Une prestation avec laquelle l'espace de ce centre espagnol a entamé ses activités plastiques avec un sujet aussi crucial qu'a vécu l'Espagne au moment de la guerre civile et qui fut fidèlement transmis par « Les Correspondants dans la Guerre d'Espagne, 1936-1939 ».
Une exposition remémorant cette Guerre Civile à travers une pléiade de correspondants de renom tels Ernest Hemingway, John Dos Passos, George Orwell, Antoine de Saint-Exupery, Robert Capa et bien d'autres grands intellectuels, penseurs et artistes qui ont séjourné en Espagne pour collecter les informations nécessaires pour ce travail de l'histoire. Parmi les sujets relatés, en premier lieu, par ces grands reporters et intellectuels, fut celui de la lutte pour la liberté du monde dans la Guerre Civile espagnole, et ce à partir des centres névralgiques comme le sud des Pyrénées ou Madrid, ayant constitué pendant presque trois années « l'âge d'or » des correspondants à l'étranger, les plus objectifs.
Un échantillon des trente meilleures chroniques écrites sur le champ de bataille et qui ont eu une résonance mondiale est, aussi exposé pour mieux expliquer toutes les vérités et les dessous concernant cette guerre, relatant aussi bien les malaises sociaux qu'a connus le peuple espagnol durant cette période.
L'exposition se structure, ainsi, autour de 17 sujets qui parcourent, depuis la perspective la plus journalistique, les grands faits marquants des chroniqueurs pendant la Guerre Civile en soulignant leurs conditions de vie et de travail en Espagne. Chaque sujet est composé de la chronique encadrée, un titre et un panneau bilingue en espagnol et dans la langue locale (avec la traduction de la chronique, un texte sur le moment de la Guerre auquel il se réfère et la biographie du correspondant) et des photographies encadrées du contexte. Des photos qui retracent bien cette période très marquante de l'Espagne, dévoilant les difficultés du quotidien de la populace.
Parmi les événements représentés se trouvent, entre autres, la première entrevue avec Franco accordée au journaliste portugais Felix Correia et publiée dans le « Diario de Lisboa », le 10 août 1936, le massacre de Badajoz raconté à « Chicago Tribune » par Jay Allen, ou la prise de l'Alcazar de Tolède avec la chronique de l'anglais Harold G. Cardoso publiée dans « Daily Mail », ainsi que le bombardement de Guernica décrit par le journaliste G.L.Steer dans une même chronique parue dans le périodique anglais « The Times » et dans le nord américain « New York Times », qui reflète le traitement différent qui était exercé dans chacun des pays.
En ce qui concerne la vie des correspondants, sont accrochés des photos, des textes, des journaux et chroniques comme celle intitulée « la vie espagnole continue » publiée dans « The New York Times » par le journaliste américain Virginia Cowles, ou les articles de Martha Gellhorn, amante et future conjointe de Hemingway après la lutte, dans lesquels elle racontait la vie dans l'Hôtel Floride sur dans la Place Callao de Madrid et qui se transformerait en un centre névralgique de la presse internationale.
Cette exposition, organisée en partenariat avec la Fondation Pablo Iglesias, prévoit le 9 octobre une rencontre avec les correspondants internationaux au Maroc autour d'une table ronde pour réfléchir sur l'évolution de leur travail, l'influence des nouvelles technologies et leur relation avec le territoire.
L'exposition se poursuivra jusqu'au 9 octobre.
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Cette guerre fut la conséquence dramatique, sur le long terme, des malaises sociaux, économiques, culturels et politiques qui accablaient l'Espagne depuis plusieurs générations.
Une exposition remémorant cette Guerre Civile à travers une pléiade de correspondants de renom tels Ernest Hemingway, John Dos Passos, George Orwell, Antoine de Saint-Exupery, Robert Capa et bien d'autres grands intellectuels, penseurs et artistes qui ont séjourné en Espagne pour collecter les informations nécessaires pour ce travail de l'histoire. Parmi les sujets relatés, en premier lieu, par ces grands reporters et intellectuels, fut celui de la lutte pour la liberté du monde dans la Guerre Civile espagnole, et ce à partir des centres névralgiques comme le sud des Pyrénées ou Madrid, ayant constitué pendant presque trois années « l'âge d'or » des correspondants à l'étranger, les plus objectifs.
Un échantillon des trente meilleures chroniques écrites sur le champ de bataille et qui ont eu une résonance mondiale est, aussi exposé pour mieux expliquer toutes les vérités et les dessous concernant cette guerre, relatant aussi bien les malaises sociaux qu'a connus le peuple espagnol durant cette période.
L'exposition se structure, ainsi, autour de 17 sujets qui parcourent, depuis la perspective la plus journalistique, les grands faits marquants des chroniqueurs pendant la Guerre Civile en soulignant leurs conditions de vie et de travail en Espagne. Chaque sujet est composé de la chronique encadrée, un titre et un panneau bilingue en espagnol et dans la langue locale (avec la traduction de la chronique, un texte sur le moment de la Guerre auquel il se réfère et la biographie du correspondant) et des photographies encadrées du contexte. Des photos qui retracent bien cette période très marquante de l'Espagne, dévoilant les difficultés du quotidien de la populace.
Parmi les événements représentés se trouvent, entre autres, la première entrevue avec Franco accordée au journaliste portugais Felix Correia et publiée dans le « Diario de Lisboa », le 10 août 1936, le massacre de Badajoz raconté à « Chicago Tribune » par Jay Allen, ou la prise de l'Alcazar de Tolède avec la chronique de l'anglais Harold G. Cardoso publiée dans « Daily Mail », ainsi que le bombardement de Guernica décrit par le journaliste G.L.Steer dans une même chronique parue dans le périodique anglais « The Times » et dans le nord américain « New York Times », qui reflète le traitement différent qui était exercé dans chacun des pays.
En ce qui concerne la vie des correspondants, sont accrochés des photos, des textes, des journaux et chroniques comme celle intitulée « la vie espagnole continue » publiée dans « The New York Times » par le journaliste américain Virginia Cowles, ou les articles de Martha Gellhorn, amante et future conjointe de Hemingway après la lutte, dans lesquels elle racontait la vie dans l'Hôtel Floride sur dans la Place Callao de Madrid et qui se transformerait en un centre névralgique de la presse internationale.
Cette exposition, organisée en partenariat avec la Fondation Pablo Iglesias, prévoit le 9 octobre une rencontre avec les correspondants internationaux au Maroc autour d'une table ronde pour réfléchir sur l'évolution de leur travail, l'influence des nouvelles technologies et leur relation avec le territoire.
L'exposition se poursuivra jusqu'au 9 octobre.
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Un douloureux épisode
La guerre d'Espagne, souvent désignée sous le nom de guerre civile espagnole ou moins fréquemment de révolution espagnole, est un conflit qui opposa, en Espagne, le camp des «nationalistes» à celui des «républicains» réunissant, parfois avec de vives tensions, communistes, socialistes, républicains et anarchistes. Elle se déroula de juillet 1936 à mars 1939 et s'acheva par la défaite des républicains et la victoire de Francisco Franco, qui conserva le pouvoir absolu jusqu'à sa mort en 1975.Cette guerre fut la conséquence dramatique, sur le long terme, des malaises sociaux, économiques, culturels et politiques qui accablaient l'Espagne depuis plusieurs générations.
