Chiffres à l'appui, le HCP affirme que la réduction des dépenses non-alimentaires se fait au détriment de l'enseignement, loisirs et culture dont la dépense moyenne a été réduite de 24,1% au ramadan 2007, le transport et communication (-20,0%), l'hygiène et soins de santé (-14,4%), l'Habitation et énergie (-7,0%), et les équipements ménagers (-3,9%). Sur ce dernier registre, effectivement l'achat de réfrigérateur, par exemple, est désormais un acte lié plus à l'aïd du sacrifice qu'au Ramadan.
Globalement, ces réductions financent à raison de 95% l'augmentation des besoins en aliments. Voilà qui révèle bien des traits de la personnalité des Marocains qui privilégient une table de ftour bien garnie à d'autres besoins soient-ils importants. Toutefois, pour les 20% les moins aisés, cette réduction ne compense que 26,4% de la hausse des dépenses alimentaires. Le reste étant honoré par les crédits, l'épargne ou encore la solidarité familiale, bien que cette dernière commence à perdre du terrain. Les frais liés au mois du jeûne par rapport au reste de l'année sont globalement supérieurs de 18,6% au niveau national. Et contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, ces dépenses sont supérieures de 19,3% dans le monde rural et de seulement 13,2% dans les villes.
C'est là un phénomène qui en dit long sur la nouvelle tendance consumériste de nos ruraux, justement sous l'effet de la pub et de la proximité de certains centres commerciaux. Quant à la qualité des produits consommés durant ce mois, l'enquête a relevé une hausse de demande des aliments riches en protéines animale et végétale. La consommation des fruits augmente ainsi de 104% par rapport au reste de l'année, suivie du lait et produits laitiers (62,2%), des boissons (53,8%) et des viandes et volailles (22,9%). Ramadan est le mois où la pauvreté est la moins remarquée. C'est en tout cas ce que souligne le HCP pour qui le taux de pauvreté qui est de 6,1% pendant le mois sacré a été de 9,3% durant le reste des mois de 2007.
Toutefois et pour faire la part des choses, la cherté du panier de la ménagère n'est pas étrangère à la hausse traditionnelle du coût de la vie durant Ramadan. En 2007, l'indice du coût de la vie a enregistré l'augmentation la plus forte (1,3%) au cours de ce mois, due essentiellement à la hausse des prix des produits alimentaires de 2,7% contre 0,2% pour le reste.
Globalement, ces réductions financent à raison de 95% l'augmentation des besoins en aliments. Voilà qui révèle bien des traits de la personnalité des Marocains qui privilégient une table de ftour bien garnie à d'autres besoins soient-ils importants. Toutefois, pour les 20% les moins aisés, cette réduction ne compense que 26,4% de la hausse des dépenses alimentaires. Le reste étant honoré par les crédits, l'épargne ou encore la solidarité familiale, bien que cette dernière commence à perdre du terrain. Les frais liés au mois du jeûne par rapport au reste de l'année sont globalement supérieurs de 18,6% au niveau national. Et contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, ces dépenses sont supérieures de 19,3% dans le monde rural et de seulement 13,2% dans les villes.
C'est là un phénomène qui en dit long sur la nouvelle tendance consumériste de nos ruraux, justement sous l'effet de la pub et de la proximité de certains centres commerciaux. Quant à la qualité des produits consommés durant ce mois, l'enquête a relevé une hausse de demande des aliments riches en protéines animale et végétale. La consommation des fruits augmente ainsi de 104% par rapport au reste de l'année, suivie du lait et produits laitiers (62,2%), des boissons (53,8%) et des viandes et volailles (22,9%). Ramadan est le mois où la pauvreté est la moins remarquée. C'est en tout cas ce que souligne le HCP pour qui le taux de pauvreté qui est de 6,1% pendant le mois sacré a été de 9,3% durant le reste des mois de 2007.
Toutefois et pour faire la part des choses, la cherté du panier de la ménagère n'est pas étrangère à la hausse traditionnelle du coût de la vie durant Ramadan. En 2007, l'indice du coût de la vie a enregistré l'augmentation la plus forte (1,3%) au cours de ce mois, due essentiellement à la hausse des prix des produits alimentaires de 2,7% contre 0,2% pour le reste.
