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Le lieu du lancement d'une telle initiative a été la commune de Sidi M'Hamed Oumarzouk, plus exactement dans la petite école rurale du douar Lablilate. C'est là, dans cette petite institution enclavée dans l'espace et le temps, que le Dr. Leila Mezian Benjelloun, présidente de la Fondation BMCE Bank, a lancé ce programme réalisé conjointement par la Fondation BMCE Bank avec la principauté de Monaco.
Son objectif est de mettre à la disposition des femmes du douar des moyens d'acquérir une certaine autonomie financière grâce à des activités qui leur assurent une insertion dans le tissu social et leur offrent les moyens de vivre dignement.
C'est le point essentiel auquel s'ajoute également une volonté de conférer à la femme rurale sa dimension sociale et lui permettre de prendre en main son destin de femme égale à l'homme.
Double objectif, mais une même pertinence: sortir la femme de la «ghettoïsation» dans laquelle elle est enferrée, lui assurer aussi les possibilités de se prendre financièrement en charge. Le projet de Lablilate concerne quelque 40 femmes, regroupées sous forme de coopérative du douar portant le même nom. Elles ont reçu 80 brebis pleines et 4 béliers et, dans le cadre de la même opération, elles ont également bénéficié d'une enveloppe budgétaire conséquente à même d'assurer une alimentation régulière et saine au troupeau de brebis, mais aussi un suivi vétérinaire.
Pour ce faire, un vétérinaire et un technicien relevant de la Direction provinciale du ministère de l'Agriculture ont été désignés pour assurer le suivi de ce processus et veiller au bon déroulement du projet. L'opération de Lablilate n'est pas isolée, c'est la deuxième du genre, effectuée dans les mêmes conditions et qui a connu un succès après son lancement il y a quelques mois. La Fondation BMCE Bank, en partenariat avec la principauté de Monaco, avait fait don au profit de 41 femmes d'une enveloppe de 330.000 dirhams qui ont réussi l'engraissement de 41 veaux durant 3 mois et leur ont permis de générer un bénéfice net de 2.500 dirhams par femme.
On rappelle que les bénéfices ainsi réalisés ont été réinvestis dans d'autres petits projets porteurs assurant aux femmes concernées à la fois des revenus et un premier pas dans l'insertion sociale. Au total donc, entre la première et la seconde opérations, ce sont quelque 500.000 dirhams qui ont été mobilisés pour offrir aux femmes rurales de Lablilate des conditions de travail régulier et rémunérateur. La filière des AGR est aujourd'hui d'autant plus prisée qu'elle relève d'une dimension sociale importante.
Elle se distingue par la dimension de proximité et, cumulée avec régularité et constance, elle devient à plus moins terme porteuse sans oublier qu'elle offre aux femmes rurales, qui endurent de dures conditions de vie, le moyen de devenir financièrement indépendantes et de subvenir à leurs besoins.
A certains égards, c'est une forme de lutte contre le chômage, une autre forme aussi d'insertion et de mise en œuvre de la politique d'égalité avec l'homme. L'initiative de Lablilate, dans ce Maroc profond, s'inscrit dans un vaste programme social que la Fondation BMCE Bank a lancé depuis quelques mois par le biais de quatre projets-pilotes, générateurs de revenus dans les localités d'Aït Lhaj Tahar dans la province d'Essaouira; d'Aït Iktel dans la province du Haouz; de Lâazib dans la province de Settat et enfin de Lameska dans la province de Chefchaouen.
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Elle est à l'œuvre, en partenariat avec le ministère de l'Education nationale et avec d'autres institutions, nationales ou étrangères, pour promouvoir l'éducation au cœur du Maroc profond mais aussi un nouveau concept pédagogique. Ce sont aussi quelque 70 écoles qui fonctionnent sous le même emblème et les mêmes critères, mobilisant 300 enseignants d'écoles, portant la scolarisation en faveur de 12.000 élèves là où elle est absente.
L'enseignement qui y est dispensé concerne trois langues: l'arabe, le français et de plus en plus l'amazigh.
Ordinateurs, moyens informatiques en général, multimédias sont implantés dans les medersat.com. Parallèlement, c'est un autre programme ambitieux qui est initié pour l'alphabétisation de quelque 6.000 personnes.
