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Idmaj tiendrait ses promesses

Le directeur de l'Agence nationale pour la promotion de l'emploi et
des compétences (Anapec), Kamal Hafid, a indiqué que 82.935 candidats à l'emploi ont bénéficié du programme "Idmaj" jusqu'au mois de mars dernier, précisant que l'objectif escompté pour l'année en cours est d'assurer l'insertion de 46.000 chercheurs d'emploi. Idmaj cible l'insertion de près de 60.000 diplômés à fin 2008.

Idmaj tiendrait ses promesses
Ce même programme permet à l'entreprise de développer ses ressources humaines et d'améliorer son encadrement par le recrutement de jeunes diplômés sans avoir à supporter des charges salariales trop lourdes. Pour le jeune diplômé, «Idmaj» permet d'accroître son employabilité par l'acquisition de compétences professionnelles nouvelles, notamment à travers une première expérience en entreprise.

L'offre consiste en l'exonération de l'IR, de la CNSS et de la TFP dans la limite d'un montant de 6.000 dirhams de salaire mensuel versé au bénéficiaire. La durée du contrat est de 24 mois avec 12 mois d'exonération supplémentaire en cas de recrutement. M. Hafid, indique l'agence MAP, qui présentait lundi à Rabat, le bilan des réalisations "Initiatives d'emploi" jusqu'au mars 2008 devant la Commission des secteurs sociaux à la Chambre des représentants lors d'une journée d'étude sur "les dispositions prises pour la promotion de l'emploi dans notre pays: stratégie de l'Anapec et évaluation des initiatives d'emploi", a souligné que plus de 16.000 opportunités de formation, dans le cadre de "Taahil" ont été définies, ajoutant que le but en 2008 est de faire bénéficier 20.000 jeunes diplômés de ce programme. Un programme qui vise l'amélioration de l'adéquation entre la formation et l'emploi identifié et facilite l'insertion des jeunes diplômés de l'enseignement supérieur par l'acquisition des compétences professionnelles.

Il consiste en deux types de formations contractualisées ou à la carte, répondant à des besoins précis en recrutement. Il assure une formation qualifiante modulaire, de courte durée (4 à 10 mois au maximum) au profit des diplômés. Le coût moyen de cette formation est de 10.000 DH pris en charge par l'Etat. Cette contribution peut dépasser ce montant dans la limite de 24.000 DH dans le cas d'entreprise nouvellement créée ou opérant dans les nouveaux métiers identifiés, notamment à travers le plan Emergence.

A propos de "Mokawalati", M. Hafid a soulevé certaines difficultés qui entravent l'activation de ce programme, notamment la difficulté d'obtenir des crédits et la déficience de la culture entrepreneuriale parmi les diplômés, faisant remarquer que 5.000 porteurs de projets seront accompagnés au cours de cette année. "Mokawalati" vise la création de 30.000 petites entreprises à l'horizon 2008 dans toutes les régions et localités de notre pays. Il permet aux diplômés de la formation professionnelle,
de l'enseignement supérieur, des bacheliers de bénéficier d'une offre intégrée, comprenant le financement et l'accompagnement pré et post création d'entreprise. Le montant d'investissement du projet doit être supérieur à 50.000 DH et inférieur à 250.000 DH et 500.000 DH s'il s'agit de deux associés. Dans ce cadre, les porteurs de projets bénéficient de trois
facilités. L'Etat prend en charge leur frais d'accompagnement dans la limite de 10.000
dirhams. L'accompagnement concerne aussi bien la formation que le business plan.

L'Etat octroie une avance non productive d'intérêt à hauteur de 10% de l'investissement et dans la limite de 15.000 DH remboursable sur six ans, dont trois de grâce. Et enfin, pour faciliter l'accès au crédit bancaire, l'Etat garantit à hauteur de 85% les crédits octroyés par les banques.
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Satisfecit de Rhmani

Le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Jamal Rhmani a qualifié de "positif" le bilan du programme "Taahil" par rapport aux objectifs définis (parvenir à 105.000 opportunités).

Evoquant "Mokawalati", M. Rhmani a signalé que ce programme a été lancé il y a seulement 13 mois par rapport à "Idmaj" et à "Taahil", relevant certaines difficultés auxquelles est confronté ce programme, notamment le manque d'expérience chez une grande partie d'encadreurs de guichets "Mokawalati" et d'informations relatives au programme auprès des banques. Il a, en outre, fait état de l'accroissement de la population active en 2007, dans la mesure où le nombre de personnes âgées de 15 ans et plus a atteint 11 millions et 148 mille contre 10 millions et 990 mille en 2006, soit une augmentation de 158.000.

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