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La mauvaise gestion et le manque de maintenance sont à l'origine de l'agonie des rares parcs de jeux et de distractions pour les enfants d'une ville de plus de 200.000 habitants. Cette absence se ressent quotidiennement, notamment les week-ends, et les jours de vacances. Le problème est encore plus ressenti au niveau des quartiers populaires périphériques et des communes rurales relevant de la préfecture de Mohammédia. Dans ces parties de la cité des fleurs, les enfants sont livrés à eux-mêmes et restent exposés à de grands risques en jouant dans les rues. L'unique petit parc encore fréquenté et ce en dépit d'un matériel en piteux état représentant des dangers pour les enfants est l'espace situé au Bd des FAR à proximité de la Mosquée Arridouane. Un espace exigu avec un matériel pour les jeux non conforme qui prive les jeunes de distractions dans un environnement approprié. Il est à noter que le jeu a un sens, que ce soit dans le développement physique de l'enfant ou dans la structuration de sa personnalité.
Il n'est pas une occupation banale ou un simple amusement. Il est considéré comme un acteur fondamental dans le développement physique et affectif de l'enfant au même titre que la nourriture et le sommeil. En dépit de cette importance, il semble qu'à Mohammedia on n'a pas encore saisi l'utilité des parcs de jeux. “Le manque des parcs de jeux pour enfants n'est qu'une goutte dans l'océan de problèmes de Mohammedia. Pour s'en rendre compte, il suffit d'y faire un petit tour notamment dans les quartiers populaires», indique un habitant de Mohammedia. Cette région qui fait partie du Grand Casablanca n'a, jusqu'à présent, réalisé aucun espace de jeu où l'enfant peut découvrir l'apprentissage de la vie sociale. L'unique lieu de ce genre existant est dans un état piteux. Du coup, des milliers d'enfants issus des quartiers de la ville (populaires ou aisés) sont privés du droit de jouer convenablement. Conséquence, les petits occupent presque toutes les rues à quelques rares exceptions. Ils y jouent au football en se faufilant entre les véhicules où ils courent à droite et à gauche avec le risque de se faire renverser par une voiture. « On a appelé à plusieurs reprises les élus de la commune pour régler ce problème, mais en vain. Apparemment, les responsables de la ville préfèrent faire la sourde oreille », déplore un père de famille.
Ce dernier, comme tant d'autres, appelle à la création des jardins et des espaces de jeu de proximité, équipés, fermés, gardés et entretenus pour leurs petits et pour les sportifs en herbe. Ces pères et mères de familles affirment éprouver toutes les difficultés du monde à sortir le week-end avec leurs enfants.
En parallèle, plusieurs voix n'hésitent pas à dire que le manque d'espaces de jeux touche directement la qualité de vie des enfants. Du coup des interrogations ayant trait aux conditions de vie dans cette ville sont sur plusieurs lèvres. Espérons que les élus et les pouvoirs publics prendront au sérieux ces problèmes et songent à la réalisation de projets en mesure d'occuper utilement les jeunes et de favoriser leur épanouissement dans de meilleures conditions notamment dans une ville comme Mohammédia aux multiples potentialités.
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Le parc de la colline, quant à lui, ne cesse de se dégrader, le matériel de jeux pour enfants n'a pas, faute d'entretien, résisté aux aléas du temps. Il ne subsiste que quelques jeux en mauvais état.
Il n'est pas une occupation banale ou un simple amusement. Il est considéré comme un acteur fondamental dans le développement physique et affectif de l'enfant au même titre que la nourriture et le sommeil. En dépit de cette importance, il semble qu'à Mohammedia on n'a pas encore saisi l'utilité des parcs de jeux. “Le manque des parcs de jeux pour enfants n'est qu'une goutte dans l'océan de problèmes de Mohammedia. Pour s'en rendre compte, il suffit d'y faire un petit tour notamment dans les quartiers populaires», indique un habitant de Mohammedia. Cette région qui fait partie du Grand Casablanca n'a, jusqu'à présent, réalisé aucun espace de jeu où l'enfant peut découvrir l'apprentissage de la vie sociale. L'unique lieu de ce genre existant est dans un état piteux. Du coup, des milliers d'enfants issus des quartiers de la ville (populaires ou aisés) sont privés du droit de jouer convenablement. Conséquence, les petits occupent presque toutes les rues à quelques rares exceptions. Ils y jouent au football en se faufilant entre les véhicules où ils courent à droite et à gauche avec le risque de se faire renverser par une voiture. « On a appelé à plusieurs reprises les élus de la commune pour régler ce problème, mais en vain. Apparemment, les responsables de la ville préfèrent faire la sourde oreille », déplore un père de famille.
Ce dernier, comme tant d'autres, appelle à la création des jardins et des espaces de jeu de proximité, équipés, fermés, gardés et entretenus pour leurs petits et pour les sportifs en herbe. Ces pères et mères de familles affirment éprouver toutes les difficultés du monde à sortir le week-end avec leurs enfants.
En parallèle, plusieurs voix n'hésitent pas à dire que le manque d'espaces de jeux touche directement la qualité de vie des enfants. Du coup des interrogations ayant trait aux conditions de vie dans cette ville sont sur plusieurs lèvres. Espérons que les élus et les pouvoirs publics prendront au sérieux ces problèmes et songent à la réalisation de projets en mesure d'occuper utilement les jeunes et de favoriser leur épanouissement dans de meilleures conditions notamment dans une ville comme Mohammédia aux multiples potentialités.
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état des lieux
Les rares parcs de jeux pour enfants de Mohammedia sont dans un état piteux. Le parc Masbahiat à El Alia s'étendait sur une superficie de 12 hectares à proximité de la forêt et l'Oued El Maleh. Il avait été aménagé en parc de jeux pour enfants et de loisirs. Actuellement, il est à l'abandon.Le parc de la colline, quant à lui, ne cesse de se dégrader, le matériel de jeux pour enfants n'a pas, faute d'entretien, résisté aux aléas du temps. Il ne subsiste que quelques jeux en mauvais état.
