Elles sont là donc pour remplir les papiers et accomplir les formalités administratives nécessaires avant leur départ pour la province de Huelva. Là-bas, elles seront embauchées dans des fermes en tant qu'ouvrières agricoles saisonnières pour une période moyenne de trois mois.
Leur salaire brut sera de 32 à 34 euros par journée de travail. 2 500 femmes sont concernées par cette opération. Mais selon Hafid Kamal, le directeur général de l'Anapec, d'autres opérations vont suivre et porteront ainsi l'effectif des ouvrières agricoles au titre de la campagne 2008-2009 à 12 000, voire 20 000. " Ce sera en fonction des besoins exprimés par les associations agricoles espagnoles", indique-t-il. Depuis 2003, le Maroc exporte sa main-d'œuvre agricole en Espagne par l'intermédiaire de l'Anapec. La première opération a concerné 300 femmes seulement, mais visiblement le succès était tel que la demande des fermiers espagnols est montée crescendo. S'agissant des conditions de travail des ouvrières marocaines, Hafid Kamal se veut rassurant et souligne que leurs droits seront préservés en vertu de la loi régissant le travail en Espagne.
"De plus, il existe toute une structure de médiateurs là-bas. Sans oublier les syndicats qui suivent de près les conditions de travail. A chaque fois qu'un abus est signalé, la plainte parvient jusqu'à l'Agence qui contacte l'ambassade d'Espagne à Rabat" a,joute-t-il. Selon le même responsable, l'Agence travaille en parfaite intelligence avec ses partenaires espagnols. Il souligne ainsi que le professionnalisme et le sérieux de l'Anapec en tant qu'intermédiaire ainsi que la transparence dont elle entoure l'opération de sélection et de recrutement sont très appréciés par le voisin du Nord. Et ce n'est pas Alfredo Ramos Moreno, le secrétaire général espagnol de l'emploi qui le contredirait.
Ce responsable espagnol venu superviser personnellement, e déroulement de l'opération sur place n'a pas caché sa satisfaction du travail accompli au Maroc. " La qualité de la présélection effectuée par l'Anapec est irréprochable. Les personnes choisies sont complètement adaptées aux profils recherchés", déclare-t-il. Outre l'Espagne, l'expertise de l'Anapec en matière d'emploi à l'international séduit de plus en plus des pays de l'Union européenne.
Déjà l'année dernière, la France a recruté à titre saisonnier quelque 280 ouvriers agricoles. Cette année, ils seront 400 à aller travailler dans les fermes de l'hexagone.
Le Portugal serait également intéressé.
" Nous avons des contacts également avec l'Irlande qui voudrait recruter des Marocains pour travailler dans le domaine de l'élevage des chevaux dans le cadre d'une expérience pilote. De plus en plus de pays recourent à l'Anapec. Je puis dire que notre expérience est pionnière au niveau de la Méditerranée ".
Pour le DG de l'Agence, l'opération de recrutement des ouvrières agricoles marocaines en Espagne est une réussite à tous les égards. Il en veut pour preuve le taux de retour qui dépasse 90%. En effet, depuis le début de la première opération en 2003, 1 000 ouvrières ne seraient pas rentrées au Maroc après l'expiration de leur contrat.
Mais, Hafid Kamal, tout comme Alfredo Ramos Moreno, trouve que le phénomène reste marginal. " Autrement, les Espagnols ne reviendraient pas recruter chez nous. Il faut juste faire un effort au niveau de la sensibilisation et expliquer aux ouvrières que le meilleur moyen d'être recruté une deuxième fois et de rentrer au bercail après la fin du contrat". Ce n'est pas un hasard donc si la totalité des 2 500 femmes qui partiront en octobre prochain sont rentrées après une première expérience dans les fermes espagnoles.
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Cette campagne de placement, qui a intéressé l'ensemble des provinces et préfectures du Royaume, a été entamée par des actions d'information initiées par l'Anapec en partenariat avec les autorités locales, grâce à l'affichage des offres dans les sites concernés et leur diffusion parmi la population, poursuit la même source.
Les candidates qui ont sélectionnées par les employeurs entre le 6 et 12 décembre ont été présélectionnées au préalable par l'Anapec dans les sites désignés par les gouverneurs des provinces et sur la base de critères demandés par les employeurs.
Capitalisant sur les résultats de l'expérience de l'année 2006, l'Anapec avait convenu en 2007 avec la partie espagnole, de régionaliser la sélection des candidates par les employeurs, dans quatre sites: Fès (Oujda, Tétouan et Errachidia), Mohammedia (Tanger, Béni Mellal et El Jadida), Agadir (Essaouira, Ouarzazate et Guelmim) et Dakhla (Laâyoune et Dakhla)..
