Ces échéances ont, en effet, non seulement une portée locale mais également nationale puisqu'elles vont conditionner le renouvellement du tiers des membres de la Chambre des conseillers et tracer la voie vers les élections de 2012.
Les réunions se multiplient afin d'étudier les différentes options à même de garantir la réussite au jour J pour compenser la frustration des législatives. La dernière en date a été tenue, samedi dernier, par le Parti du progrès et du socialisme qui affiche d'ores et déjà ses ambitions tant qualitatives que quantitatives.
L'idée est de pouvoir couvrir un nombre beaucoup plus élevé des circonscriptions que durant les élections communales précédentes. En effet en 2003, le parti du livre a présenté des candidatures dans 6600 circonscriptions qu'en 2009, il aspire à doubler ce chiffre dans le dessein de réaliser des résultats beaucoup plus satisfaisants. L'ambition est de dépasser la barre de 2500 élus communaux et d'obtenir entre 7 et 8% des voix au lieu de 5,5% en 2003. Les camarades d'Ismaïl Alaoui aspirent également à obtenir la gestion de grandes villes telles que Rabat, Fès ou encore Casablanca. Les responsables du parti estiment qu'ils disposent des potentialités nécessaires leur permettant de réaliser cet objectif. Les ambitions ne s'arrêtent pas là. Au niveau régional, le PPS aspire à décrocher la présidence d'au moins une région.
On convoite particulièrement celle du Gharb-Cherarda-Béni Hessen où le PPS, à plusieurs reprises, a failli l'emporter à quelques voix près.
En tout cas, le parti veut aller de l'avant. Le chef de file Ismaïl Alaoui incite les membres du parti à jeter la lumière sur les faiblesses qui ont caractérisé l'action de leur formation pour une reprise forte de l'activité du PPS : «Il s'agit d'un nouveau démarrage pour gagner les enjeux de 2009. Aussi, faut-il resserrer nos rangs et dépasser les obstacles qui freinent encore notre élan.
Nous sommes devant un grand défi que nous devons remporter pour être présents avec force dans les conseils provinciaux et régionaux et par conséquent garantir une présence satisfaisante dans la Chambre des conseillers.» Durant, les trois prochains mois, la priorité sera accordée à la régionalisation.
Des rencontres avec des élus et militants locaux vont avoir lieur pour enrichir les propositions. Celles-ci vont être tranchées durant la réunion du comité central en juin prochain, une année avant la date du rendez-vous électoral. On prévoit aussi de multiplier les caravanes du livre partout au Maroc pour mobiliser le maximum d'électeurs.
On mise, ainsi, sur proximité ; un mot clé répété dans toutes les interventions. Le membre du bureau politique et ministre de la Communication, Khalid Naciri, appelle à un partenariat solide avec la société civile en vue d'être proches des préoccupations des citoyens.
Il pense aussi qu'il est primordial d'augmenter les capacités organisationnelles des élus en renforçant le pont de communication entre ces derniers et les différentes instances du parti.
Par ailleurs, les dirigeants du PPS adressent un message clair aux femmes du parti via l'intervention de Nouzha Skelli, membre du bureau politique et ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité.
Cette dernière signale la plus haute importante de la mobilisation féminine pour dépasser le seuil insatisfaisant de 0,56% de représentativité féminine au niveau local. «Il faut prendre comme exemple la Mauritanie qui a pu garantir aux femmes 30% de représentativité dans les communes locales», dit-elle.
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Il s'agit entre autres d'élargir les prérogatives de la région et de redresser l'institution du wali à travers la création d'un système fondamental basé sur la planification régionale, la coordination du programme et son élaboration ainsi que le transfert des affaires de la région au gouverneur. On propose aussi de créer une instance technique et consultative comprenant les représentants de l'administration centrale, les élus, le secteur privé et la société civile.
Le PPS souhaite donner des prérogatives élargies aux administrations externes à travers le soutien matériel et humain pour faire face aux mutations que connaît la société marocaine… D'autres propositions ont trait à l'aspect juridique et à la révision des pouvoirs au niveau local ainsi que la révision du découpage communal…
Les réunions se multiplient afin d'étudier les différentes options à même de garantir la réussite au jour J pour compenser la frustration des législatives. La dernière en date a été tenue, samedi dernier, par le Parti du progrès et du socialisme qui affiche d'ores et déjà ses ambitions tant qualitatives que quantitatives.
