Pourtant cette cité balnéaire nichée au bord de l'Atlantique entre Jorf Lasfar et Oualidia, a tout pour plaire : des dunes de sable doré dominant le village, lui donnant son cachet et forçant la curiosité, et puis sa plage sauvage d'une singularité sans pareille. Le village offre également toutes les commodités d'être un centre de vacances de standing avec toute la panoplie d'un tourisme riche et diversifié : chasse, pêche, tourisme écologique, randonnées pédestres et équestres, surf, plongée sous-marine, sites archéologiques. Sans oublier la proximité de la station balnéaire de Oualidia et d'autres plages sauvages (Al Harchane et Sidi Moussa). Ainsi, tout le monde était convaincu que la construction de quelques bungalows ne manquerait pas de donner une réelle dimension au potentiel déjà existant de ce village.
Mais malheureusement, les réalisations n'ont pas vraiment réussi à apporter tout le «plus» attendu et à valoriser Sidi Abed, en tant que destination touristique, dont il fallait consolider les acquis et fidéliser la clientèle, pourtant assez nombreuse.
Pour certains, la construction des bungalows a certainement contribué à pénaliser d'une certaine manière Sidi Abed. D'ailleurs, si l'on se réfère aux analyses des observateurs, on peut dire que la question du pillage des sables, la construction des bungalows sur le domaine maritime et la pollution causée par certaines industries implantées à Jorf Lasfar ont constitué, sans aucun doute, un handicap majeur. Par conséquent, Sidi Abed est et restera une station balnéaire qui souffre le martyr.
Mais ce qui inquiète encore plus, c'est que cette commune commence à perdre progressivement ses différents atouts et tout ce qui faisait autrefois son charme et son originalité. Son milieu naturel, un des symboles de cette commune, est en train de rendre l'âme. D'autre part, on se rappelle que dans les années 1990, tout un programme de réhabilitation de ce site, avec des restaurants, et autres espaces publics de qualité avait été annoncé. Aujourd'hui, cela fait déjà plus de 12 ans et rien n'a été fait. Pis encore, selon nos sources, plus de 80% des constructions sont faites sans autorisation. Eu égard à l'urbanisation décousue la caractérisant, la commune ne peut subvenir aux besoins en infrastructures des citoyens dont le nombre s'élève, d'après le dernier recensement effectué en 2004, à quelque 20.854 habitants.
Quant au village de Sidi Abed, il a vu sa population se densifier sans qu'un plan de développement consistant ne vienne en conséquence. A cet effet, les résidents, plus que désabusés, considèrent leur commune comme une institution «hors du temps». Et ils ont raison étant donné qu'on voit toujours le même schéma se reproduire: des résidences, toutes (ou presque) semblables, sans réelle qualité architecturale et qui "squattent" abusivement le domaine maritime. En somme, le problème de Sidi Abed, comme le soulève un responsable, qui a voulu garder l'anonymat, est avant tout un problème de réflexion.
La commune manque effectivement d'un vrai conseil communal qui puisse identifier et gérer les besoins réels de la région. Il est temps pour cette commune de se donner les moyens d'agir à la hauteur de ses ambitions.
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Mais malheureusement, les réalisations n'ont pas vraiment réussi à apporter tout le «plus» attendu et à valoriser Sidi Abed, en tant que destination touristique, dont il fallait consolider les acquis et fidéliser la clientèle, pourtant assez nombreuse.
Pour certains, la construction des bungalows a certainement contribué à pénaliser d'une certaine manière Sidi Abed. D'ailleurs, si l'on se réfère aux analyses des observateurs, on peut dire que la question du pillage des sables, la construction des bungalows sur le domaine maritime et la pollution causée par certaines industries implantées à Jorf Lasfar ont constitué, sans aucun doute, un handicap majeur. Par conséquent, Sidi Abed est et restera une station balnéaire qui souffre le martyr.
Mais ce qui inquiète encore plus, c'est que cette commune commence à perdre progressivement ses différents atouts et tout ce qui faisait autrefois son charme et son originalité. Son milieu naturel, un des symboles de cette commune, est en train de rendre l'âme. D'autre part, on se rappelle que dans les années 1990, tout un programme de réhabilitation de ce site, avec des restaurants, et autres espaces publics de qualité avait été annoncé. Aujourd'hui, cela fait déjà plus de 12 ans et rien n'a été fait. Pis encore, selon nos sources, plus de 80% des constructions sont faites sans autorisation. Eu égard à l'urbanisation décousue la caractérisant, la commune ne peut subvenir aux besoins en infrastructures des citoyens dont le nombre s'élève, d'après le dernier recensement effectué en 2004, à quelque 20.854 habitants.
Quant au village de Sidi Abed, il a vu sa population se densifier sans qu'un plan de développement consistant ne vienne en conséquence. A cet effet, les résidents, plus que désabusés, considèrent leur commune comme une institution «hors du temps». Et ils ont raison étant donné qu'on voit toujours le même schéma se reproduire: des résidences, toutes (ou presque) semblables, sans réelle qualité architecturale et qui "squattent" abusivement le domaine maritime. En somme, le problème de Sidi Abed, comme le soulève un responsable, qui a voulu garder l'anonymat, est avant tout un problème de réflexion.
La commune manque effectivement d'un vrai conseil communal qui puisse identifier et gérer les besoins réels de la région. Il est temps pour cette commune de se donner les moyens d'agir à la hauteur de ses ambitions.
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