Deux témoignages spontanés viennent d'être publiés sur les capacités économiques et sociales du Maroc, pour ne pas attirer notre attention et les souligner : le premier provient de la prestigieuse revue américaine « Forbes » qui assure dans son dernier numéro que « le Maroc est en passe de devenir un centre financier international pour les dix prochaines années ». Et le second, sans doute moins connu mais dont le propos est significatif, d'un expert financier international, Pierre Devolder, qui affirme que « le Maroc peut saisir les opportunités offertes dans le contexte de la crise financière mondiale ».
La fraîcheur des propos aussi bien de la revue que de l'expert financier n'est pas une clause de style. Elle dénote la perception, d'un continent à l'autre et sans concertation, que les milieux financiers internationaux se font de l'économie marocaine, de ses prouesses et de ses promesses. Et l'on ne peut que s'en réjouir, d'autant plus que, la crise mondiale aidant, le Maroc donne la mesure réelle de son choix et de son modèle. Pays émergent, comme l'on dit, il est jusqu'à preuve du contraire à l'abri des graves soubresauts et des périls de récession qui se profilent. Non, on l'a maintes fois dit et répété, qu'il possède une baguette magique, mais tout simplement parce qu'un « protectionnisme naturel » lui sert de bouclier et parce que son économie, par le fait même qu'elle n'a pas le volume et la folle ambition des autres, déploie ce qu'on appelle un « anticorps « , quand bien même elle ne serait pas aussi importante que celle des pays européens, de la Chine ou des Etats-Unis. Le sage chinois, comme dit l'adage, suppliait Dieu en disant : « Gardez-moi de cette époque intéressante parce qu'elle est source de soucis » !
Et, de fait, notre taille nous procure une immense sagesse. Et celle-ci équivaut à notre sauvegarde, elle nous met à l'abri des dérives, du fait que le marché marocain n'a pas investi dans les produits financiers séducteurs et fourvoyeurs en même temps, propres à devenir à terme ce qu'on a commencé à appeler les « produits toxiques ». L'économie marocaine n'a pas joué sur les liquidités étrangères, elle n'a pas succombé aux sinistres « subprimes » qui ont mis à terre plusieurs banques et ruiné des destins. Il nous reste maintenant à capitaliser, tout en demeurant vigilants, les atouts dont se nourrit notre système économique.
La revue « Forbes » dont on sait l'impartialité et le rejet catégorique de la complaisance écrit que « les avancées réalisées par le Maroc dans le domaine de la transparence ont déjà érigé le pays en référence pour la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord »(…) « Toutes les normes de Bâle II ont été satisfaites au Maroc en 2007 ». Sans doute, devrait-on prendre la réelle mesure de ces propos, notamment après que le Fonds monétaire international, dans son dernier rapport sur le Maroc, eut donné le ton, en soulignant notamment les performances de notre économie et les perspectives prochaines.
Le modèle économique marocain, autrefois axé sur la pluviométrie, s'est métamorphosé ces dernières années pour développer d'autres activités et valoriser d'autres atouts. Agriculture, agro-alimentaire, services, téléphonie, transports et autres valeurs ajoutées. Quand des témoignages, de milieux différents, convergent pour le dire, il faut alors s'en réjouir, mais ne jamais s'autosatisfaire….
La fraîcheur des propos aussi bien de la revue que de l'expert financier n'est pas une clause de style. Elle dénote la perception, d'un continent à l'autre et sans concertation, que les milieux financiers internationaux se font de l'économie marocaine, de ses prouesses et de ses promesses. Et l'on ne peut que s'en réjouir, d'autant plus que, la crise mondiale aidant, le Maroc donne la mesure réelle de son choix et de son modèle. Pays émergent, comme l'on dit, il est jusqu'à preuve du contraire à l'abri des graves soubresauts et des périls de récession qui se profilent. Non, on l'a maintes fois dit et répété, qu'il possède une baguette magique, mais tout simplement parce qu'un « protectionnisme naturel » lui sert de bouclier et parce que son économie, par le fait même qu'elle n'a pas le volume et la folle ambition des autres, déploie ce qu'on appelle un « anticorps « , quand bien même elle ne serait pas aussi importante que celle des pays européens, de la Chine ou des Etats-Unis. Le sage chinois, comme dit l'adage, suppliait Dieu en disant : « Gardez-moi de cette époque intéressante parce qu'elle est source de soucis » !
Et, de fait, notre taille nous procure une immense sagesse. Et celle-ci équivaut à notre sauvegarde, elle nous met à l'abri des dérives, du fait que le marché marocain n'a pas investi dans les produits financiers séducteurs et fourvoyeurs en même temps, propres à devenir à terme ce qu'on a commencé à appeler les « produits toxiques ». L'économie marocaine n'a pas joué sur les liquidités étrangères, elle n'a pas succombé aux sinistres « subprimes » qui ont mis à terre plusieurs banques et ruiné des destins. Il nous reste maintenant à capitaliser, tout en demeurant vigilants, les atouts dont se nourrit notre système économique.
La revue « Forbes » dont on sait l'impartialité et le rejet catégorique de la complaisance écrit que « les avancées réalisées par le Maroc dans le domaine de la transparence ont déjà érigé le pays en référence pour la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord »(…) « Toutes les normes de Bâle II ont été satisfaites au Maroc en 2007 ». Sans doute, devrait-on prendre la réelle mesure de ces propos, notamment après que le Fonds monétaire international, dans son dernier rapport sur le Maroc, eut donné le ton, en soulignant notamment les performances de notre économie et les perspectives prochaines.
Le modèle économique marocain, autrefois axé sur la pluviométrie, s'est métamorphosé ces dernières années pour développer d'autres activités et valoriser d'autres atouts. Agriculture, agro-alimentaire, services, téléphonie, transports et autres valeurs ajoutées. Quand des témoignages, de milieux différents, convergent pour le dire, il faut alors s'en réjouir, mais ne jamais s'autosatisfaire….
