"Nous condamnons de la manière la plus ferme la participation de l'un des personnages les plus obscurs et les plus sanguinaires, impliqués dans des actes de tortures, de violations et responsables de centaines de disparitions et d'exactions sommaires commises par le polisario quand ce sinistre personnage occupait le poste de responsable de la défense du polisario", affirme l'ASADEDH dans une lettre ouverte au maire de Séville. L'Ong sahraouie, basée en Espagne, assure qu'il n'est pas contre l'organisation de rencontres et de débats sur le Sahara, mais s'interroge sur l'opportunité d'inviter des personnes "dont les mains sont entachées de sang", comme Brahim Ghali, à discourir lors de rencontres convoquées par des institutions prestigieuses telle la mairie de Séville.
L'ASADEDH interpelle aussi les participants à cette rencontre, qui aura lieu les 3, 4 et 5 octobre, et rappelle que l'ex-représentant du polisario en Espagne est également responsable de l'assassinat de plusieurs pêcheurs canariens qui opéraient au large des côtes du Sahara au début des années 80. La semaine dernière, l'Ong sahraouie a saisi le juge espagnol Baltasar Garzon l'exhortant de lancer un mandat d'arrêt contre l'actuel représentant du polisario en Algérie, accusé de "génocide et torture". Dans une démarche auprès de l'Audience nationale, la plus haute juridiction pénale espagnole, l'association sahraouie relève que Brahim Ghali a quitté l'Espagne à la hâte en début de l'année pour se soustraire aux poursuites judiciaires qu'il encourait après le dépôt d'une plainte contre lui et plusieurs autres dirigeants séparatistes et responsables algériens.
Peu après le dépôt de cette plainte par des victimes du polisario devant l'Audience nationale, les dirigeants du polisario ont relevé Brahim Ghali de ses fonctions comme représentant en Espagne pour le nommer comme délégué en lieu sûr, en l'occurrence Alger. L'ASADEDH demande au juge espagnol de procéder à l'arrestation de Brahim Ghali à titre préventif pour l'interroger. En décembre dernier, des Sahraouis victimes de graves violations des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie) ont déposé une plainte contre des dirigeants du polisario et des responsables algériens pour "génocide et terrorisme". Ces victimes sahraouies, appuyées par l'ASADEDH, accusent un grand nombre de dirigeants du polisario de "génocide, assassinats, blessures, détention illégale, terrorisme, tortures et disparitions", explique leur avocat José Manuel Romero Gonzalez.
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L'ASADEDH interpelle aussi les participants à cette rencontre, qui aura lieu les 3, 4 et 5 octobre, et rappelle que l'ex-représentant du polisario en Espagne est également responsable de l'assassinat de plusieurs pêcheurs canariens qui opéraient au large des côtes du Sahara au début des années 80. La semaine dernière, l'Ong sahraouie a saisi le juge espagnol Baltasar Garzon l'exhortant de lancer un mandat d'arrêt contre l'actuel représentant du polisario en Algérie, accusé de "génocide et torture". Dans une démarche auprès de l'Audience nationale, la plus haute juridiction pénale espagnole, l'association sahraouie relève que Brahim Ghali a quitté l'Espagne à la hâte en début de l'année pour se soustraire aux poursuites judiciaires qu'il encourait après le dépôt d'une plainte contre lui et plusieurs autres dirigeants séparatistes et responsables algériens.
Peu après le dépôt de cette plainte par des victimes du polisario devant l'Audience nationale, les dirigeants du polisario ont relevé Brahim Ghali de ses fonctions comme représentant en Espagne pour le nommer comme délégué en lieu sûr, en l'occurrence Alger. L'ASADEDH demande au juge espagnol de procéder à l'arrestation de Brahim Ghali à titre préventif pour l'interroger. En décembre dernier, des Sahraouis victimes de graves violations des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie) ont déposé une plainte contre des dirigeants du polisario et des responsables algériens pour "génocide et terrorisme". Ces victimes sahraouies, appuyées par l'ASADEDH, accusent un grand nombre de dirigeants du polisario de "génocide, assassinats, blessures, détention illégale, terrorisme, tortures et disparitions", explique leur avocat José Manuel Romero Gonzalez.
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