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Les ados ont tout intérêt à faire partie de l'une ou de l'autre de ces gents qui envahissent, jour après jour, les rues, les lycées, les magasins....Ou sinon, ils seront taxés de perdus, voire d'égarés. Et les parents se voient acculés d'acquiescer, car ce sont là autant de modes qui ont fini par imposer leurs lois presque comme une épée de Damoclès. Les ados ont même développé cette nouvelle propension, en usant d'habiles arguments liés à leur bonne intégration au groupe, incité leurs parents à acheter des vêtements de marque mais aussi et surtout, des chaussures de marque. Celle-ci se trouve être la pièce de vêtement qui doit avant tout être griffée, et ce, pour le plus grand bonheur de marques telles que Adidas, Puma, Nike... Il faut dire que nombreux sont ceux et celles qui ont même été rejetés par leurs camarades parce qu'ils ne sont manifestement pas dans le coup. Autant le dire dès le départ, cette fois-ci la mode s'est bel et bien avérée un facteur d'intégration.
Cela a commencé par les férus de cette danse : la tecktonick. Depuis quelque temps, à Casablanca, entre autres villes, les mioches déambulent les quartiers huppés en usant, presque outrancièrement, de ce mélange entre le style glam'rock et street wear. Les fans de musique électro ne jurent que par les slims taille basse, tee-shirt moulant, les ceintures tête de mort et les vans au pied. Le ticket d'entrée dans l'univers tecktonik, c'est aussi le sweat à capuche aux imprimés graphiques, ample et l'indispensable casquette. A l'envers bien sûr. Le look est savamment étudié, les fringues se doivent aussi d'être «fonctionnelles», comme les poches façon kangourou à œillets, les tee-shirt imprimés, col rond, manches longues. A ce niveau, le conformisme vestimentaire atteint son paroxysme. Le jeune se précipite pour revêtir les attributs qui vont faire de lui un adolescent accompli : la parure opère comme un signe de reconnaissance.
A chaque style vestimentaire correspond une tribu. Prenez par exemple les tecknockilleurs, qui, pour l'instant détenant la palme au Maroc, sont proches de l'esprit rappeur. Au niveau de la musique, ces jeunes aiment le Rnb et le Rap principalement. En mode, c'est la rencontre entre un style clinquant à l'américaine et un ruban wear technique. Ils portent ainsi des vêtements et des accessoires très flashy, avec du strass pour les filles. Les fringues sont utilisées comme support de cette identification. On copie le style de sa sœur, de son frère, d'un copain ou d'un chanteur... Ainsi en est-il de ces passionnées qui se reconnaissent dans des stars telles que Shakira ou Eva Longoria et associent jeanswear et accessoires porte-bonheur, gris-gris... Mais attention, les ados savent ce qu'ils veulent et ne sont pas forcément fidèles. Et l'émulation est même en passe d'avoir de beaux jours devant elle. Car il y aussi cette genèse d'une autre ethnie : celle de ces jeunes filles qui se la jouent «fashion» ou «émo» (traduisez par là émotion).
En attendant, au plan local, tout ce mignon vivier a des points de convergence. Côté chaussures, les marques plébiscitées par les ados sont Nike, Puma, Adidas puis les Converse All Stars. Pour les pantalons, ils ont une prédilection pour Diesel puis pour Cimarron, Levis et Gap. Quant à leurs marques de pulls favorites, ce sont Gap, Zara, Lulu Castagnette, Ralph Lauren, Quicksilver, Jennyfer et Pimkie. Pour les chemises, on jette toujours le dévolu sur Ralph Lauren, Zara (filles), Lacoste, Quiksilver, Jennyfer. Enfin, Eastpack, pour les sacs à dos et Nike et Lacoste pour les casquettes sont les griffes les plus appréciées par les juniors. Les parents seront-ils assez bien lotis pour être à l'écoute et réagir, selon les envies et souhaits de ces petits consommateurs exigeants et avertis ? Rien n'est moins sûr. Les uns et les autres vont sûrement être dépassés par les événements. Avec de surcroît, une célérité tout à la fois inouïe et déconcertante.
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Effet mouillé, fixation extrême, gel pour sculpter, mécher et plaquer les cheveux, ou tenue longue durée…, tout est permis. Mais l'image fluo reste toujours très accrocheuse. Car la source d'influence du fluo donne toutes les chances à cette tendance de se voir adopter par les différentes tribus de la mode. Les rayures, les guêtres, les pantalons taille basse, les mitaines, coupes qui commencent à être laquées à l'iroquoise et les accessoires fluos permettent toujours de créer des effets d'optiques lors des performances des danseurs. La tecktonik a tout d'un monde à part.
