. Parlez-nous en un peu ?
RACHID HAMMAN : C'est un film qui parle du départ et de l'appartenance, un sujet qui m'est très cher et que j'ai essayé de traiter à ma manière.
Mais avant de pouvoir réaliser le film, j'ai dû partir pour la chaîne Al jazeera Children. J'ai alors contacté Mohamed Achaouar qui s'est chargé de la réalisation à ma place.
Vous êtes scénariste mais vous avez un penchant pour la réalisation, comment faîtes-vous pour gérer les deux tâches ?
Je suis d'abord quelqu'un qui adore raconter et partager des histoires. Pour moi, l'écriture et la réalisation sont complémentaires, elles se croisent tout au long du processus créatif. Je réalise souvent au moment de l'écriture, je peux aussi modifier légèrement le scénario au moment du tournage. Je n'ai donc personnellement aucun mal à circuler entre les deux disciplines.
Votre court métrage « week-end » a été primé lors du festival national du film de Tanger 2005. Depuis, vous n'avez rien sorti.
J'ai suivi un peu la diffusion de ce court, il a été projeté dans plusieurs festivals,
en France, en Belgique, en Espagne, en Tunisie et bien sur au Maroc…
J'ai profité de ce temps pour suivre des formations en scénario et en réalisation à l'étranger. J'ai en même temps écrit un long métrage pour le Cinéma, un téléfilm et un moyen métrage. Ce n'est pas rien.
Vous étiez auteur puis directeur d'écriture de la sitcom Lalla Fatema. Quel regard portez-vous sur la production humoristique ramadanesque aujourdh'ui ?
D'abord je pense qu'il ne faut pas concentrer l'humour que sur le mois de ramadan car la qualité vient aussi avec la quantité. Je suis aussi convaincu que dans une même famille, nous ne rions pas pour les mêmes gags. Le Maroc est riche de ses cultures et de ses différences, ce qui rend les références culturelles très diverses.
Il faudrait produire plusieurs sitcoms dans l'année si on veut améliorer la qualité. Aussi, je pense que nous avons un problème de formation car avant de pouvoir réaliser une sitcom, il faut savoir respecter ses règles. Comme les autres genres,
la sitcom demande beaucoup de travail en amont du tournage et des budgets conséquents.
On vous a connu comme présentateur sur la chaîne 2M, puis, vous avez réalisé deux courts métrages et étiez sur le point d'en signer un long. Comment s'est fait ce passage de la télévision au cinéma ?
Je me suis en fait intéressé à l'écriture et au théâtre dès mon jeune âge. La télévision m'a permis d'entrer très tôt en contact avec la vie professionnelle.
J'ai très vite compris que l'image a un rôle très important à jouer parce que nous avons toujours besoin de produire nos propres images. Ça nous aidera pour avancer. Le passage de la télé au cinéma s'est fait très simplement parce qu'au fond l'objectif est le même : raconter le Maroc d'aujourd'hui sans tomber dans le pessimisme, sans dénigrer tout en étant à l'écoute de la société et essayer humblement de renvoyer une image fidèle et positive.
Vous êtes actuellement producteur à Al Jazeera Children. Qu'est-ce que cette expérience ajoutera-t-elle à votre parcours ?
Dans mon travail, je suis en contact avec des millions d'enfants arabes et des gens de différentes nationalités, chose qui m'a énormément enrichi. A Aljazeera Children, nous aurions pu diffuser des cartoons à longueur de
journée mais nous avons pris le pari de produire nos propres programmes en essayant d'inculquer des valeurs positives aux enfants arabes.
Le top management de la chaîne tient toujours le cap pour qu'on puisse
réaliser dans les normes internationales des programmes intelligents, qui
respectent notre culture, notre langue et nos principes.
Finalement, est-ce que Rachid Hamman préfère la télévision ou le cinéma ?
Mon cœur vacille entre les deux, la télé me nourrit tous les jours, le cinéma me fait rêver… Et j'avoue que je n'arrive pas encore à me séparer ni de l'une ni de l'autre.
La télévision a forgé mon caractère, je ne peux pas me défaire du jour au lendemain de douze années de carrière. Mes débuts dans le cinéma m'ont apporté beaucoup de bonheur. Je ne veux donc pas quitter l'une pour l'autre car chacune des deux disciplines me comble à sa manière… Au cinéma, je suis encore au début et y faire carrière est pour moi un beau challenge.
Vous avez touché, durant votre parcours, à de nombreux métiers. Lequel est le plus proche de vous ?
Sans aucun doute « Ecrire et réaliser ». L'écriture est un vrai plaisir, entre trouver un dénouement pour une histoire et analyser le budget d'une émission télé ; je préfère l'histoire. L'écriture et la réalisation me permettent de m'exprimer.
Quels sont vos projets ?
Je compte rentrer au Maroc dans deux mois avec plusieurs projets en tête. En plus des idées de programmes pour la télévision, je vais faire un moyen métrage, un long métrage et un téléfilm. J'ai de nombreux projets à travers lesquels je souhaite participer aux changements que connaît le Paysage Audiovisuel Marocain.
