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Qui peut les arrêter ? Turcs et Russes ont semblé irrésistibles lors de leurs deux derniers matches. Contre la République Tchèque, battue (3-2) le 15 juin, puis face à la Croatie, battue aux tirs au but en quarts (1-1, 3 t.a.b. à 1), la Turquie a renversé des situations largement compromises. Les Russes, présents en demi-finales d'un grand tournoi pour la première fois depuis l'éclatement de l'Union soviétique, ont étalé un jeu rapide, porté par une condition physique stupéfiante, face à la Suède, battue (2-0) le 18 juin, et aux Pays-Bas, défaits (3-1 a.p) à peine trois jours plus tard.
Surtout, les Russes possèdent des individualités de dimension mondiale, comme Andrei Arshavin, suspendu lors des deux premiers matches et dont la rentrée a transformé le jeu de l'équipe, balayée (4-1) lors de son entrée en scène face à... l'Espagne, le 10 juin à Innsbruck. Les retrouvailles, quinze jours plus tard, en demi-finales jeudi à Vienne, s'annoncent passionnantes et pourraient déboucher sur un match vivant et enjoué. Même si les Espagnols, présents dans le dernier carré d'un Euro pour la première fois depuis 1984, ont semblé sacrifier leur appétit offensif au profit d'un certain réalisme face à l'Italie (0-0, 4 t.a.b. à 2) en quarts.
Le duel entre l'Allemagne et la Turquie, qui s'affrontent dans un grand tournoi pour la première fois depuis le Mondial-54, devrait se jouer dans une ambiance brûlante, en raison notamment des rapports particuliers qu'entretiennent les deux nations, puisque plus d'un million et demi de Turcs vivent en Allemagne. Surtout, les Allemands, auteurs d'une démonstration tactique et athlétique face au Portugal (3-2) en quarts, devront endosser l'habit du favori et parvenir à maîtriser l'enthousiasme des Turcs, diminués par de nombreuses absences pour cause de blessures ou suspensions. Portée par un état d'esprit irréprochable, l'équipe du sélectionneur Fatih Terim devra trouver les ressources nécessaires pour réaliser l'exploit: éliminer l'Allemagne, trois fois championne d'Europe (1972, 1980, 1996) et deux fois finaliste (1976, 1992) et se hisser pour la première fois en finale de l'Euro.
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Ce Tessinois de 39 ans, natif de Bellinzone (sud), était le favori pour diriger la finale, qui a finalement été confiée à l'Italien Roberto Rosetti. "Cela m'aurait plu évidemment. Mais j'ai encore du temps. Il me reste sept années au plus haut niveau, cela me laisse des perspectives. J'ai déjà vécu un Mondial (en 2006), arbitré une finale de Coupe de l'UEFA (en 2007), je suis satisfait", dit-il, entouré de ses deux adjoints suisses, l'Allémanique Matthias Arnet et le Romand Stéphane Cuhat.
Surtout, les Russes possèdent des individualités de dimension mondiale, comme Andrei Arshavin, suspendu lors des deux premiers matches et dont la rentrée a transformé le jeu de l'équipe, balayée (4-1) lors de son entrée en scène face à... l'Espagne, le 10 juin à Innsbruck. Les retrouvailles, quinze jours plus tard, en demi-finales jeudi à Vienne, s'annoncent passionnantes et pourraient déboucher sur un match vivant et enjoué. Même si les Espagnols, présents dans le dernier carré d'un Euro pour la première fois depuis 1984, ont semblé sacrifier leur appétit offensif au profit d'un certain réalisme face à l'Italie (0-0, 4 t.a.b. à 2) en quarts.
Le duel entre l'Allemagne et la Turquie, qui s'affrontent dans un grand tournoi pour la première fois depuis le Mondial-54, devrait se jouer dans une ambiance brûlante, en raison notamment des rapports particuliers qu'entretiennent les deux nations, puisque plus d'un million et demi de Turcs vivent en Allemagne. Surtout, les Allemands, auteurs d'une démonstration tactique et athlétique face au Portugal (3-2) en quarts, devront endosser l'habit du favori et parvenir à maîtriser l'enthousiasme des Turcs, diminués par de nombreuses absences pour cause de blessures ou suspensions. Portée par un état d'esprit irréprochable, l'équipe du sélectionneur Fatih Terim devra trouver les ressources nécessaires pour réaliser l'exploit: éliminer l'Allemagne, trois fois championne d'Europe (1972, 1980, 1996) et deux fois finaliste (1976, 1992) et se hisser pour la première fois en finale de l'Euro.
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Un arbitre suisse
Le Suisse Massimo Busacca, qui a été désigné pour arbitrer la demi-finale de l'Euro-2008 entre l'Allemagne et la Turquie, mercredi à Bâle, affirme "déjà tout connaître" de ces deux équipes, dont il a "étudié la tactique". "C'est indispensable de connaître les tactiques des équipes, leur façon de jouer court ou long, afin d'opérer les bons déplacements pour être au plus près du jeu", explique à l'AFP M. Busacca. "L'arbitre doit pouvoir anticiper le jeu. Quand j'entrerai sur le terrain mercredi, je saurai déjà à 80% comment je devrai diriger la partie, quels duels je devrai particulièrement surveiller", poursuit-il.Ce Tessinois de 39 ans, natif de Bellinzone (sud), était le favori pour diriger la finale, qui a finalement été confiée à l'Italien Roberto Rosetti. "Cela m'aurait plu évidemment. Mais j'ai encore du temps. Il me reste sept années au plus haut niveau, cela me laisse des perspectives. J'ai déjà vécu un Mondial (en 2006), arbitré une finale de Coupe de l'UEFA (en 2007), je suis satisfait", dit-il, entouré de ses deux adjoints suisses, l'Allémanique Matthias Arnet et le Romand Stéphane Cuhat.
