L'examen mercredi par le Parlement du rapport de la Commission chargée de faire la lumière sur les événements de Sidi Ifni a donné lieu à un débat significatif. On ne pouvait en attendre moins, mais on ne pouvait non plus l'esquiver au prétexte qu'une certaine vérité peu ou prou gênante risquait d'éclater. L'opinion publique, les populations de la province et tout le pays en réalité étaient suspendus aux résultats de l'enquête que la Commission parlementaire a rendus publics.
Ces résultats se résument, de toute évidence et comme on n'a cessé de l'écrire, à une absence de morts et de viols, dont certaines associations, relayées par certains organes, ont cru faire leur miel. Pas de morts, pas de viols mais, en revanche, une intervention musclée pour rétablir l'ordre. La présentation des travaux de la Commission parlementaire, le débat qui la suit, les décisions prises ensuite par les autorités de prendre à bras-le-corps l'évolution de la province constituent, en réalité, un processus normal dans un Etat de droit comme le Maroc et qui a des obligations intrinsèques : promouvoir les libertés, mais aussi et surtout maintenir l'ordre et la sécurité des citoyens.
Il faut en effet partir de ce principe qu'il existe une volonté irréductible de faire la lumière sur les événements de l'été dernier. La désignation d'une Commission parlementaire au lendemain des dramatiques événements signifie a fortiori la traduction de la volonté du peuple marocain de savoir ce qui s'est réellement passé et de situer les responsabilités. Le Parlement est l'émanation directe du peuple et non des autorités ou d'une force occulte, il exprime les choix du peuple, incarné par les élus et les représentants.
La Commission parlementaire, rompue à la tâche, a conclu à l'absence de morts d'hommes et de viols, elle a infligé ainsi un démenti cinglant à tous ceux qui, sur place même, à l'intérieur comme à l'extérieur du Royaume notamment, se sont érigés, faux témoignages ou des vérités apocryphes sur les bras, pour s'empresser de jeter l'anathème sur les institutions et sur ceux qui les représentent. Des photos d'amateurs, affiliés plus ou moins à des réseaux comme Attac, dont l'activisme militant va jusqu'au zèle antimarocain, montrent des regroupements exaltés, l'intervention des forces de l'ordre et des blessés.
Les images, matinées d'émotion, ont sans doute fait la boucle et le tour des rédactions, mais elles ne différent nullement de celles des autres manifestations de par le monde, diffusées par les chaînes de télévisions. L'occasion n'était-elle pas trop belle pour les adversaires de notre intégrité territoriale et tous les dénigreurs du Maroc de s'emparer ainsi des événements de Sidi Ifni pour les instrumentaliser sans vergogne, recourant à la duplicité et à l'amalgame, faisant ainsi implicitement ou explicitement leur jeu ? N'est-ce pas la liberté elle-même qui est ici manipulée et retournée contre elle-même ? Pour ne parler que de ces derniers, ils ont cru, avec l'adhésion joyeuse de quelques associations ici-bas, déplacer insidieusement le débat vers celui des droits de l'Homme. Plus la vérité leur est infligée, plus ils insistent et insisteront pour imposer – pourtant sans la moindre preuve – leur « vérité » à eux. Plus : ils préfèrent cette « vérité » venue de l'extérieur, créée même de toutes pièces dans les officines de nos adversaires et lancée contre leur pays, plutôt que celle que tous les témoins apportent. Une vérité simple et imparable.
C'est leur parole contre celle des autorités. En somme, comment ne pas être heurté, ahuri lorsqu'on prend conscience qu'une certaine Aminatou Haidar et ses comparses, détenteurs de passeports marocains de surcroît, s'échinent à défendre ouvertement, publiquement les thèses séparatistes sans s'inquiéter aucunement ?
Des représentants des groupes parlementaires, présents au débat de mercredi, ont dénoncé les « lacunes économiques et sociales » qui marquent l'évolution – ou l'involution – de Sidi Ifni et sa province. Le gouvernement en a pris acte depuis plusieurs mois déjà, il s'attelle également à mettre en œuvre un programme de développement, les infrastructures nécessaires, le renforcement des investissements générateurs d'emplois et celui des services sociaux.