L'idée est de pouvoir couvrir un nombre beaucoup plus élevé des circonscriptions que durant les élections communales précédentes. En effet en 2003, le parti du livre a présenté des candidatures dans 6600 circonscriptions qu'en 2009, il aspire à doubler ce chiffre dans le dessein de réaliser des résultats beaucoup plus satisfaisants. L'ambition est de dépasser la barre de 2500 élus communaux et d'obtenir entre 7 et 8% des voix au lieu de 5,5% en 2003. Les camarades d'Ismaïl Alaoui aspirent également à obtenir la gestion de grandes villes telles que Rabat, Fès ou encore Casablanca. Les responsables du parti estiment qu'ils disposent des potentialités nécessaires leur permettant de réaliser cet objectif. Les ambitions ne s'arrêtent pas là. Au niveau régional, le PPS aspire à décrocher la présidence d'au moins une région.
On convoite particulièrement celle du Gharb-Cherarda-Béni Hessen où le PPS, à plusieurs reprises, a failli l'emporter à quelques voix près.
En tout cas, le parti veut aller de l'avant. Le chef de file Ismaïl Alaoui incite les membres du parti à jeter la lumière sur les faiblesses qui ont caractérisé l'action de leur formation pour une reprise forte de l'activité du PPS : «Il s'agit d'un nouveau démarrage pour gagner les enjeux de 2009. Aussi, faut-il resserrer nos rangs et dépasser les obstacles qui freinent encore notre élan.
Nous sommes devant un grand défi que nous devons remporter pour être présents avec force dans les conseils provinciaux et régionaux et par conséquent garantir une présence satisfaisante dans la Chambre des conseillers.» Durant, les trois prochains mois, la priorité sera accordée à la régionalisation.
Des rencontres avec des élus et militants locaux vont avoir lieur pour enrichir les propositions. Celles-ci vont être tranchées durant la réunion du comité central en juin prochain, une année avant la date du rendez-vous électoral. On prévoit aussi de multiplier les caravanes du livre partout au Maroc pour mobiliser le maximum d'électeurs.
On mise, ainsi, sur proximité ; un mot clé répété dans toutes les interventions. Le membre du bureau politique et ministre de la Communication, Khalid Naciri, appelle à un partenariat solide avec la société civile en vue d'être proches des préoccupations des citoyens.
Il pense aussi qu'il est primordial d'augmenter les capacités organisationnelles des élus en renforçant le pont de communication entre ces derniers et les différentes instances du parti.
Par ailleurs, les dirigeants du PPS adressent un message clair aux femmes du parti via l'intervention de Nouzha Skelli, membre du bureau politique et ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité.
Cette dernière signale la plus haute importante de la mobilisation féminine pour dépasser le seuil insatisfaisant de 0,56% de représentativité féminine au niveau local. «Il faut prendre comme exemple la Mauritanie qui a pu garantir aux femmes 30% de représentativité dans les communes locales», dit-elle.
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Charte communale
La révision de la charte communale s'impose selon les camarades d'Ismaïl Alaoui. Multiples sont les propositions formulées par le PPS. Selon le secrétaire général du parti, c'est la pratique quotidienne qui permet de détecter les points de dysfonctionnements tels que l'absence d'équilibre entre le pouvoir du président et celui des élus, le poids de la tutelle, la faiblesse de l'administration locale, la contradiction entre le pouvoir du conseil de la ville et celui des arrondissements… Aussi, le parti propose-t-il des alternatives.Il s'agit entre autres d'élargir les prérogatives de la région et de redresser l'institution du wali à travers la création d'un système fondamental basé sur la planification régionale, la coordination du programme et son élaboration ainsi que le transfert des affaires de la région au gouverneur. On propose aussi de créer une instance technique et consultative comprenant les représentants de l'administration centrale, les élus, le secteur privé et la société civile.
Le PPS souhaite donner des prérogatives élargies aux administrations externes à travers le soutien matériel et humain pour faire face aux mutations que connaît la société marocaine… D'autres propositions ont trait à l'aspect juridique et à la révision des pouvoirs au niveau local ainsi que la révision du découpage communal…
