En somme, un spectacle vivant au grand bonheur des spectateurs enfants et adultes. Pour Suzy Beautour Gartner, responsable de la communication au cirque, le Maroc est la première destination du cirque de Monte Carlo cette année. «Nous sommes en tournée depuis le 1er juillet pour la première fois au Maroc avec un nouveau spectacle et des artistes de renommée dans le monde des cirques pour faire de belles présentations et divertir le public avec nos numéros. Comme d'habitude, les clowns vont émerveillés le public avec leurs sketchs drôles et pleins de bon sens et d'humour et les jongleurs vont incontestablement “faire tourner les têtes'' des spectateurs», ajoute-t-elle.
Les organisateurs tablent aussi sur les numéros avec les tigres sous le contrôle du maître Claudio Gartner ainsi que des chevaux, des éléphants et des poneys pour attirer un nombre important de spectateurs. «Comme partout dans le monde, nous avons remarqué que pour les Marocains, le cirque est représenté surtout par les clowns et les animaux. Les numéros joués par les animaux prouvent d'ailleurs que le dressage est incontestablement un art aussi incontournable au cirque comme celui des clowns.
Les enfants comme les parents y trouvent leur bonheur», explique-t-elle. Les numéros des acrobates et des trapézistes présentés par des sportifs de haut niveau, accomplissant de belles prouesses de souplesse et force musculaire, ne sont pas en reste. «Nous avons passé plusieurs mois à peaufiner nos spectacles et tous nos artistes sont là pour donner le meilleur d'eux-mêmes au grand plaisir des spectateurs. Tout le monde est d'ailleurs prêt pour cet événement à Meknès avec beaucoup d'émotions», précise S. B. Gartner. Les enfants du cirque sont aussi de la partie. Ils ont de leur côté confectionné, avec l'aide des responsables, un beau spectacle avec les éléphants. «Ils sont âgés entre trois et huit ans mais ils vont étonner les spectateurs avec un numéro d'éléphants, l'un de nos meilleurs numéros cette saison.
C'est comme ça d'ailleurs que les nouvelles générations reprennent le flambeau des spectacles comme nous l'avons repris de nos parents et de nos grands-parents», indique fièrement Jimmy Beautour, clown et l'un des vétérans du cirque de Monte-Carlo avec sa femme Anita. L'escale à Meknès se déroule donc du 29 août au 8 septembre. Le spectacle présenté par les différents artistes du cirque dure deux heures. Le premier spectacle est prévu chaque jour à partir de 19 h et le deuxième à partir de 21 h 30. Et pour s'adapter aux horaires du mois sacré, les organisateurs programment le premier spectacle à 16 h 30 et le second à 22 h. Côté prix, «les tickets d'entrée au cirque de Monaco en Europe varient généralement entre 10 à 60 euros, que ce soit pour un emplacement latéral, central ou la loge.
Au Maroc, nous avons revu nos tarifs d'entrée pour s'adapter au pouvoir d'achat des Marocains. Ainsi, le prix du ticket d'entrée au cirque varie de 40 à 160 DH selon l'emplacement. En fait, cela fonctionne un peu comme dans un stade. Les premières places sont les plus chères», explique S. B. Gartner. Après l'étape de Meknès, le cirque de Monte-Carlo prévoit de faire escale à Fès. «Nous attendons juste l'autorisation de la part des autorités de la ville de Fès pour pouvoir faire la publicité et présenter des spectacles», indique-t-elle. Au programme figurent également les autres villes puisque le cirque de Monte-Carlo prévoit une tournée d'une année au Maroc pour le grand plaisir du public.
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INTERVIEW • Suzy Beautour Gartner, L'histoire de quatre générations
Le cirque de Monaco et sa particularité en quelques mots…
Le cirque de Monaco est l'histoire d'une famille. J'ai ouvert les yeux dans un cirque comme mon père, ma mère et mes grands-parents et j'ai y toujours vécu comme mon mari, sa famille ainsi que comme la plupart des artistes d'un peu partout dans le monde, d'Espagne, du Portugal, de la Roumanie… qui travaillent sous contrat avec nous lors de chaque tournée. Chacun à un parent ou plusieurs qui travaillent quelque part dans le monde du cirque.
