La mémoire d'un grand Roi, en l'occurrence feu S.M. Hassan II, pourrait-elle être froissée aussi impunément sans que le peuple et nous autres, ses enfants marocains que nous sommes, soient choqués et indignés ? Hassanen Heikal, vieille ganache gâteuse qui se pourlèche les babines dans son coin, s'est cru autorisé de falsifier la vérité et de réécrire l'histoire. Dans son habitude des raccourcis, il a déclaré sur la chaîne « Al Jazeera » que feu Hassan II était complice des services français qui avaient le 22 octobre 1956 détourné l'avion en partance du Maroc pour Tunis de cinq chefs historiques algériens. Voilà qui n'a cessé d'insulter l'histoire d'un peuple tout entier, celui du Maroc et du Maghreb. Mais, surtout, de salir la mémoire et l'honneur du Roi défunt.
C'est pourtant un des chefs historiques algériens, Hocine Aït Ahmed, leader de l'actuel FFS, qui a pris la résolution de répondre avec énergie au « sphinx » d'Al Ahram, ancien rédacteur en chef pendant dix-sept ans, mais qui ignorait tout de l'histoire du Maroc et de l'Algérie, qui était surtout occupé à traiter des événements d'une Egypte nassérienne bouillonnante et fébrile. Hocine Aït Ahmed faisait partie de la délégation des cinq combattants algériens qui étaient partis de Rabat vers Tunis à bord d'un avion de Royal Air Maroc. Les services français, le contre-espionnage du nom du SDECE, avaient intercepté l'appareil où se trouvaient aussi Mohamed Boudiaf, assassiné en 1992, Mostafa Lacheraf, décédé en 2007, Mohamed Khider, assassiné à Madrid en janvier 1967 et Ahmed Ben Bella. « En tant qu'Algérien, a affirmé Hocine Aït Ahmed, je suis habitué à ces mensonges ridicules et excentriques dont la seule fonction est de travestir les réalités ».
Le propos s'adresse naturellement à Hassanen Haikal qui a pris le parti d'une chaîne de télévision – dont on se doute qu'elle lui offre d'immenses et généreux émoluments – qui n'a cessé de verser dans le ridicule antimarocanisme. Que ce soit un acteur algérien de cette sinistre péripétie d'avion détourné par les services français, nous réconforte.
C'est tout à son honneur. Quant au ci-devant patron « d'Al Ahram », il en a pour son grade. Il ne lui pardonne nullement ses errements. Sait-il, lui l'oracle, qu'à cette époque le Prince Moulay El Hassan Ben Mohammed, était considéré par les Français de la Résidence comme un « agent communiste », instigateur de l'insurrection et de le coordinateur du mouvement nationaliste que les mêmes services français traquaient ? Mohamed Boudiaf, figure de cette Algérie éternelle que nous aimons, parangon incomparable de l'unité maghrébine, notre mémoire brisée aussi, exilé et reclus dans une petite maison à Kénitra, n'avait de cesse de rendre hommage avant sa mort tragique au Roi Mohammed V et à son fils, le Prince Héritier Moulay El Hassan pour leur engagement aux côtés du peuple frère d'Algérie et de la Révolution algérienne. Il eût suffi à Hassanen Haikal l'imposteur, de quitter ses lorgnettes, de se plonger en journaliste digne de ce nom dans les archives, avant de nous débiter ses insanités et de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Ce journalisme facétieux n'est pas le nôtre. Il respire le soufre et l'amphigouri.
C'est pourtant un des chefs historiques algériens, Hocine Aït Ahmed, leader de l'actuel FFS, qui a pris la résolution de répondre avec énergie au « sphinx » d'Al Ahram, ancien rédacteur en chef pendant dix-sept ans, mais qui ignorait tout de l'histoire du Maroc et de l'Algérie, qui était surtout occupé à traiter des événements d'une Egypte nassérienne bouillonnante et fébrile. Hocine Aït Ahmed faisait partie de la délégation des cinq combattants algériens qui étaient partis de Rabat vers Tunis à bord d'un avion de Royal Air Maroc. Les services français, le contre-espionnage du nom du SDECE, avaient intercepté l'appareil où se trouvaient aussi Mohamed Boudiaf, assassiné en 1992, Mostafa Lacheraf, décédé en 2007, Mohamed Khider, assassiné à Madrid en janvier 1967 et Ahmed Ben Bella. « En tant qu'Algérien, a affirmé Hocine Aït Ahmed, je suis habitué à ces mensonges ridicules et excentriques dont la seule fonction est de travestir les réalités ».
Le propos s'adresse naturellement à Hassanen Haikal qui a pris le parti d'une chaîne de télévision – dont on se doute qu'elle lui offre d'immenses et généreux émoluments – qui n'a cessé de verser dans le ridicule antimarocanisme. Que ce soit un acteur algérien de cette sinistre péripétie d'avion détourné par les services français, nous réconforte.
C'est tout à son honneur. Quant au ci-devant patron « d'Al Ahram », il en a pour son grade. Il ne lui pardonne nullement ses errements. Sait-il, lui l'oracle, qu'à cette époque le Prince Moulay El Hassan Ben Mohammed, était considéré par les Français de la Résidence comme un « agent communiste », instigateur de l'insurrection et de le coordinateur du mouvement nationaliste que les mêmes services français traquaient ? Mohamed Boudiaf, figure de cette Algérie éternelle que nous aimons, parangon incomparable de l'unité maghrébine, notre mémoire brisée aussi, exilé et reclus dans une petite maison à Kénitra, n'avait de cesse de rendre hommage avant sa mort tragique au Roi Mohammed V et à son fils, le Prince Héritier Moulay El Hassan pour leur engagement aux côtés du peuple frère d'Algérie et de la Révolution algérienne. Il eût suffi à Hassanen Haikal l'imposteur, de quitter ses lorgnettes, de se plonger en journaliste digne de ce nom dans les archives, avant de nous débiter ses insanités et de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Ce journalisme facétieux n'est pas le nôtre. Il respire le soufre et l'amphigouri.
