Entre klaxons, bruits de voisins, poursuite des travaux au-delà des heures habituelles, tapage nocturne, la vie des habitants de la cité blanche devient de plus en plus compliquée et stressante. “ C'est infernal, on n'arrive plus à se reposer la nuit à cause de ces jeunes qui transforment le quartier en un terrain de jeux, entre 23h et 3h du matin, voire jusqu'à la levée du jour”, déplore un habitant du quartier Hay Mohammadi. Et d'ajouter que parfois, le désir de gagner suscite des rivalités qui peuvent dépasser le cadre sportif avec des scènes
de bagarre et d'insultes vulgaires.
“Ma mère, malade, n'arrive plus à dormir à cause du bruit infernal de certains jeunes. Ils font la fête chaque soir en pleine rue sans aucun respect pour les voisins qui reviennent fatigués de leur travail et ne demandent qu'à se reposer. Et si on ose faire la moindre remarque, on nous couvre d'injures ”, ajoute un autre résident à Aïn Chock. Les habitants du ces quartiers comme ceux de plusieurs autres zones de la métropole réclament ainsi leurs droits élémentaires au calme et à la tranquillité. “On a déjà essayé d'ouvrir un dialogue avec ces jeunes perturbateurs pour pouvoir cohabiter et rester en bons termes avec eux. Mais on n'a eu en guise de réponse que des insultes et des blasphèmes.
Il faut dire que la méfiance et l'antipathie se sont déjà installées de part et d'autre”, affirment des habitants de Hay Mohammadi. Outre, le dérangement des jeunes, le problème des nuisances sonores générées par les chantiers de réparation et le bruit assourdissant des marteau-piqueurs, suscite également un grand débat parmi les Casablancais. “ On est souvent réveillé par un voisin qui a décidé de déplacer un meuble ou réparer un robinet en plein milieu de la nuit. Sans parler du bruit des ouvriers qui déchargent des camions remorques ou approvisionnent un chantier, après minuit. Cette situation est vraiment insupportable ”, souligne une habitante de la cité blanche sur un ton coléreux. Et de préciser que même la police n'a pas réussi à trouver une solution à cette situation invivable et dont l'étendue semble dépasser un simple manque aux règles de bon voisinage. “Ces responsables de nuisances sonores ne connaissent ni répit ni trêve et ignorent les droits les plus élémentaires des riverains.
Cela n'a rien d'extraordinaire puisque ce genre de comportements est devenu monnaie courante, les sanctions n'étant jamais appliquées ”, rétorque un autre Casablancais. En effet, en dépit des plaintes, certains riverains affirment que les patrouilles de police ne réagissent pas du tout. Selon certaines personnes, les forces de l'ordre ne jugent pas la situation assez grave pour intervenir et disperser les perturbateurs de nuit. “ Si une estafette passe près de jeunes en train de jouer au football par exemple durant la nuit, les policiers leur demandent à peine de se disperser, mais, une fois que la fourgonnette quitte les lieux, ils poursuivent le jeu comme si rien n'était ”, nous confie avec amertume un sexagénaire de Ain Chock. Cependant, certains responsables de la ville affirment que les infractions en matière de nuisance sonore sont bel et bien sanctionnées.
“ Les activités causant du bruit sont interdites durant les dimanches et le soir après 21h. Ces consignes sont normalement communiquées au moment de l'attribution de l'autorisation pour entamer un chantier ou des travaux de réparation. Normalement, les personnes qui travaillent la nuit ou le dimanche n'ont pas d'autorisation et doivent être sanctionnées ”, explique un agent de la police. Concernant les personnes qui aiment les matchs de football tardifs, ce policier affirme que ce loisir est interdit au-delà de 22h.
“ Il faut avoir trois témoins pour porter plainte contre ces jeunes perturbateurs. Dans ce cas, on leur donne un premier avertissement et ils signent un engagement pour ne plus recommencer ”, indique-t-il. Au cas, où ils récidivent, les responsables du tapage nocturne et auteurs de bruit dépassant les inconvénients tolérables par le voisinage, peuvent être poursuivis et condamnés à une contravention. “ Les personnes gênées par des bruits de voisinage et qui n'arrivent pas à régler le problème à l'amiable, doivent automatiquement s'adresser à la police ”, conclut cet agent de police.
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Afin d'éviter ce problème de nuisance sonore, des professionnels appellent à introduire les nouvelles technologies d'isolation sonore dans les habitations notamment dans les logements sociaux. En effet, le développement de la technologie de l'isolation sonore permettra de vulgariser ce genre de technique. Aujourd'hui, on peut aller de l'isolation acoustique des murs extérieurs ou du sol jusqu'à l'isolation des canalisations des eaux usées. Cependant, le niveau du confort dépend des moyens financiers des habitants. Selon certains professionnels du marché du bâtiment, pour installer une isolation du plancher et des murs extérieurs d'un appartement de 100 m2, il faut compter entre 3.000 et 5.000 DH.
de bagarre et d'insultes vulgaires.