Cela a commencé par les férus de cette danse : la tecktonick. Depuis quelque temps, à Casablanca, entre autres villes, les mioches déambulent les quartiers huppés en usant, presque outrancièrement, de ce mélange entre le style glam'rock et street wear. Les fans de musique électro ne jurent que par les slims taille basse, tee-shirt moulant, les ceintures tête de mort et les vans au pied. Le ticket d'entrée dans l'univers tecktonik, c'est aussi le sweat à capuche aux imprimés graphiques, ample et l'indispensable casquette. A l'envers bien sûr. Le look est savamment étudié, les fringues se doivent aussi d'être «fonctionnelles», comme les poches façon kangourou à œillets, les tee-shirt imprimés, col rond, manches longues. A ce niveau, le conformisme vestimentaire atteint son paroxysme. Le jeune se précipite pour revêtir les attributs qui vont faire de lui un adolescent accompli : la parure opère comme un signe de reconnaissance.
A chaque style vestimentaire correspond une tribu. Prenez par exemple les tecknockilleurs, qui, pour l'instant détenant la palme au Maroc, sont proches de l'esprit rappeur. Au niveau de la musique, ces jeunes aiment le Rnb et le Rap principalement. En mode, c'est la rencontre entre un style clinquant à l'américaine et un ruban wear technique. Ils portent ainsi des vêtements et des accessoires très flashy, avec du strass pour les filles. Les fringues sont utilisées comme support de cette identification. On copie le style de sa sœur, de son frère, d'un copain ou d'un chanteur... Ainsi en est-il de ces passionnées qui se reconnaissent dans des stars telles que Shakira ou Eva Longoria et associent jeanswear et accessoires porte-bonheur, gris-gris... Mais attention, les ados savent ce qu'ils veulent et ne sont pas forcément fidèles. Et l'émulation est même en passe d'avoir de beaux jours devant elle. Car il y aussi cette genèse d'une autre ethnie : celle de ces jeunes filles qui se la jouent «fashion» ou «émo» (traduisez par là émotion).
En attendant, au plan local, tout ce mignon vivier a des points de convergence. Côté chaussures, les marques plébiscitées par les ados sont Nike, Puma, Adidas puis les Converse All Stars. Pour les pantalons, ils ont une prédilection pour Diesel puis pour Cimarron, Levis et Gap. Quant à leurs marques de pulls favorites, ce sont Gap, Zara, Lulu Castagnette, Ralph Lauren, Quicksilver, Jennyfer et Pimkie. Pour les chemises, on jette toujours le dévolu sur Ralph Lauren, Zara (filles), Lacoste, Quiksilver, Jennyfer. Enfin, Eastpack, pour les sacs à dos et Nike et Lacoste pour les casquettes sont les griffes les plus appréciées par les juniors. Les parents seront-ils assez bien lotis pour être à l'écoute et réagir, selon les envies et souhaits de ces petits consommateurs exigeants et avertis ? Rien n'est moins sûr. Les uns et les autres vont sûrement être dépassés par les événements. Avec de surcroît, une célérité tout à la fois inouïe et déconcertante.
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Graffitis et image fluo
Un peu vieux jeu. Ce n'est même plus à la mode et même carrément ringard. Le tee-shirt manches longues ne se porte plus assorti à manches courtes. Cela, c'était l'année dernière. Aujourd'hui, on le porte en solo avec des motifs graffitis. Le top de la classe pour se la jouer tecktonik milite pour des vêtements plus légers, plus confortables, ils sont aussi furieusement «urban» avec leurs motifs taggs. Portés avec une bonne paire de jeans, c'est le look garanti qui révèle un style urbain et décontracté. Apparemment, c'est bien parti pour. Reste la coiffure, là le gel reste le must.Effet mouillé, fixation extrême, gel pour sculpter, mécher et plaquer les cheveux, ou tenue longue durée…, tout est permis. Mais l'image fluo reste toujours très accrocheuse. Car la source d'influence du fluo donne toutes les chances à cette tendance de se voir adopter par les différentes tribus de la mode. Les rayures, les guêtres, les pantalons taille basse, les mitaines, coupes qui commencent à être laquées à l'iroquoise et les accessoires fluos permettent toujours de créer des effets d'optiques lors des performances des danseurs. La tecktonik a tout d'un monde à part.