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RACHID HAMMAN : C'est un film qui parle du départ et de l'appartenance, un sujet qui m'est très cher et que j'ai essayé de traiter à ma manière.
Mais avant de pouvoir réaliser le film, j'ai dû partir pour la chaîne Al jazeera Children. J'ai alors contacté Mohamed Achaouar qui s'est chargé de la réalisation à ma place.
Vous êtes scénariste mais vous avez un penchant pour la réalisation, comment faîtes-vous pour gérer les deux tâches ?
Je suis d'abord quelqu'un qui adore raconter et partager des histoires. Pour moi, l'écriture et la réalisation sont complémentaires, elles se croisent tout au long du processus créatif. Je réalise souvent au moment de l'écriture, je peux aussi modifier légèrement le scénario au moment du tournage. Je n'ai donc personnellement aucun mal à circuler entre les deux disciplines.
Votre court métrage « week-end » a été primé lors du festival national du film de Tanger 2005. Depuis, vous n'avez rien sorti.
J'ai suivi un peu la diffusion de ce court, il a été projeté dans plusieurs festivals,
en France, en Belgique, en Espagne, en Tunisie et bien sur au Maroc…
J'ai profité de ce temps pour suivre des formations en scénario et en réalisation à l'étranger. J'ai en même temps écrit un long métrage pour le Cinéma, un téléfilm et un moyen métrage. Ce n'est pas rien.
Vous étiez auteur puis directeur d'écriture de la sitcom Lalla Fatema. Quel regard portez-vous sur la production humoristique ramadanesque aujourdh'ui ?
D'abord je pense qu'il ne faut pas concentrer l'humour que sur le mois de ramadan car la qualité vient aussi avec la quantité. Je suis aussi convaincu que dans une même famille, nous ne rions pas pour les mêmes gags. Le Maroc est riche de ses cultures et de ses différences, ce qui rend les références culturelles très diverses.
Il faudrait produire plusieurs sitcoms dans l'année si on veut améliorer la qualité. Aussi, je pense que nous avons un problème de formation car avant de pouvoir réaliser une sitcom, il faut savoir respecter ses règles. Comme les autres genres,
la sitcom demande beaucoup de travail en amont du tournage et des budgets conséquents.
On vous a connu comme présentateur sur la chaîne 2M, puis, vous avez réalisé deux courts métrages et étiez sur le point d'en signer un long. Comment s'est fait ce passage de la télévision au cinéma ?
Je me suis en fait intéressé à l'écriture et au théâtre dès mon jeune âge. La télévision m'a permis d'entrer très tôt en contact avec la vie professionnelle.
J'ai très vite compris que l'image a un rôle très important à jouer parce que nous avons toujours besoin de produire nos propres images. Ça nous aidera pour avancer. Le passage de la télé au cinéma s'est fait très simplement parce qu'au fond l'objectif est le même : raconter le Maroc d'aujourd'hui sans tomber dans le pessimisme, sans dénigrer tout en étant à l'écoute de la société et essayer humblement de renvoyer une image fidèle et positive.
Vous êtes actuellement producteur à Al Jazeera Children. Qu'est-ce que cette expérience ajoutera-t-elle à votre parcours ?
Dans mon travail, je suis en contact avec des millions d'enfants arabes et des gens de différentes nationalités, chose qui m'a énormément enrichi. A Aljazeera Children, nous aurions pu diffuser des cartoons à longueur de
journée mais nous avons pris le pari de produire nos propres programmes en essayant d'inculquer des valeurs positives aux enfants arabes.
Le top management de la chaîne tient toujours le cap pour qu'on puisse
réaliser dans les normes internationales des programmes intelligents, qui
respectent notre culture, notre langue et nos principes.
Finalement, est-ce que Rachid Hamman préfère la télévision ou le cinéma ?
Mon cœur vacille entre les deux, la télé me nourrit tous les jours, le cinéma me fait rêver… Et j'avoue que je n'arrive pas encore à me séparer ni de l'une ni de l'autre.
La télévision a forgé mon caractère, je ne peux pas me défaire du jour au lendemain de douze années de carrière. Mes débuts dans le cinéma m'ont apporté beaucoup de bonheur. Je ne veux donc pas quitter l'une pour l'autre car chacune des deux disciplines me comble à sa manière… Au cinéma, je suis encore au début et y faire carrière est pour moi un beau challenge.
Vous avez touché, durant votre parcours, à de nombreux métiers. Lequel est le plus proche de vous ?
Sans aucun doute « Ecrire et réaliser ». L'écriture est un vrai plaisir, entre trouver un dénouement pour une histoire et analyser le budget d'une émission télé ; je préfère l'histoire. L'écriture et la réalisation me permettent de m'exprimer.
Quels sont vos projets ?
Je compte rentrer au Maroc dans deux mois avec plusieurs projets en tête. En plus des idées de programmes pour la télévision, je vais faire un moyen métrage, un long métrage et un téléfilm. J'ai de nombreux projets à travers lesquels je souhaite participer aux changements que connaît le Paysage Audiovisuel Marocain.
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