Les représentants des groupes parlementaires, qui ont en même temps dénoncé par inadvertance le laxisme des autorités au niveau du développement de la province, ne se sont pas fait faute de mettre en cause le « secrétariat local » qui, pendant la crise du mois de juin et avant l'intervention des autorités, jouait le rôle d'interlocuteur entre les manifestants et les autorités locales. Ce « secrétariat local » - qui n'est ni un syndicat constitué et reconnu, ni un « Solidarnoch » marocain - a fourvoyé à la fois les autorités, les pseudo-militants et, ce qui n'est pas moins grave, les populations de Sidi Ifni. Comme par hasard, les représentants des groupuscules érigés en contestataires se réunissaient les soirs pour leurs conciliabules, pour recevoir aussi des consignes et bénéficier de vivres et d'autres agréments, instruits et manipulés par une « main invisible » - mais dont on soupçonne la nature et le dessein -, chauffés à blanc enfin, aguerris pour intervenir.
C'est de notoriété publique. Ils n'avaient aucune inclinaison sentimentale pour les ouvriers du port. Pis, ils instrumentalisaient ceux-ci, les exposaient délibérément à la démonstration de force qui avait, qu'on se le dise une fois pour toutes, des objectifs politiques et rien d'autre. Les réactions des cercles hostiles au Maroc, étranges et troublantes par leur rapidité et leur persistance dans les jours qui ont suivi les événements, témoignent s'il en faut de la manipulation avérée. On peut reprocher aux forces de l'ordre leur empressement à réprimer les violeurs de la loi, mais on ne peut condamner leur patience venue à bout.
La Commission parlementaire conclut à la nécessité de faire prévaloir l'ordre et la sécurité, mais aussi le devoir pour l'Etat d'accélérer le plan de développement et de sortir la province de l'ornière du sous-développement. L'Etat de droit, celui qui promeut les libertés, est aussi celui qui défend la dignité économique et sociale de ses citoyens. L'ancien président de la Tchécoslovaquie, Thomas Masaryk, n'avait pas de mots assez forts et poignants pour dénoncer la menace contre son pays par Hitler : « Pravda Vitézi » (La vérité vaincra), lui proclamait-il.
Ces résultats se résument, de toute évidence et comme on n'a cessé de l'écrire, à une absence de morts et de viols, dont certaines associations, relayées par certains organes, ont cru faire leur miel. Pas de morts, pas de viols mais, en revanche, une intervention musclée pour rétablir l'ordre. La présentation des travaux de la Commission parlementaire, le débat qui la suit, les décisions prises ensuite par les autorités de prendre à bras-le-corps l'évolution de la province constituent, en réalité, un processus normal dans un Etat de droit comme le Maroc et qui a des obligations intrinsèques : promouvoir les libertés, mais aussi et surtout maintenir l'ordre et la sécurité des citoyens.
Il faut en effet partir de ce principe qu'il existe une volonté irréductible de faire la lumière sur les événements de l'été dernier. La désignation d'une Commission parlementaire au lendemain des dramatiques événements signifie a fortiori la traduction de la volonté du peuple marocain de savoir ce qui s'est réellement passé et de situer les responsabilités. Le Parlement est l'émanation directe du peuple et non des autorités ou d'une force occulte, il exprime les choix du peuple, incarné par les élus et les représentants.
La Commission parlementaire, rompue à la tâche, a conclu à l'absence de morts d'hommes et de viols, elle a infligé ainsi un démenti cinglant à tous ceux qui, sur place même, à l'intérieur comme à l'extérieur du Royaume notamment, se sont érigés, faux témoignages ou des vérités apocryphes sur les bras, pour s'empresser de jeter l'anathème sur les institutions et sur ceux qui les représentent. Des photos d'amateurs, affiliés plus ou moins à des réseaux comme Attac, dont l'activisme militant va jusqu'au zèle antimarocain, montrent des regroupements exaltés, l'intervention des forces de l'ordre et des blessés.