Je suis Française et mon mari est Italien, sa grand-mère est Autrichienne et ses deux frères sont mariés avec une Anglaise et une Allemande. Il a aussi un frère qui travaille avec nous et deux sœurs dans un cirque en France. Nos enfants ont ouvert, comme nous, les yeux dans un cirque, ils sont donc habitués aux tournées et à la vie du cirque. Ils poursuivent leurs études par correspondance et participent avec nous, s'ils sont intéressés, à plusieurs numéros attrayants.
Une fois grands, ils finissent souvent par rester dans le monde des cirques parce qu'il est difficile pour quelqu'un qui a toujours vécu dans un cirque de vivre ailleurs.
Nous sommes aujourd'hui une cinquantaine de personnes. Le cirque de Monaco portait auparavant un autre nom que nous avons changé pour des raisons personnelles. Mais c'est l'histoire de
quatre générations et d'un savoir-faire des métiers du cirque qui date de 1760 et qui se transmet d'une génération à l'autre.
Qu'en est-il de l'émotion que peut produire votre spectacle chez le public ?
L'émotion est constante et permanente au cirque de Monte Carlo. Nos artistes travaillent de manière dure pour faire plaisir au public et le faire rêver. Les numéros joués avec les animaux sont très appréciés et c'est pourquoi ils sont toujours au-devant de la scène. Nous avons aussi de grands trapézistes, des clowns avec leur image traditionnelle de personnages drôles et gentils que tout le monde garde dans l'esprit, des jongleurs pour faire rêver tout le monde petit et grand.
On a remarqué qu'il existe certains Tunisiens et Marocains parmi
le personnel du cirque…
Mon beau-frère, dresseur d'éléphants, a travaillé pendant deux années avec ces animaux dans un cirque en Tunisie et quelques mois en Libye et il a amené avec lui de jeunes Tunisiens qui travaillent aujourd'hui avec nous. Il y a aussi des Marocains que nous avons recrutés surplace. Ils nous aident dans tout ce qui est autorisations, paperasses ainsi que dans les autres travaux du cirque.
C'est une règle chez nous parce que ça coûte cher de faire des tournées avec un grand nombre de personnes, alors qu'il est plus pratique de recruter dans les pays que nous visitions du personnel hors spectacles. Les coûts liés à la création des spectacles, au transport d'un pays à l'autre (plus de 10 camions), ainsi qu'à la construction des chapiteaux sont d'ailleurs très élevés. Mais au-delà des considérations financières, nous sommes surtout animés par la passion pour les métiers du cirque.
Les organisateurs tablent aussi sur les numéros avec les tigres sous le contrôle du maître Claudio Gartner ainsi que des chevaux, des éléphants et des poneys pour attirer un nombre important de spectateurs. «Comme partout dans le monde, nous avons remarqué que pour les Marocains, le cirque est représenté surtout par les clowns et les animaux. Les numéros joués par les animaux prouvent d'ailleurs que le dressage est incontestablement un art aussi incontournable au cirque comme celui des clowns.
Les enfants comme les parents y trouvent leur bonheur», explique-t-elle. Les numéros des acrobates et des trapézistes présentés par des sportifs de haut niveau, accomplissant de belles prouesses de souplesse et force musculaire, ne sont pas en reste. «Nous avons passé plusieurs mois à peaufiner nos spectacles et tous nos artistes sont là pour donner le meilleur d'eux-mêmes au grand plaisir des spectateurs. Tout le monde est d'ailleurs prêt pour cet événement à Meknès avec beaucoup d'émotions», précise S. B. Gartner. Les enfants du cirque sont aussi de la partie. Ils ont de leur côté confectionné, avec l'aide des responsables, un beau spectacle avec les éléphants. «Ils sont âgés entre trois et huit ans mais ils vont étonner les spectateurs avec un numéro d'éléphants, l'un de nos meilleurs numéros cette saison.
C'est comme ça d'ailleurs que les nouvelles générations reprennent le flambeau des spectacles comme nous l'avons repris de nos parents et de nos grands-parents», indique fièrement Jimmy Beautour, clown et l'un des vétérans du cirque de Monte-Carlo avec sa femme Anita. L'escale à Meknès se déroule donc du 29 août au 8 septembre. Le spectacle présenté par les différents artistes du cirque dure deux heures. Le premier spectacle est prévu chaque jour à partir de 19 h et le deuxième à partir de 21 h 30. Et pour s'adapter aux horaires du mois sacré, les organisateurs programment le premier spectacle à 16 h 30 et le second à 22 h. Côté prix, «les tickets d'entrée au cirque de Monaco en Europe varient généralement entre 10 à 60 euros, que ce soit pour un emplacement latéral, central ou la loge.