“Ma mère, malade, n'arrive plus à dormir à cause du bruit infernal de certains jeunes. Ils font la fête chaque soir en pleine rue sans aucun respect pour les voisins qui reviennent fatigués de leur travail et ne demandent qu'à se reposer. Et si on ose faire la moindre remarque, on nous couvre d'injures ”, ajoute un autre résident à Aïn Chock. Les habitants du ces quartiers comme ceux de plusieurs autres zones de la métropole réclament ainsi leurs droits élémentaires au calme et à la tranquillité. “On a déjà essayé d'ouvrir un dialogue avec ces jeunes perturbateurs pour pouvoir cohabiter et rester en bons termes avec eux. Mais on n'a eu en guise de réponse que des insultes et des blasphèmes.
Il faut dire que la méfiance et l'antipathie se sont déjà installées de part et d'autre”, affirment des habitants de Hay Mohammadi. Outre, le dérangement des jeunes, le problème des nuisances sonores générées par les chantiers de réparation et le bruit assourdissant des marteau-piqueurs, suscite également un grand débat parmi les Casablancais. “ On est souvent réveillé par un voisin qui a décidé de déplacer un meuble ou réparer un robinet en plein milieu de la nuit. Sans parler du bruit des ouvriers qui déchargent des camions remorques ou approvisionnent un chantier, après minuit. Cette situation est vraiment insupportable ”, souligne une habitante de la cité blanche sur un ton coléreux. Et de préciser que même la police n'a pas réussi à trouver une solution à cette situation invivable et dont l'étendue semble dépasser un simple manque aux règles de bon voisinage. “Ces responsables de nuisances sonores ne connaissent ni répit ni trêve et ignorent les droits les plus élémentaires des riverains.
Cela n'a rien d'extraordinaire puisque ce genre de comportements est devenu monnaie courante, les sanctions n'étant jamais appliquées ”, rétorque un autre Casablancais. En effet, en dépit des plaintes, certains riverains affirment que les patrouilles de police ne réagissent pas du tout. Selon certaines personnes, les forces de l'ordre ne jugent pas la situation assez grave pour intervenir et disperser les perturbateurs de nuit. “ Si une estafette passe près de jeunes en train de jouer au football par exemple durant la nuit, les policiers leur demandent à peine de se disperser, mais, une fois que la fourgonnette quitte les lieux, ils poursuivent le jeu comme si rien n'était ”, nous confie avec amertume un sexagénaire de Ain Chock. Cependant, certains responsables de la ville affirment que les infractions en matière de nuisance sonore sont bel et bien sanctionnées.
“ Les activités causant du bruit sont interdites durant les dimanches et le soir après 21h. Ces consignes sont normalement communiquées au moment de l'attribution de l'autorisation pour entamer un chantier ou des travaux de réparation. Normalement, les personnes qui travaillent la nuit ou le dimanche n'ont pas d'autorisation et doivent être sanctionnées ”, explique un agent de la police. Concernant les personnes qui aiment les matchs de football tardifs, ce policier affirme que ce loisir est interdit au-delà de 22h.
“ Il faut avoir trois témoins pour porter plainte contre ces jeunes perturbateurs. Dans ce cas, on leur donne un premier avertissement et ils signent un engagement pour ne plus recommencer ”, indique-t-il. Au cas, où ils récidivent, les responsables du tapage nocturne et auteurs de bruit dépassant les inconvénients tolérables par le voisinage, peuvent être poursuivis et condamnés à une contravention. “ Les personnes gênées par des bruits de voisinage et qui n'arrivent pas à régler le problème à l'amiable, doivent automatiquement s'adresser à la police ”, conclut cet agent de police.
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Constat et solutions
Une enquête réalisée en France a montré que la moitié des personnes gênées par le bruit dans leur lieu de travail se plaignent de répercussions sur la santé. Il s'agit, entre autres, de symptômes de nervosité, maux de tête, perte de sommeil, et angoisse. Le bruit peut aussi avoir de graves conséquences sur la santé comme la surdité, mais aussi stress ou maladies cardio-vasculaires. Dans ce cadre, certains médecins affirment également que l'audition baisse au cours de la vie, parce que l'oreille interne fait la somme de toutes les agressions sonores qu'elle a enregistrées.Afin d'éviter ce problème de nuisance sonore, des professionnels appellent à introduire les nouvelles technologies d'isolation sonore dans les habitations notamment dans les logements sociaux. En effet, le développement de la technologie de l'isolation sonore permettra de vulgariser ce genre de technique. Aujourd'hui, on peut aller de l'isolation acoustique des murs extérieurs ou du sol jusqu'à l'isolation des canalisations des eaux usées. Cependant, le niveau du confort dépend des moyens financiers des habitants. Selon certains professionnels du marché du bâtiment, pour installer une isolation du plancher et des murs extérieurs d'un appartement de 100 m2, il faut compter entre 3.000 et 5.000 DH.