Son objectif est de mettre à la disposition des femmes du douar des moyens d'acquérir une certaine autonomie financière grâce à des activités qui leur assurent une insertion dans le tissu social et leur offrent les moyens de vivre dignement.
C'est le point essentiel auquel s'ajoute également une volonté de conférer à la femme rurale sa dimension sociale et lui permettre de prendre en main son destin de femme égale à l'homme.
Double objectif, mais une même pertinence: sortir la femme de la «ghettoïsation» dans laquelle elle est enferrée, lui assurer aussi les possibilités de se prendre financièrement en charge. Le projet de Lablilate concerne quelque 40 femmes, regroupées sous forme de coopérative du douar portant le même nom. Elles ont reçu 80 brebis pleines et 4 béliers et, dans le cadre de la même opération, elles ont également bénéficié d'une enveloppe budgétaire conséquente à même d'assurer une alimentation régulière et saine au troupeau de brebis, mais aussi un suivi vétérinaire.
Pour ce faire, un vétérinaire et un technicien relevant de la Direction provinciale du ministère de l'Agriculture ont été désignés pour assurer le suivi de ce processus et veiller au bon déroulement du projet. L'opération de Lablilate n'est pas isolée, c'est la deuxième du genre, effectuée dans les mêmes conditions et qui a connu un succès après son lancement il y a quelques mois. La Fondation BMCE Bank, en partenariat avec la principauté de Monaco, avait fait don au profit de 41 femmes d'une enveloppe de 330.000 dirhams qui ont réussi l'engraissement de 41 veaux durant 3 mois et leur ont permis de générer un bénéfice net de 2.500 dirhams par femme.
On rappelle que les bénéfices ainsi réalisés ont été réinvestis dans d'autres petits projets porteurs assurant aux femmes concernées à la fois des revenus et un premier pas dans l'insertion sociale. Au total donc, entre la première et la seconde opérations, ce sont quelque 500.000 dirhams qui ont été mobilisés pour offrir aux femmes rurales de Lablilate des conditions de travail régulier et rémunérateur. La filière des AGR est aujourd'hui d'autant plus prisée qu'elle relève d'une dimension sociale importante.
Elle se distingue par la dimension de proximité et, cumulée avec régularité et constance, elle devient à plus moins terme porteuse sans oublier qu'elle offre aux femmes rurales, qui endurent de dures conditions de vie, le moyen de devenir financièrement indépendantes et de subvenir à leurs besoins.
A certains égards, c'est une forme de lutte contre le chômage, une autre forme aussi d'insertion et de mise en œuvre de la politique d'égalité avec l'homme. L'initiative de Lablilate, dans ce Maroc profond, s'inscrit dans un vaste programme social que la Fondation BMCE Bank a lancé depuis quelques mois par le biais de quatre projets-pilotes, générateurs de revenus dans les localités d'Aït Lhaj Tahar dans la province d'Essaouira; d'Aït Iktel dans la province du Haouz; de Lâazib dans la province de Settat et enfin de Lameska dans la province de Chefchaouen.
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medersat.com : l'enjeu rural
Depuis la mise en œuvre en 2000 des écoles merdersat.com à travers le Maroc tout entier, marquée aussi par l'inauguration régulièrement d'établissements dans les différentes provinces reculées, c'est une véritable dynamique qui a été mise en place.Elle est à l'œuvre, en partenariat avec le ministère de l'Education nationale et avec d'autres institutions, nationales ou étrangères, pour promouvoir l'éducation au cœur du Maroc profond mais aussi un nouveau concept pédagogique. Ce sont aussi quelque 70 écoles qui fonctionnent sous le même emblème et les mêmes critères, mobilisant 300 enseignants d'écoles, portant la scolarisation en faveur de 12.000 élèves là où elle est absente.
L'enseignement qui y est dispensé concerne trois langues: l'arabe, le français et de plus en plus l'amazigh.
Ordinateurs, moyens informatiques en général, multimédias sont implantés dans les medersat.com. Parallèlement, c'est un autre programme ambitieux qui est initié pour l'alphabétisation de quelque 6.000 personnes.
