Bab Makina et Place Bab Boujloud ont été également investies par l'artiste Amel Tafsout des USA, le groupe Oussan de la Libye, le jeune groupe marocain Amarg Fusion et Giuanne di Thiesi de l'Italie, tandis qu'une exposition de livres, de tapis amazighs, de bijoux, de céramique et d'œuvre d'art au Palais des Congrès et un défilé d'habits à Bab Makina ont dévoilé la richesse et les secrets de la culture amazighe. L'enthousiasme suscité par les spectacles et les fantasias organisées au terrain Saadiens des Sports s'est, d'ailleurs, traduit par une fréquentation sans précédent, signe de la vitalité de ce grand rendez-vous musical.
Pareil pour le colloque international sur "le brassage de la culture amazighe et arabe", organisé dans le cadre de la 4e édition du festival international de la culture amazighe, qui a vu la participation d'éminents intellectuels et chercheurs de tous bords. Plusieurs thèmes ont été au cœur des débats dont "aperçus sur l'histoire du brassage de la culture arabo-amazighe", "le patrimoine amazigh dans la civilisation et la culture marocaine", "la culture en tant que dynamique de développement", "identités culturelles, modernité et démocratie", "diversité culturelle et mondialisation", " la culture arabo-amazighe et la création artistique et littéraire".
L'objectif, selon Moha Ennaji, est de débattre des moyens qui permettraient une approche intégrée du rôle du brassage culturel dans la consolidation de la modernité et de la démocratie. «Une approche qui privilégie la dimension humaine au social, car au cœur de la question de la culture se trouve une dimension humaine et socio-économique. Le colloque se propose aussi d'ouvrir de nouvelles pistes de réflexion, d'autres perspectives pour passer à une autre phase du débat sur la différence et qui viserait à lier l'orientation politique fondée sur la différence culturelle à une politique démocratique de justice sociale», explique-t-il lors de l'ouverture des travaux du colloque.
Pour El Houssain Moujahid, secrétaire général de l'IRCAM, la promotion de la culture amazighe est une condition essentielle à l'édification d'un Maroc démocratique et moderniste. «Promouvoir la culture amazighe en lui accordant la place qu'elle mérite est une condition essentielle pour contribuer pleinement à la réalisation d'un développement culturel et social et à l'édification, aux côtés de la culture arabe, du projet de société démocratique et moderniste que nous aspirons mettre en place», a-t-il dit.
El Houssain Moujahid a saisi aussi l'occasion de ce colloque pour appeler à une mobilisation globale afin de surmonter les obstacles entravant le processus d'introduction de la culture amazighe dans le cursus scolaire et la promotion de cette culture dans le champ médiatique à travers le lancement de la chaîne amazighe, ainsi que dans tous les aspects de la vie publique dans la perspective d'en faire un des leviers du développement humain.
Initié par la Fondation esprit de Fès et l'association Fès-Saiss, ce festival a été organisé cette année sous le thème de "1200 ans de symbiose et d'unité du peuple marocain" en partenariat avec l'association "1200e anniversaire de la fondation de la ville de Fès, l'IRCAM, le centre Sud-Nord pour le dialogue interculturel et la fondation BMCE. Il se veut, selon Moha Ennaji, une passerelle, qui à travers le débat scientifique, l'art, la poésie et la musique fait ressortir les fondements socioculturels, constituant un patrimoine historique incontournable et une singularité culturelle qui a toujours caractérisé la personnalité du Marocain qu'il soit amazighophone ou arabophone. Un pari réussi d'une édition à une autre...
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Pareil pour le colloque international sur "le brassage de la culture amazighe et arabe", organisé dans le cadre de la 4e édition du festival international de la culture amazighe, qui a vu la participation d'éminents intellectuels et chercheurs de tous bords. Plusieurs thèmes ont été au cœur des débats dont "aperçus sur l'histoire du brassage de la culture arabo-amazighe", "le patrimoine amazigh dans la civilisation et la culture marocaine", "la culture en tant que dynamique de développement", "identités culturelles, modernité et démocratie", "diversité culturelle et mondialisation", " la culture arabo-amazighe et la création artistique et littéraire".
L'objectif, selon Moha Ennaji, est de débattre des moyens qui permettraient une approche intégrée du rôle du brassage culturel dans la consolidation de la modernité et de la démocratie. «Une approche qui privilégie la dimension humaine au social, car au cœur de la question de la culture se trouve une dimension humaine et socio-économique. Le colloque se propose aussi d'ouvrir de nouvelles pistes de réflexion, d'autres perspectives pour passer à une autre phase du débat sur la différence et qui viserait à lier l'orientation politique fondée sur la différence culturelle à une politique démocratique de justice sociale», explique-t-il lors de l'ouverture des travaux du colloque.
Pour El Houssain Moujahid, secrétaire général de l'IRCAM, la promotion de la culture amazighe est une condition essentielle à l'édification d'un Maroc démocratique et moderniste. «Promouvoir la culture amazighe en lui accordant la place qu'elle mérite est une condition essentielle pour contribuer pleinement à la réalisation d'un développement culturel et social et à l'édification, aux côtés de la culture arabe, du projet de société démocratique et moderniste que nous aspirons mettre en place», a-t-il dit.
El Houssain Moujahid a saisi aussi l'occasion de ce colloque pour appeler à une mobilisation globale afin de surmonter les obstacles entravant le processus d'introduction de la culture amazighe dans le cursus scolaire et la promotion de cette culture dans le champ médiatique à travers le lancement de la chaîne amazighe, ainsi que dans tous les aspects de la vie publique dans la perspective d'en faire un des leviers du développement humain.
Initié par la Fondation esprit de Fès et l'association Fès-Saiss, ce festival a été organisé cette année sous le thème de "1200 ans de symbiose et d'unité du peuple marocain" en partenariat avec l'association "1200e anniversaire de la fondation de la ville de Fès, l'IRCAM, le centre Sud-Nord pour le dialogue interculturel et la fondation BMCE. Il se veut, selon Moha Ennaji, une passerelle, qui à travers le débat scientifique, l'art, la poésie et la musique fait ressortir les fondements socioculturels, constituant un patrimoine historique incontournable et une singularité culturelle qui a toujours caractérisé la personnalité du Marocain qu'il soit amazighophone ou arabophone. Un pari réussi d'une édition à une autre...
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