Leurs patrons respectifs Alexeï Miller et Oleg Doubina ont "signé un accord sur le développement de leurs relations dans le domaine du gaz", indique le groupe.
L'accord prévoit que l'Ukraine recevra entre mars et décembre 2008 au moins 49,8 milliards de mètres cubes de gaz d'Asie centrale pour un prix de 179,5 dollars les 1.000 mètres cubes. Ce gaz sera directement acquis par Naftogaz à la frontière ukrainienne.
A l'inverse, le gaz d'Asie centrale reçu en janvier et février, soit un volume de 5,2 milliards de mètres cube, sera réglé selon les contrats qui incluent les intermédiaires RosUkrEnergo et UkrGazEnergo, précise le texte.
L'Ukraine a également accepté de payer le gaz russe qu'elle a reçu en janvier-février à un prix de 315 dollars les 1.000 mètres cubes via RosUkrEnergo, indique Gazprom.
L'accord semble donc régler les principaux point de contentieux entre les deux groupes, c'est-à-dire la dette ukrainienne pour le gaz consommé au début de 2008, le prix des livraisons à venir cette année et le problème du schéma de livraisons de gaz à l'Ukraine, jugé trop opaque. Il laisse toutefois ouverte la question du prix du gaz à partir de 2009. L'accord prévoit que "les négociations sur l'approvisionnement de l'Ukraine en 2009 et au-delà seront poursuivies en prenant en compte l'évolution des prix d'achat du gaz d'Asie centrale", indique Gazprom, laissant entendre que ce prix pourrait augmenter.
Le Kazakhstan, l'Ouzbékistan et le Turkménistan ont annoncé mardi qu'ils entendent augmenter le prix du gaz qu'ils vendent à la Russie pour le mettre au niveau des prix du marché "européen" à partir de 2009.
Gazprom et Naftogaz tentaient depuis des semaines de parvenir à un accord sur la dette gazière de l'Ukraine et surtout sur un nouveau schéma de livraison du gaz qui serait dépourvu d'intermédiaires.
La semaine dernière, le conflit s'était envenimé au point de conduire Gazprom à réduire de moitié son approvisionnement en gaz à Kiev, ce qui avait provoqué de vives inquiétudes en Europe occidentale.
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Ces nouveaux sommets effacent des records datant de jeudi, à 110,20 dollars à New York et 106,45 dollars à Londres. Depuis le début de la semaine, les prix du pétrole pulvérisent chaque jour leurs records, en une trajectoire symétriquement inverse à celle du dollar : chaque nouveau plongeon du billet entraîne automatiquement un record pétrolier. Jeudi, les craintes sur l'économie américaine, alimentées par la chute d'un fonds néerlandais lié au géant américain Carlyle, ont précipité le dollar à un nouveau plus bas, de 1,5625 dollar pour un euro.
"L'histoire du dollar et les craintes d'inflation dictent la direction des cours en ce moment, les investisseurs cherchant à se protéger contre l'inflation en achetant des matières premières, tandis que les principaux intervenants du marché cherchent des taux de rendement meilleurs que sur les marchés déprimés des Bourses et des changes", a commenté Andrey Kryuchenkov, analyste de la maison de courtage Sucden. En dehors des stratégies de diversification de portefeuilles, la faiblesse du dollar renforce le pouvoir d'achat des investisseurs hors zone dollar, puisque la facture de l'or noir est libellée en dollars.
L'accord prévoit que l'Ukraine recevra entre mars et décembre 2008 au moins 49,8 milliards de mètres cubes de gaz d'Asie centrale pour un prix de 179,5 dollars les 1.000 mètres cubes. Ce gaz sera directement acquis par Naftogaz à la frontière ukrainienne.
A l'inverse, le gaz d'Asie centrale reçu en janvier et février, soit un volume de 5,2 milliards de mètres cube, sera réglé selon les contrats qui incluent les intermédiaires RosUkrEnergo et UkrGazEnergo, précise le texte.
L'Ukraine a également accepté de payer le gaz russe qu'elle a reçu en janvier-février à un prix de 315 dollars les 1.000 mètres cubes via RosUkrEnergo, indique Gazprom.
L'accord semble donc régler les principaux point de contentieux entre les deux groupes, c'est-à-dire la dette ukrainienne pour le gaz consommé au début de 2008, le prix des livraisons à venir cette année et le problème du schéma de livraisons de gaz à l'Ukraine, jugé trop opaque. Il laisse toutefois ouverte la question du prix du gaz à partir de 2009. L'accord prévoit que "les négociations sur l'approvisionnement de l'Ukraine en 2009 et au-delà seront poursuivies en prenant en compte l'évolution des prix d'achat du gaz d'Asie centrale", indique Gazprom, laissant entendre que ce prix pourrait augmenter.
Le Kazakhstan, l'Ouzbékistan et le Turkménistan ont annoncé mardi qu'ils entendent augmenter le prix du gaz qu'ils vendent à la Russie pour le mettre au niveau des prix du marché "européen" à partir de 2009.
Gazprom et Naftogaz tentaient depuis des semaines de parvenir à un accord sur la dette gazière de l'Ukraine et surtout sur un nouveau schéma de livraison du gaz qui serait dépourvu d'intermédiaires.
La semaine dernière, le conflit s'était envenimé au point de conduire Gazprom à réduire de moitié son approvisionnement en gaz à Kiev, ce qui avait provoqué de vives inquiétudes en Europe occidentale.
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Le pétrole à 110,70 dollars
Le baril de pétrole a inscrit un double record, de 110,70 dollars à New York et 106,80 dollars à Londres, les cours étant toujours dopés par la chute du dollar, passé sous 1,56 dollar contre un euro.Ces nouveaux sommets effacent des records datant de jeudi, à 110,20 dollars à New York et 106,45 dollars à Londres. Depuis le début de la semaine, les prix du pétrole pulvérisent chaque jour leurs records, en une trajectoire symétriquement inverse à celle du dollar : chaque nouveau plongeon du billet entraîne automatiquement un record pétrolier. Jeudi, les craintes sur l'économie américaine, alimentées par la chute d'un fonds néerlandais lié au géant américain Carlyle, ont précipité le dollar à un nouveau plus bas, de 1,5625 dollar pour un euro.
"L'histoire du dollar et les craintes d'inflation dictent la direction des cours en ce moment, les investisseurs cherchant à se protéger contre l'inflation en achetant des matières premières, tandis que les principaux intervenants du marché cherchent des taux de rendement meilleurs que sur les marchés déprimés des Bourses et des changes", a commenté Andrey Kryuchenkov, analyste de la maison de courtage Sucden. En dehors des stratégies de diversification de portefeuilles, la faiblesse du dollar renforce le pouvoir d'achat des investisseurs hors zone dollar, puisque la facture de l'or noir est libellée en dollars.