Leur salaire brut sera de 32 à 34 euros par journée de travail. 2 500 femmes sont concernées par cette opération. Mais selon Hafid Kamal, le directeur général de l'Anapec, d'autres opérations vont suivre et porteront ainsi l'effectif des ouvrières agricoles au titre de la campagne 2008-2009 à 12 000, voire 20 000. " Ce sera en fonction des besoins exprimés par les associations agricoles espagnoles", indique-t-il. Depuis 2003, le Maroc exporte sa main-d'œuvre agricole en Espagne par l'intermédiaire de l'Anapec. La première opération a concerné 300 femmes seulement, mais visiblement le succès était tel que la demande des fermiers espagnols est montée crescendo. S'agissant des conditions de travail des ouvrières marocaines, Hafid Kamal se veut rassurant et souligne que leurs droits seront préservés en vertu de la loi régissant le travail en Espagne.
"De plus, il existe toute une structure de médiateurs là-bas. Sans oublier les syndicats qui suivent de près les conditions de travail. A chaque fois qu'un abus est signalé, la plainte parvient jusqu'à l'Agence qui contacte l'ambassade d'Espagne à Rabat" a,joute-t-il. Selon le même responsable, l'Agence travaille en parfaite intelligence avec ses partenaires espagnols. Il souligne ainsi que le professionnalisme et le sérieux de l'Anapec en tant qu'intermédiaire ainsi que la transparence dont elle entoure l'opération de sélection et de recrutement sont très appréciés par le voisin du Nord. Et ce n'est pas Alfredo Ramos Moreno, le secrétaire général espagnol de l'emploi qui le contredirait.
Ce responsable espagnol venu superviser personnellement, e déroulement de l'opération sur place n'a pas caché sa satisfaction du travail accompli au Maroc. " La qualité de la présélection effectuée par l'Anapec est irréprochable. Les personnes choisies sont complètement adaptées aux profils recherchés", déclare-t-il. Outre l'Espagne, l'expertise de l'Anapec en matière d'emploi à l'international séduit de plus en plus des pays de l'Union européenne.
Déjà l'année dernière, la France a recruté à titre saisonnier quelque 280 ouvriers agricoles. Cette année, ils seront 400 à aller travailler dans les fermes de l'hexagone.
Le Portugal serait également intéressé.
" Nous avons des contacts également avec l'Irlande qui voudrait recruter des Marocains pour travailler dans le domaine de l'élevage des chevaux dans le cadre d'une expérience pilote. De plus en plus de pays recourent à l'Anapec. Je puis dire que notre expérience est pionnière au niveau de la Méditerranée ".
Pour le DG de l'Agence, l'opération de recrutement des ouvrières agricoles marocaines en Espagne est une réussite à tous les égards. Il en veut pour preuve le taux de retour qui dépasse 90%. En effet, depuis le début de la première opération en 2003, 1 000 ouvrières ne seraient pas rentrées au Maroc après l'expiration de leur contrat.
Mais, Hafid Kamal, tout comme Alfredo Ramos Moreno, trouve que le phénomène reste marginal. " Autrement, les Espagnols ne reviendraient pas recruter chez nous. Il faut juste faire un effort au niveau de la sensibilisation et expliquer aux ouvrières que le meilleur moyen d'être recruté une deuxième fois et de rentrer au bercail après la fin du contrat". Ce n'est pas un hasard donc si la totalité des 2 500 femmes qui partiront en octobre prochain sont rentrées après une première expérience dans les fermes espagnoles.
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12. 000 bénéficiaires
En 2007, L'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (Anapec) a piloté , en collaboration avec le partenaire espagnol Aeneas de Cartaya, une opération de placement de 11.127 ouvrières agricoles, dont 8.431 primo saisonnières, dans la province de Huelva en Espagne.Cette campagne de placement, qui a intéressé l'ensemble des provinces et préfectures du Royaume, a été entamée par des actions d'information initiées par l'Anapec en partenariat avec les autorités locales, grâce à l'affichage des offres dans les sites concernés et leur diffusion parmi la population, poursuit la même source.
Les candidates qui ont sélectionnées par les employeurs entre le 6 et 12 décembre ont été présélectionnées au préalable par l'Anapec dans les sites désignés par les gouverneurs des provinces et sur la base de critères demandés par les employeurs.
Capitalisant sur les résultats de l'expérience de l'année 2006, l'Anapec avait convenu en 2007 avec la partie espagnole, de régionaliser la sélection des candidates par les employeurs, dans quatre sites: Fès (Oujda, Tétouan et Errachidia), Mohammedia (Tanger, Béni Mellal et El Jadida), Agadir (Essaouira, Ouarzazate et Guelmim) et Dakhla (Laâyoune et Dakhla)..