Au Maroc, nous avons revu nos tarifs d'entrée pour s'adapter au pouvoir d'achat des Marocains. Ainsi, le prix du ticket d'entrée au cirque varie de 40 à 160 DH selon l'emplacement. En fait, cela fonctionne un peu comme dans un stade. Les premières places sont les plus chères», explique S. B. Gartner. Après l'étape de Meknès, le cirque de Monte-Carlo prévoit de faire escale à Fès. «Nous attendons juste l'autorisation de la part des autorités de la ville de Fès pour pouvoir faire la publicité et présenter des spectacles», indique-t-elle. Au programme figurent également les autres villes puisque le cirque de Monte-Carlo prévoit une tournée d'une année au Maroc pour le grand plaisir du public.
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«Nos artistes travaillent de manière dure pour faire plaisir au public»
INTERVIEW • Suzy Beautour Gartner, L'histoire de quatre générations
Le cirque de Monaco et sa particularité en quelques mots…
Le cirque de Monaco est l'histoire d'une famille. J'ai ouvert les yeux dans un cirque comme mon père, ma mère et mes grands-parents et j'ai y toujours vécu comme mon mari, sa famille ainsi que comme la plupart des artistes d'un peu partout dans le monde, d'Espagne, du Portugal, de la Roumanie… qui travaillent sous contrat avec nous lors de chaque tournée. Chacun à un parent ou plusieurs qui travaillent quelque part dans le monde du cirque.
Je suis Française et mon mari est Italien, sa grand-mère est Autrichienne et ses deux frères sont mariés avec une Anglaise et une Allemande. Il a aussi un frère qui travaille avec nous et deux sœurs dans un cirque en France. Nos enfants ont ouvert, comme nous, les yeux dans un cirque, ils sont donc habitués aux tournées et à la vie du cirque. Ils poursuivent leurs études par correspondance et participent avec nous, s'ils sont intéressés, à plusieurs numéros attrayants.
Une fois grands, ils finissent souvent par rester dans le monde des cirques parce qu'il est difficile pour quelqu'un qui a toujours vécu dans un cirque de vivre ailleurs.
Nous sommes aujourd'hui une cinquantaine de personnes. Le cirque de Monaco portait auparavant un autre nom que nous avons changé pour des raisons personnelles. Mais c'est l'histoire de
quatre générations et d'un savoir-faire des métiers du cirque qui date de 1760 et qui se transmet d'une génération à l'autre.
Qu'en est-il de l'émotion que peut produire votre spectacle chez le public ?
L'émotion est constante et permanente au cirque de Monte Carlo. Nos artistes travaillent de manière dure pour faire plaisir au public et le faire rêver. Les numéros joués avec les animaux sont très appréciés et c'est pourquoi ils sont toujours au-devant de la scène. Nous avons aussi de grands trapézistes, des clowns avec leur image traditionnelle de personnages drôles et gentils que tout le monde garde dans l'esprit, des jongleurs pour faire rêver tout le monde petit et grand.
On a remarqué qu'il existe certains Tunisiens et Marocains parmi
le personnel du cirque…
Mon beau-frère, dresseur d'éléphants, a travaillé pendant deux années avec ces animaux dans un cirque en Tunisie et quelques mois en Libye et il a amené avec lui de jeunes Tunisiens qui travaillent aujourd'hui avec nous. Il y a aussi des Marocains que nous avons recrutés surplace. Ils nous aident dans tout ce qui est autorisations, paperasses ainsi que dans les autres travaux du cirque.
C'est une règle chez nous parce que ça coûte cher de faire des tournées avec un grand nombre de personnes, alors qu'il est plus pratique de recruter dans les pays que nous visitions du personnel hors spectacles. Les coûts liés à la création des spectacles, au transport d'un pays à l'autre (plus de 10 camions), ainsi qu'à la construction des chapiteaux sont d'ailleurs très élevés. Mais au-delà des considérations financières, nous sommes surtout animés par la passion pour les métiers du cirque.
