Tenue pour la première fois en Afrique, cette manifestation a drainé un bon nombre de supporters venus des quatre coins du Royaume.
Depuis qu'on a appris l'avenue des deux stars mondiales, les fans du ballon rond au Maroc attendaient ce jour avec impatience mêlée à une joie immense. Leur curiosité envers ces deux icônes leur a permis de saisir l'objectif principal de cette rencontre, qui est la lutte contre la pauvreté. Et en ceci, c'est un point positif pour les organisateurs. Ainsi, bien avant le coup d'envoi du match, le ton était donné. Les abords du complexe sportif de Fès regorgeaient de monde qui aspirait à accéder au stade.
A l'intérieur, les spectateurs avaient d'abord rendez-vous avec différents artistes marocains. Une épopée sur le 1200e anniversaire de la ville de Fès a été présentée. Naima Samih, Mahmoud Idrissi, Joudia, Mustapha Bourgone, Hayat Idrissi, Jil Jilala, Saîda Charaf, Said Mouskir et bien d'autres ont tenu à animer cette soirée, histoire de donner un caractère festif à la manifestation.
Juste après Zidane, Ronaldo et les autres joueurs ont fait leur entrée sur la pelouse sous une ovation assourdissante. « Le fait de venir ici au Maroc et de participer à ce match constitue pour moi un retour aux origines», a déclaré Zidane lors d'un point de presse tenu juste avant la rencontre. Dès le coup d'envoi du match, le public n'avait désormais d'yeux que pour «Zizou» et «l'ex- phénomène». Fidèle à lui-même, l'ex-capitaine des Bleus a ébloui par ses passes, son jeu maîtrisé et ses feintes, le public enchanté.
Ronaldo qui n'a joué que les 15 premières minutes de la rencontre a lui aussi été applaudi. «C'est vrai que je ne suis pas en forme, mais je suis en train de me remettre de ma blessure», a-t-il affirmé. Par ailleurs, onze buts ont été marqués lors de cette soirée (dont six par les amis de Ronaldo), et ce, pour le grand plaisir du public. Côté marocain, plusieurs ex-vedettes ont fait leur apparition sur le terrain, tels Naybet, Bouderballa, Bassir et Chippo. Dirigé par l'arbitre marocain Said Tahiri, l'un des moments forts de ce match « d'exhibition» a été l'entrée en jeu de la plus ancienne joueuse au monde, en l'occurrence la Brésilienne Marta. Elle a fait bonne figure se permettant quelques dribles montrant ainsi l'évolution du football féminin.
C'est donc dans une ambiance festive et sportive que prit fin cette rencontre qui aura sans doute un impact sur la lutte contre la pauvreté dans le monde.
«Cela fait cinq ans que nous tentons Ronaldo et moi de sensibiliser les gens pour ce fléau. Notre passage au Maroc aura des répercussions positives qui nous encouragent de continuer sur la même voie», précise l'ancienne étoile de l'équipe de France.
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du jour.
Depuis qu'on a appris l'avenue des deux stars mondiales, les fans du ballon rond au Maroc attendaient ce jour avec impatience mêlée à une joie immense. Leur curiosité envers ces deux icônes leur a permis de saisir l'objectif principal de cette rencontre, qui est la lutte contre la pauvreté. Et en ceci, c'est un point positif pour les organisateurs. Ainsi, bien avant le coup d'envoi du match, le ton était donné. Les abords du complexe sportif de Fès regorgeaient de monde qui aspirait à accéder au stade.
A l'intérieur, les spectateurs avaient d'abord rendez-vous avec différents artistes marocains. Une épopée sur le 1200e anniversaire de la ville de Fès a été présentée. Naima Samih, Mahmoud Idrissi, Joudia, Mustapha Bourgone, Hayat Idrissi, Jil Jilala, Saîda Charaf, Said Mouskir et bien d'autres ont tenu à animer cette soirée, histoire de donner un caractère festif à la manifestation.
Juste après Zidane, Ronaldo et les autres joueurs ont fait leur entrée sur la pelouse sous une ovation assourdissante. « Le fait de venir ici au Maroc et de participer à ce match constitue pour moi un retour aux origines», a déclaré Zidane lors d'un point de presse tenu juste avant la rencontre. Dès le coup d'envoi du match, le public n'avait désormais d'yeux que pour «Zizou» et «l'ex- phénomène». Fidèle à lui-même, l'ex-capitaine des Bleus a ébloui par ses passes, son jeu maîtrisé et ses feintes, le public enchanté.
Ronaldo qui n'a joué que les 15 premières minutes de la rencontre a lui aussi été applaudi. «C'est vrai que je ne suis pas en forme, mais je suis en train de me remettre de ma blessure», a-t-il affirmé. Par ailleurs, onze buts ont été marqués lors de cette soirée (dont six par les amis de Ronaldo), et ce, pour le grand plaisir du public. Côté marocain, plusieurs ex-vedettes ont fait leur apparition sur le terrain, tels Naybet, Bouderballa, Bassir et Chippo. Dirigé par l'arbitre marocain Said Tahiri, l'un des moments forts de ce match « d'exhibition» a été l'entrée en jeu de la plus ancienne joueuse au monde, en l'occurrence la Brésilienne Marta. Elle a fait bonne figure se permettant quelques dribles montrant ainsi l'évolution du football féminin.
C'est donc dans une ambiance festive et sportive que prit fin cette rencontre qui aura sans doute un impact sur la lutte contre la pauvreté dans le monde.
«Cela fait cinq ans que nous tentons Ronaldo et moi de sensibiliser les gens pour ce fléau. Notre passage au Maroc aura des répercussions positives qui nous encouragent de continuer sur la même voie», précise l'ancienne étoile de l'équipe de France.
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Maillon faible
On pensait que pour organiser une telle manifestation, les choses allaient se passer dans l'ordre et la clarté. Il n'en fut rien. D'abord, en ce qui concerne les accréditations des journalistes qui devaient couvrir l'événement, ce fut le parcours du combattant. En effet, aucun badge n'était prêt le jour du match, alors que les journalistes ont confirmé leur présence bien auparavant. Le moins que l'on puisse dire c'est que les responsables de la boîte de communication et d'événementiel chargée de l'organisation ont failli à leur mission en adoptant un comportement cavalier vis-à-vis de la presse. En vociférant un « fuera ! » (dehors) adressé à un journaliste qui ne demandait que son badge, le ton était donné. Ensuite, la vente des billets n'était pas au point puisque – et comble de la contradiction- les tickets se vendaient au noir alors que le stade était loin d'être archicomble. Enfin, en dehors d'une très courte conférence de presse, il était dans l'impossibilité d'approcher ni de près ni de loin les deux vedettesdu jour.