Les images, matinées d'émotion, ont sans doute fait la boucle et le tour des rédactions, mais elles ne différent nullement de celles des autres manifestations de par le monde, diffusées par les chaînes de télévisions. L'occasion n'était-elle pas trop belle pour les adversaires de notre intégrité territoriale et tous les dénigreurs du Maroc de s'emparer ainsi des événements de Sidi Ifni pour les instrumentaliser sans vergogne, recourant à la duplicité et à l'amalgame, faisant ainsi implicitement ou explicitement leur jeu ? N'est-ce pas la liberté elle-même qui est ici manipulée et retournée contre elle-même ? Pour ne parler que de ces derniers, ils ont cru, avec l'adhésion joyeuse de quelques associations ici-bas, déplacer insidieusement le débat vers celui des droits de l'Homme. Plus la vérité leur est infligée, plus ils insistent et insisteront pour imposer – pourtant sans la moindre preuve – leur « vérité » à eux. Plus : ils préfèrent cette « vérité » venue de l'extérieur, créée même de toutes pièces dans les officines de nos adversaires et lancée contre leur pays, plutôt que celle que tous les témoins apportent. Une vérité simple et imparable.
C'est leur parole contre celle des autorités. En somme, comment ne pas être heurté, ahuri lorsqu'on prend conscience qu'une certaine Aminatou Haidar et ses comparses, détenteurs de passeports marocains de surcroît, s'échinent à défendre ouvertement, publiquement les thèses séparatistes sans s'inquiéter aucunement ?
Des représentants des groupes parlementaires, présents au débat de mercredi, ont dénoncé les « lacunes économiques et sociales » qui marquent l'évolution – ou l'involution – de Sidi Ifni et sa province. Le gouvernement en a pris acte depuis plusieurs mois déjà, il s'attelle également à mettre en œuvre un programme de développement, les infrastructures nécessaires, le renforcement des investissements générateurs d'emplois et celui des services sociaux.
Les représentants des groupes parlementaires, qui ont en même temps dénoncé par inadvertance le laxisme des autorités au niveau du développement de la province, ne se sont pas fait faute de mettre en cause le « secrétariat local » qui, pendant la crise du mois de juin et avant l'intervention des autorités, jouait le rôle d'interlocuteur entre les manifestants et les autorités locales. Ce « secrétariat local » - qui n'est ni un syndicat constitué et reconnu, ni un « Solidarnoch » marocain - a fourvoyé à la fois les autorités, les pseudo-militants et, ce qui n'est pas moins grave, les populations de Sidi Ifni. Comme par hasard, les représentants des groupuscules érigés en contestataires se réunissaient les soirs pour leurs conciliabules, pour recevoir aussi des consignes et bénéficier de vivres et d'autres agréments, instruits et manipulés par une « main invisible » - mais dont on soupçonne la nature et le dessein -, chauffés à blanc enfin, aguerris pour intervenir.
C'est de notoriété publique. Ils n'avaient aucune inclinaison sentimentale pour les ouvriers du port. Pis, ils instrumentalisaient ceux-ci, les exposaient délibérément à la démonstration de force qui avait, qu'on se le dise une fois pour toutes, des objectifs politiques et rien d'autre. Les réactions des cercles hostiles au Maroc, étranges et troublantes par leur rapidité et leur persistance dans les jours qui ont suivi les événements, témoignent s'il en faut de la manipulation avérée. On peut reprocher aux forces de l'ordre leur empressement à réprimer les violeurs de la loi, mais on ne peut condamner leur patience venue à bout.
La Commission parlementaire conclut à la nécessité de faire prévaloir l'ordre et la sécurité, mais aussi le devoir pour l'Etat d'accélérer le plan de développement et de sortir la province de l'ornière du sous-développement. L'Etat de droit, celui qui promeut les libertés, est aussi celui qui défend la dignité économique et sociale de ses citoyens. L'ancien président de la Tchécoslovaquie, Thomas Masaryk, n'avait pas de mots assez forts et poignants pour dénoncer la menace contre son pays par Hitler : « Pravda Vitézi » (La vérité vaincra), lui proclamait-il.
